Quand la viande prend place dans les galeries, on arrive bien loin d’un Francis Bacon (sans jeu de mot) inspiré, et ça en devient presque comique.
Via Another Company.
Coquille vide faite de souvenirs
Quand la viande prend place dans les galeries, on arrive bien loin d’un Francis Bacon (sans jeu de mot) inspiré, et ça en devient presque comique.
Via Another Company.
Quand la viande prend place dans les galeries, on arrive bien loin d’un Francis Bacon (sans jeu de mot) inspiré, et ça en devient presque comique.
Via Another Company.
5 janvier 2006, je suis en train de remonter la mezzanine, c’est infernal, il faudrait au moins être 3 pour monter ce bazar. Les vis sont à moitié serrées pour éviter le jeu, mais certaines d’entre elles sont à peine emboîtées. Je tiens les deux montants à bout de bras en prenant mon souffle, je regarde au dessus de moi pour voir si tout tient bien et soudain, je vois la traverse tomber directement sur mon visage. A ce moment là, j’ai pensé tout lâcher et me tirer, mais je risquais de tout faire tomber. Résultat des courses, j’ai quand même tout fait tomber quand je me suis pris le nez des deux mains; je venais de me prendre la traverse en plein dessus dans un bruit mat et grossier d’éclat de bois.
J’ai dü perdre un bon demi-litre de sang, la moquette s’en souvient. Vacillant sur mes jambes, je me suis mis à chialer en criant “Bordel !! Ça fait maaaaaaaal !!! Décrire cette douleur est impossible, mais c’est à l’extrême opposé d’un orgasme. Urgences, radios, le verdict est net: fracture transversale des os près de leur extrémité, avec petits décalages des fragments. Pendant quelques jours, j’ai eu un air canaille de boxeur avec mon pansement en travers du tarin. Résultat, une belle cicatrice (ben oui, fracture ouverte, quand-même) et un beau nez busqué en contrepartie.
L’ORL a été net, je n’avais pas de déviation de la cloison nasale. Pour récupérer la forme d’avant, c’est soit j’attends et ça se recolle tout seul avec 80% de chances que ça reste comme ça, soit je passe sur le billard, deux jours d’hôpital avec des mêches dans le nez. J’ai refusé.
Aujourd’hui, j’ai un nez que je ne reconnais pas, modifiant légèrement la perception que j’avais de mon visage. Il faut croire que c’était écrit. Mektoub.
Michael Rauner est parti faire le tour des lieux mystiques de la Californie dans une sorte de voyage ésotérique, révélant ainsi l’âme d’un des Etats d’Amérique les plus fantasmatiques qui soit dans une démarche quasi ethnographique. Un travail surprenant, haut en couleurs et une vision éclairée sur le sujet qui a donné naissance à un livre écrit par Erik Davis: The Visionary State: A journey through California’s spiritual landscape.
A voir aussi sur le site du Center for Land Use Interpretation, l’incroyable base de données sur le paysage des états (The Center for Land Use Interpretation’s Land Use Database) et l’American Land Museum.
Film parfaitement moyen, rythme particulièrement lent, prestations d’acteurs à peine passables, malgré une Meryl Streep grandiose comme toujours, j’ai tenté de rentrer à fond dans le film mais ce fut compliqué. Par contre, le personnage principal de ce film, Andrea, à plusieurs reprises, porte un petit accessoire qui a retenu mon attention.
Un moleskine !!! (Je signale cet excellent article sur Wikipedia puisqu’en l’occurrence, c’est moi qui suis l’auteur de la traduction – gnark).
Quand le musicien devient fou, la partition vole en éclat. Le pire dans tout ceci, c’est que c’est jouable… Je me souviens avoir eu entre les mains les partitions du Samstag aus licht de Karlheinz Stockhausen et j’avoue que ça avait quelque chose de poétique.
Chez Dark Roasted Blend.
Sorti dans le vent sans vraiment me rendre compte qu’il faisait déjà jour, je me suis soudain aperçu que le vent soufflait fort, trop fort et à peine avais-je marché cinquante mètres que déjà je commençais à avoir mal au crâne, les oreilles en ont pris un coup. Ça m’apprendra à aller chez le coiffeur en pleine saison des cyclones.
J’aurais pu demander de me faire coiffer encore plus court, mais disons qu’après je risquais d’exposer la peau du crâne aux intempéries, et puis après tout, c’est juste histoire de changer de tête quelques temps, de marquer une pause, de se faire beau et propre et d’en profiter. Il paraît que ça repousse de toute façon. Continue reading “Wide open”
Les Hollandais osent. Lorsqu’il leur vient une idée délirante, ils font appel à des visionnaires, à des génies, à des personnes qui se montrent inventives et se donnent les moyens de faire ce qu’ils veulent. C’est dans cette optique qu’a été construit le Netherlands Institute For Sound And Vision, équivalent de l’INA.
Sa grande originalité, mis à part une architecture incroyablement inventive dans les intérieurs et son aspect faisant penser à une grande cathédrale dédiée au Dieu Télévision, c’est cette incroyable façade, ayant également par son aspect quelques similitudes avec une immense construction vitraillée. C’est le designer graphique Jaap Drupsteen qui a composé cette immense mosaïque de verre avec des images floutées de la télévision néerlandaise, donnant une incroyable impression de légèreté à l’ensemble, construit sur des pieds de béton et l’étrange sensation que le bâtiment est comme mu par une force lui conférant vitesse et mouvement.
De superbes photos signées Iwan Baan sur Plataforma Arquitectura.
Une réalisation des architectes de Neutelings Riedijk.
Une de mes plus belles émotions musicales a été ma rencontre avec Nusrat Fateh Ali Khan, que j’ai découvert de manière confidentielle pendant un cours de Mohamed Hassen Zouzi-Chebbi (que je n’ai jamais entendu personne appeler autrement que Zouzi) à Paris VIII.
J’aimais ces cours où l’on pouvait écouter des poèmes en arabe et même si la plupart d’entre nous n’y entendait rien, on ne pouvait que s’émouvoir devant la diction tempérée de l’homme à la chevelure rousse hirsute et face à la beauté de cette langue qui chantait à mes oreilles. C’est dans ce cadre que j’ai découvert le maître du qawwali. Et là, je vous laisse écouter Haqq Ali Ali, qui se passe de commentaires…
[audio:http://theswedishparrot.com/ftp/Nusrat%20Fateh%20Ali%20Khan%20-%20Qawwali%20-%20The%20Vocal%20Art%20of%20the%20Sufis.mp3]