Lorsqu’une garden-party se transforme en jeu, les lumières s’animent, le ciel que l’on voyait sombre se fond dans un beau bleu et les couleurs apparaissent là où on ne les voyait pas…
Fête du chant de marin à Paimpol
C’était à Paimpol en août 2005. Je n’y suis pas allé en raison du prix exorbitant de l’entrée, mais le port était ouvert la veille au soir, alors que les vieux gréements venaient d’arriver dans le port. Certainement le meilleur moment de la fête, où j’ai pu admirer la Marité, le Renard, le Popoff et la Fée de l’Aulne, entre autres. Un grand moment, le bruit des haubans contre les mâts, l’odeur d’un port, au coucher du soleil… Un moment inoubliable et des photos dont je suis très fier… Alors, je vous les offre.
Deacon Brodie's Tavern
William Brodie est né en 1741 en Ecosse. Fils d’ébéniste, il était un personnage respecté de la petite bourgeoisie d’Edinburgh, membre du Conseil de la Ville. Sa ferveur religieuse lui a valu le surnom de diacre (deacon
). William Brodie menait une vie luxueuse et son vice le fit devenir truand: charpentier de son état, il profitait de sa présence dans les grandes demeures de la ville pour faire des doubles des clefs de ces propriétés.
Le soir venu, il visitait en toute quiétude les demeures et subtilisait argent et biens. Trop confiant, il finira pendu en 1788 sur le gibet qu’il avait lui-même fabriqué. Son atelier fut transformé en taverne et reste aujourd’hui un des lieux d’Edinburg les plus fréquentés par les touristes. Son histoire n’est vraiment pas anodine, puisqu’elle inspira Robert Louis Stevenson qui en fit Dr Jekyll et Mr Hyde.
Walter Scott Digital Archive
Locomotive Jupiter
On dirait un jouet tellement elle est conforme à l’idée qu’on se fait de la vieille locomotive. Véritable icône du far-west, la Jupiter est une petite locomotive à vapeur, fonctionnant avec un tender rempli de charbon et d’eau (on oublie souvent qu’il ne suffit pas de remplir le four de charbon, et qu’il faut surtout remplir la chambre d’eau pour la vaporisation).
Son aspect tellement vintage est notamment dû à la forme de sa cheminée, très évasée, qui permettait de faire tourner les escarbilles à l’intérieur et les empêchaient de s’en échapper, ce qui est pratique dans le désert. Elle est également doté d’une sablière, un sorte de cloche posée sur le haut du fourneau, qui distille du sable sur les rails pour permettre une bonne adhérence. La Jupiter était le fleuron de la Central Pacific à partir de 1876.
Liens:
Lighthouses
Même si ce site ne parle que des phares situés sur le terrtoire américain, il a le mérite d’être vraiment complet. Rares sont les sites de cet acabit. Kraig, Marylin et Joanne sont des passionnés de phares et ils ont battu la campagne pour photographier de nombreux phares. Je n’ai absolument aucune idée du nombre qu’ils représentent mais c’est phare-amineux, un vrai travail de collecte.
La recherche y est aisée, catégorisée par états et possible grâce à une carte. Vous pourrez également y découvrir de nombreux bateaux-phares, comme l‘Ambrose dans le port de Manhattan. Chaque phare est accompagné de sa localisation précise en longitude et latitude, mais on pourra regretter l’absence de leur périodicité (nombre d’éclats et temps en secondes). LightHouses Friends est un site de référence absolu sur les phares.
© LightHouses Friends
Liens du site:
- The Lighthouse Directory
- US Coast Guard’s Lighthouses, Lightships & Aids to Navigation Website
- National Park Service: Lighthouse Heritage
- Lighthouse Getaway
- Lighthouse Digest/Lighthouse Depot
- American Lighthouse Foundation
- New England Lighthouses: A Virtual Guide
- Gulf Coast Lighthouses
- New York Lighthouse Photos
- Great Lakes Lighthouse Keepers Association
- Seeing the Light: The Lighthouses of the Western Great Lakes
- Lighthouse Central
- Bansemer’s Lighthouses of the South
Port-Rhu, le port-musée
Nul autre endroit qu’un port désaffecté aurait pû convenir à un musée du bateau. Port-Rhu, à Douarnenez (Au bout du Finistère, sur la route du Raz, lieu supposé de l’existence de la ville d’Ys) accueille des bateaux dans leur milieu naturel et reconstitue la vie des marins dans cette ville sardinière (la conserverie est une des plus grosses de France).
Vous pourrez y observer le langoustier Notre Dame de Rocamadour, la barge Northdown ou le remorqueur Saint-Denys. Est également exposé un bateau-phare anglais, le Scarweather, dont la couleur rouge et la coque en métal en font un des fleurons de la flotte. Un lieu magique à découvrir lors de votre prochaine escapade en Bretagne.
De Paimpol à Tréguier, en passant par la terre
Obsession du souvenir… Bouts de terre, bouts de mer, des clichés jetés à la mer, histoire d’avoir toujours le coeur en vacances. Parce que la mer fait partie de ce que je suis… Des lieux qui me sont familiers, des moments que j’essaie de garder pour toujours, des bouts de vie gravés.
Le port de Paimpol se prépare à la fête du chant de marin
Notre-Dame de Bégard, dans les terres
Soir de fête à Tréguier et un bout de ma plage
Ethnographie et contes populaires
Quand mon fils n’était encore qu’un petit haricot dans le ventre de sa mère, j’ai passé de longues heures à étudier les thèmes de la naissance et de la paternité dans la littérature populaire et orale, et c’est sur le site du Professeur D. L. Ashliman de l’Université de Pittsburgh que je suis bien évidemment arrivé. Sobre, pour ne pas dire spartiate, ce site rassemble des contes populaires de la littérature mondiale, organisés selon la classification de Aarne-Thompson, une référence en la matière. La page consacrée au textes populaires est un véritable index de ces textes que nous connaissons tous et qui font partie de notre culture vernaculaire. Pour commencer, la section Air Castles (type 1430 AT) regroupe des chefs-d’oeuvres, et on pourra également trouver des histoires de chats et de souris, ou différentes versions de Cendrillon. De longues heures de lecture en perspective.
Textes sacrés
Rares sont les sites que l’on peut considérer comme de véritables encyclopédies. Celui que je vous propose aujourd’hui est une véritable mine d’or, un pur joyau renfermant des textes de tous horizons (Alchimie, Bouddhisme, Kabbale, Légendes, etc.).
Personnellement, j’ai passé des heures sur la partie consacrée aux légendes et aux sagas. On y trouve par exemple le texte original de Beowulf en saxon (c’est vrai qu’il faut connaître le vieux saxon) et en anglais, Baltic Wizards de Frances Jenkins Olcott, une page impressionnante sur les légendes celtiques, et une partie très intéressante sur les Eddas et Sagas Islandaises.