Après avoir gouté les joies de la fête, des lumières de Noël, des mets succulents et délicieux installés sur la table, après avoir vu les étincelles de joie éclater dans les yeux de mon fils qui va sur ses quatre ans, après avoir tous ensemble, en famille fêté ces jours de bonheur, sans effusions et dans la bonne humeur, une nouvelle année commence. 2007 arrive tout doucement, s’installe et après les souhaits habituels et sincères adressés aux personnes que l’on aime, il va falloir affronter avec rigidité la corvée des souhaits dégoulinants et factuels des gens que l’on n’aime pas et leur servir des paroles que l’on ne pense pas, tout en recevant les leurs tout aussi hypocrites. Mais je suppose que c’est cela qu’on appelle le monde des apparences et les convenances, auxquelles je ne suis pas habitué et que j’essaie dans la mesure du possible d’éviter avec une constance régulière.

Pour moi, cette année sera l’année de papier, l’année de l’écriture, des sujets et des objets méticuleusement réfléchis, une année de changements en sachant toutefois que les “résolutions” que l’on choisit de respecter ne sont que des foutaises qui meurent avec les derniers jours de janvier. Le changement d’année n’est qu’un jalon qui permet de passer à autre chose, de faire tabula rasa des erreurs du passé et de repartir d’un bon pied.

A présent donc, tout recommence, les lumières de Noël s’éteignent, Monsieur Sapin va quitter la büche qui lui sert de piédestal et tout va redevenir normal. Enfin, je suppose.
Sobrement…
