Moi, mais en mieux (pincer/replier)

˙ʇsǝno puɐɹƃ ǝl sɹǝʌ ǝʇnoɹ uǝ àɾép ıɐɹǝs ǝɾ ǝnbsɹol ǝnb ǝssıɐɹɐddɐ,u lı,nb ɹnod ɹǝʇɐp-ʇsod ǝl sıɐʌ ǝɾ ‘sıoɟ ǝun ɹnod ǝnbsınd ǝɹèılnɔıʇɹɐd ɹnǝʌɐs ɐl à ʇǝllıq un ‘sǝɔuɐɔɐʌ uǝ ʇɹɐdép ǝp ʇǝllıq lǝuuoıʇıpɐɹʇ uoɯ ıɔıoʌ
Euh… pardon
Voici mon traditionnel billet de départ en vacances, un billet à la saveur particulière puisque pour une fois, je vais le post-dater pour qu’il n’apparaisse que lorsque je serai déjà en route vers le grand ouest. Et puisque je ne fais jamais rien comme tout le monde, je me suis dit que c’était le bon moment pour moi, cette mi-année, de faire un petit bilan de mon année sur terre. Tous les ans, en janvier, je fais un peu le point, je me regarde en face, je me demande ce que j’ai fait depuis tout ce temps et j’essaie d’en tirer du positif. Et tous les ans, je me dis que l’année qui vient de s’écouler était décidément la plus merdique de tous les temps infinis, et que l’année qui va arriver sera meilleure, mais je crois qu’en 2007, j’ai touché le fond. Cette année aura été pour moi la pire de mon existence. L’annus horribilis totale (Et merde, pour une fois que j’essayais d’être sérieux).

[audio:http://theswedishparrot.com/ftp/Jo_Manji.mp3]

Pourquoi ça ? Parce que je vais de déceptions en déceptions, c’est un peu comme si j’avais la déception chevillée au corps comme quelque chose d’indéfectiblement lié à ma chair, un élément constitutif et inséparable. Un bloc de chair et de déception. Rien d’autre. Je me situe réellement et sans misérabilisme aucun comme un éternel abandonné, incapable de retenir les gens autour de moi…

Merde. Fait chier. J’ai du mal. Bon. Stop. Je n’arrive pas à me remettre de cette histoire, mais il va falloir que je vive avec. Même mal. Il va falloir que je change, que je m’endurcisse et que j’arrête d’être un gentil Romuald avenant et charmant et que sais-je encore. Un être de lumière ? Je me souviens que le roi des enfers portait ce nom là. Lucifer. L’ange déchu, celui qui portait la lumière. Ma vocation est peut-être de porter l’ombre sur mon visage. L’ange déchu… c’est peut-être ça après tout.

– Connard !!!!
– Oui ? C’est moi ! J’ai un survêt’ et un berger allemand…

1, 2, 3, soleil… Bernard Blier.

Nip/Tuck

Bon. Désolé, je ne voulais pas que ça se passe comme ça. Voilà, je suis parti vers l’Océan, le Grand Océan, Mon Océan, maille ocheune. Je ne vous dit pas où je vais, ni combien de temps je pars sinon vous allez retirer le fil de mon blog de votre agrégateur. Mais je reviendrai, c’est certain, ne vous en faites pas pour moi – pourquoi je dis ça, who cares ?

Je suis donc parti, j’emmène avec moi quelques carnets, pour écrire, dessiner si j’ai le temps, j’emmène aussi quelques livres, Rabelais, Proulx, Maximilien Durand, Bryson, Hornby feront partie du voyage, plus certainement quelques autres, j’aime avoir le choix.

Je n’ai pas grand-chose d’autre à dire, si ce n’est que professionnellement parlant, je pars en vacances le coeur léger parce que j’ai appris une très bonne nouvelle, même si je suis quand même angoissé de tout laisser à mes petits collègues qui vont devoir gérer à ma place.

Euh… Voilà.

Juste une chose. Ma rentrée sera compliquée. J’imagine qu’il n’y a rien d’autre à en dire.

Et pour finir, je garde à l’esprit ces mots de Laurent:

Tu as raison. C’est vrai qu’elle est magnifique.

Quant à savoir de quoi il parlait, trois points de suspension.

Soupir, Sourire

Plage de la Giraudière

Voilà. Ça c’est bien, c’est beau. Un lieu idéal pour une terrasse en caillebotis, quelques torches volant au vent dans un air chaud et humide, plein d’embruns… Un jour, peut-être…

Amoureux des disquettes et du vintage, voici quelque chose qui devrait vous plaire.
Patrick est un collectionneur de floppy disc, vous savez, ces petites galettes que l’on introduisait autrefois dans la petite fente de la façade du PC.
Il est même inscrit au Original 5¼ disc Sleeve Archive.

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Et in Arcadia Ego

Simon Norfolk est photographe et reporter, il parcourt le monde pour témoigner de la guerre, de l’exil, du nomadisme et de l’expatriation, de la présence de l’armée, de la politique et de l’archéologie des temps modernes.
A voir absolument, cet étonnant reportage sur les Hébrides.

Simon Norfolk

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Je vous avais déjà fait part de quelques informations sur ce caractère typographique particulier qu’est l’esperluette (&), alors voici maintenant un article – pas tout récent – très intéressant de Peter Gabor sur l’arobe ou arobase, tant utilisée aujourd’hui. Passionnant et toujours excellemment présenté sur le blog du typographe.

Follow

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Photo mystère. Qu’est-ce que c’est ? Mais un lavabo bien sûr ! Le Follo est un lavabo en fibre carbone thermoformé dont la surface est auto-drainante.
Dessiné par Will MacCormac. Gros coup de coeur pour cette salle de bain au style épuré.

Mais de quoi parlent-ils ?

R: et je trouve ça bien de prendre le temps d’expliquer
F: tu trouves pas ça chiant des fois ?
R: non, mais certainement parce que je suis curieux de nature et que lorsque je ne sais pas quelque chose, je n’ai pas la vanité de refuser qu’on me l’apprenne
R: ouh putain, elle était compliquée celle là
F: okay
R: uhuhu
R: je vais la noter parce que je ne sais pas si je serai capable de refaire une phrase aussi complexe ces 20 prochaines années sans prendre de la coke
F: sans oublier un mot, en plus !
R: oui alors là je mérite une médaille

Les slips des filles

Les filles ne portent pas de slip, mais des culottes, parce que les filles sont des êtres civilisés, sensuels, charmants et sans défaut. Pourtant, Nick Hornby démonte un peu le mythe avec ces mots d’une justesse hilarante. In Haute Fidélité.

J’étais un peu inquiet de l’effet que ça me ferait de revenir à l’appart ce soir, mais tout va bien : cette sensation précaire de bien-être que j’ai depuis ce matin ne m’a pas quitté. Et puis, de toute façon, ça ne sera pas dans cet état éternellement, avec ses affaires un peu partout. Elle va bientôt venir les chercher, et cette atmosphère de boudoir – avec le roman de Julian Barnes ouvert au pied du lit, les slips dans le panier à linge – va se dissiper. (J’ai été affreusement déçu par les slips des filles quand j’ai commencé à vivre en concubinage. Je ne me suis jamais remis de cette découverte : elles font comme les garçons. Elles se gardent leurs plus beaux dessous pour les jours où elles savent qu’elles vont coucher avec quelqu’un. Quant on vit avec une femme, les vieux slips Monoprix délavés, rétrécis, informes font soudain leur apparition sur tous les radiateurs ; vos rêves lascifs d’écolier, où l’âge adulte apparaissait vautré dans la lingerie fine à jamais, dans les siècles des siècles… ces rêves retournent à la poussière.)

Et voilà, deux coups de cuiller à pots et le sort du slip de fille est réglé.