Elle photographie les stars, de Sinead O’Connor à Björk en passant par Captain Beefheart, avec une petite histoire pour chaque photo.
Divide
Un sujet + quatre mains + quatre appareils photo = un photoblog sublime.
Divide.
Rebekka Guðleifsdóttir
Derrière ce nom imprononçable et impossible à écrire se trouve une artiste virtuelle absolument géniale. Photographe et vidéaste, cette belle islandaise a passé une grande partie de sa vie en Floride. Découverte sur Flickr, manie à merveille l’art de l’autoportrait et cultive une image d’excentrique animée par les forces telluriques d’un imaginaire islandais très fort, emprunt d’icônes vikings dont elle sait aussi extraire des ambiances subtiles lorsqu’elle photographie ne serait-ce qu’une fleur ou un poney. Un univers très fort à découvrir.
D'Orsel et Livingstone
Un morceau de Paris, les rues D’Orsel et Livingstone, Reine, Dreyfus, Moline, des noms qui résonnent dans ma tête comme autant de souvenirs d’enfance, les pigeons au pied de la butte Montmartre, le vieux funiculaire… Un Paris qui a parfois des couleurs et des ambiances d’une ville du sud…
Un dernier jour avant l'après
C’était le jour d’avant l’après – un jour apparemment banal alors que le soleil brillait et dehors le vent balayait les pétales roses des pruniers – tapissant les rues, les trottoirs et les caniveaux de tâches roses – neige souillée de parfum de printemps – règne un parfum d’insouciance et personne ne semble se douter que demain, déjà, ce sera l’après – déjà ce sera une nouvelle ère, certainement sombre. J’essaie de ne pas y penser, j’aurais toute la journée de demain pour y penser – et je vais ressortir quelques vieux livres que j’avais l’intention de jeter pour en faire des lieux de conversion – écrire sur les mots, entre les lignes, peindre, rêver un peu – déposer des couleurs sur les mots des autres… Faire un rêve de couleurs – de pétales de sakura (桜) volant au vent léger – sur mon visage aux yeux fermés.
Photo © Christophe-
La ballade de la mer salée
Je ne le retrouvais plus. J’avais acheté le second tome des aventures de Corto Maltese et il s’était perdu. Aujourd’hui je l’ai entre les mains et je découvre un homme torturé et sans états d’âme, Corto à bord du catamaran de Raspoutine devient pirate des mers australes. Je n’ai jamais lu les bandes dessinées d’Hugo Pratt (Un Italien avec un nom breton ?) et je me demande bien pourquoi.
Un peu la classe ce mec quand même…
Rimadesio
Rimadesio est un concepteur d’intérieur italien spécialisé dans les coulissements… On verrait bien tout ça chez nous.
Avec vue sur l'amer
Il y avait un peu de monde dans les rues. Je n’ai plus rien écouté, je me suis fermé comme une huître et les autres parlaient – parlaient sans arrêt – rien ne passait – on a dû me parler d’un anniversaire, mais je n’ai pas écouté, je n’aime pas écouter les sinistres conversations qui s’épuisent dans les ténèbres – les mots qui ne s’inscrivent nulle part – qui flottent dans l’Ukiyo-e pour finalement ne jamais redescendre. Il faisait très chaud, certainement, je crois me souvenir, mais surtout il faisait nuit. A Paris – une rue perpendiculaire à la Seine et qui part de l’île Saint-Louis – des boutiques luxueuses mais éteintes à l’intérieur desquelles on a parfois l’impression de voir des ombres flottantes – signes de vies imaginaires où l’on voit tout en noir et blanc – résidus d’activités de journées bruyantes lorsque les vêtements collent sur la peau comme – comme je ne sais pas – des gens dont on aimerait bien partager la vie ne serait-ce que quelques instants – ou toute une vie…
[audio:http://theswedishparrot.com/ftp/TM%20Juke%20-%20Just%20For%20A%20Day%20(Sunday).mp3]
Café de l’Atelier, rue d’Orsel
J’étais assis à la terrasse d’un café. Il faisait vraiment très chaud – dans cette nuit parisienne et bruyante – des fanatiques quelconques devaient crier pour je ne sais quelle raison – je m’en fous – et… le temps s’étire comme dans ces moments où l’on est plongé dans un livre – tout à coup – plus rien n’existe autour et on est plongé dans une dimension sans dimension – le temps de l’horloge s’arrête et un autre prend sa place…
Théâtre de l’Atelier, rue d’Orsel
Je me sens bien – j’ai mal – je ne sais pas – où est-elle ? Qui… Combien de temps ? Impossible à dire – des années et des lumières – un poème en forme de grâce – les yeux grands fermés – des mots qui s’entrechoquent – je suis saoul ? Non pas encore – attends encore un peu – il faut que je bouge… Comment ça ? Oui il faut que je me remue, je ne peux pas rester là comme ça sans bouger mes jambes commencent à fourmiller mon corps s’emballe j’ai chaud je suis excité je bouge dans tous les sens je me sens agité et perclus de micro-douleurs enfantines bègues stridentes et surannées pour me soigner je pense à autre chose bon Dieu je suis excité c’est quoi comment ça tu ne le sais pas ? Si bien sur je sais ce que c’est… Grand impatient va ! – oui – et alors – je ne suis pas là – je ne suis plus là… tu ne m’as pas appelé – je ne t’ai pas entendu – tu ne m’as pas attendu – ta voix !! Où es-tu…
Tu as filé.
Et je suis là… un peu triste… mauvaise journée – non, c’est pas ça – mais c’est un tout – l’impression que rien ne changera – je ne sais pas – je suis fatigué là et je n’ai pas envie de penser.
Il y avait un peu de monde dans les rues. Il faisait vraiment chaud. J’étais assis à la terrasse d’un café.
Water for mind
Le blog centenaire
Non, ceci n’est pas le blog du doyen de l’humanité mais un blog vintage, reprenant des photos américaines de la première moitié du XXè siècle. Loin d’être uniquement une collection de clichés empilés, chaque photo est expliqué, replacée dans son contexte et l’histoire des gens y devient attachante. Une belle découverte.
Ce n’est pas tout. Juste à côté, il y a Ghost Cowboy, un blog racontant des vraies histoires de l’Ouest américain naissant, au XIXè et au début du XXè siècle.
Via Heading East.