Fabienne a les pieds froids, alors je lui dis de prendre un bain de pieds tiède (PAS CHAUD, BORDEL !) avec du gros sel dedans (dans l’eau, pas dans les pieds, il ne s’agit pas d’un court-bouillon).
Elle me dit qu’elle verra gnagna…. Et qu’elle prendra un bain de pied quand je me serais occupé de mon genou. Le truc, c’est que mon genou va très très bien.
Alors le soir venu, elle m’envoie un SMS pour me dire qu’elle est en train de prendre un bain de pieds CHAUD.
PFFFF.
Je lui dis TIEDE !!! Alors je lui demande si elle n’a pas des origines bretonnes, nan parce qu’elle est têtue la bougresse.
Elle me répond qu’elle n’est pas assez Bretonne pour être têtue, à quoi je lui réponds qu’elle est surtout trop Suisse.
Et puis bon, j’étais sur le trône, alors je lui dis.
Et pour ponctuer le tout, je lui envoie une photo de moi en train de lire “Lire aux cabinets” d’Henry Miller. Normal.
Elle me répond vous savez quoi ?
“HAN deux fois dans la journée ? Tu as mangé du chou OU BIEN ?”
Du coup, je me suis bien marré.
Elle aussi.
The Gumbo Variations
En 1991, j’ai découvert Franck Zappa. Quatre ans plus tard, il décédait d’un cancer de la prostate. Un choc pour moi qui espérait pouvoir le voir un jour sur scène. A la place, je me suis fait berner en allant voir un tribute à la Cigale peu de temps après sa mort. Ses premiers musiciens avaient mis en scène une sorte de parodie monstrueuse en se moquant ouvertement de l’homme qui les avait viré dans les années 70. Ils ont fini par se recevoir des canettes de bière à la tronche.
Le premier album que j’ai découvert de lui était Hot Rats, sur lequel on trouve hormis Willie the Pimp, un morceau de jazz-rock instrumental d’une force étonnante. Dans The Gumbo Variations, on entend toute une panoplie d’instruments, tous très indépendants et qui pourtant parlent d’une seule voix pour produire un tableau de plus de 16 minutes sur lequel j’adore me trémousser. Trois partie; saxo, violon et la virtuosité de Zappa à la guitare à la fin. Une batterie survoltée et une basse qui ne fait pas de la figuration. On entend également les claviers, loin d’être inutiles.
- Frank Zappa : Guitar, percussion, octave bass
- Ian Underwood : organ, clarinet, flute, piano, saxophone
- Max Bennett : bass
- Don “Sugarcane” Harris : violin
- Paul Humphrey : drums
- Harvey Shantz : Snorks
Quand on pense que ça date de 1969 et que rien de tel n’a plus jamais été produit à ce jour, on voit à quel point Zappa a su marier la musique sérielle et dodécaphonique avec le rock et le jazz. Je m’en étonne encore à chaque écoute. Attention, musique à haute teneur en folie douce et flexions des genoux (pas la peine d’attendre que ça chante, c’est juste instrumental).
[audio:http://theswedishparrot.com/ftp/The%20Gumbo%20Variations.mp3]
(La première fois que j’ai écouté ça, j’avais les cheveux longs, des bottes en daim et une chemise péruvienne, des merguez étaient en train de flamber dans la cheminée…)
Je me verrais bien…
En Armani…
Zenvironments
Un must dans le domaine de l’illustration… De toute beauté. A voir également la page Sketch.
Zenvironments par Zach Johnsen, via Au secours, j’ai un blog.
Un 27 mars
Cherchez le caban ! Cherchez le caban ! Cherchez le caban !
Non. Aujourd’hui Romuald* ne porte pas son caban mais sa veste en cuir. Agneau.
Et aujourd’hui je vais faire ça. Etre doux comme un agneau.
Même avec cette folle qui parle tout fort dans le train, ses cinq centimètres d’épaisseur de fond de teint sur les joues et son air de poupée de porcelaine défraichie.
Même avec Benjamin qui tous les jours de la semaine me demande comment ça va ? et à qui je réponds bien et toi ? et qui me dit invariablement “comme un (jour de la semaine, faites votre choix)”.
Même avec la chinoise du café d’en face qui décidément est vraiment aimable comme une porte de prison.
Par contre, si vous lisez un quotidien sportif, ne me demandez pas d’être gentil, et sortez de mon champs de vision. Ça, je peux pas. (quand je pense qu’on a cru me vanner en me sortant que le PSG était je sais pas quoi, non mais vraiment, ça me fait une belle jambe).
* (tiens, d’ailleurs, comment dit-on ? Romuald ou Romu-Ald ?)
CHK par LOT-EK ou l'art d'habiter un container
L’architecture, ce n’est pas simplement la beauté des formes, le grandiose et l’élégant, c’est également l’ingéniosité, la réponse à des problématiques sociales constituées par des questions de coût de construction ou d’espace.
Aussi, lorsque des architectes prennent les problèmes à bras le corps, ils dégotent parfois des trésors d’inventivité – malheureusement trop peu suivis dans leur développement. C’est dans cette perspective de détournement, de reconversion et d’habitabilité que le cabinet LOT-EK a conçu un habitat constitué de containers empilés, formant un ensemble d’une modularité exemplaire.
Alors si l’idée parait saugrenue a priori, c’est le moment d’aller faire un tour sur ce site (en cliquant à gauche dans LOT-EK Buildings > CHK Container Home Kit et de découvrir ce qu’on peut faire avec des idées et quelques bouts de ferraille. A méditer sérieusement.
Evidemment, ce site est d’une richesse incroyable, à ne pas manquer.
Via Noticias Arquitectura.
A la faveur de l'été
Pas encore publiées, oubliées dans un coin, voici quelques photos de l’été dernier d’un bout de la Bretagne rurale que je côtoie et comme je ne l’avais pas encore montrée. Paysages rudes entre terre et mer dans ce petit coin de Trégor, coincé entre l’Armor (la côte) et l’Argoat (les bois), terre de légendes et de croyances ancestrales… Continue reading “A la faveur de l'été”
Un 26 mars
Rien de tel qu’un lundi matin pour se replonger dans un quotidien absurde, dans lequel on retrouve tout ce qu’on déteste de pathétique dans les gens qu’on croise. Et que je suis pressé, et que je t’emmerde parce que je dois me dépêcher d’aller au boulot alors tant pis si je t’écrase sur le passage clouté, et que je papote à l’entrée de l’école avec mes copines de bac à sable. Eh ho !! On a changé d’heure ce week-end, il serait peut-être temps de passer à l’heure des étoiles !! Plutôt que d’avancer toutes les horloges d’une heure, j’ai juste avancé l’heure de l’alarme de mon réveil…
Mais ça continue de papoter, et puis j’entends parler de baptême, ah ben moi c’était la semaine dernière, il était drôle le curé, il faisait des blagues et des imitations !!! Et puis comme y’avait plein de gens de couleur dans l’église, il a parlé de toutes les religions. Désolé les filles, mais je vous laisse, il faut que j’aille lire les Mesnevi «. Allez ! Shalom !!! Décidément, on n’appartient pas au même monde, je vous laisse entre vous.
Moi je continue de faire briller les étoiles qui sont dans mes yeux… Dehors ça sent l’herbe coupée des premières tontes dans l’air frais d’un matin sans concession.
Fatboy
Vous n’avez jamais connu le luxe. Ce n’est pas une question, je vous le dis, c’est tout. Vous n’avez jamais connu le luxe parce que vous ne vous êtes jamais vautré dans Fatboy. Pour 300 CHF, goütez au luxe d’un énorme sac en polyester et élasthane rempli de microbilles de polystyrène (ici, on aime bien le pétrole). Voilà, maintenant, vous le savez, vous n’avez jamais connu le luxe.
Fatboy
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