Le set est présenté comme contenant les pires constructions de New-York. Point de vue tout à fait subjectif. Personnellement, je trouve que ça ne manque pas d’inventivité et pour une fois, on y voit un New-York au naturel, non surfait dans des habits de fêtes et parfaitement dénudé. Un mythe qui s’effondre, car les mégalopoles n’ont pas toujours le sens de l’harmonie, et finalement, ce sont ces aspects-là, les pires, qui révèlent l’essence d’une ville.
Le pèlerinage du voyageur moderne
Kahunna est un site superbe sur lequel Kolby Kirk nous fait partager ses photos de voyages, ainsi que ses superbes carnets. A y regarder de très près, ça donne vraiment envie de partir en voyage avec de quoi écrire, le tout, dans un superbe écrin. De quoi passer y quelques heures. Gros coup de coeur.
La loi de Parkinson
Cyril Northcote Parkinson était un monsieur qui à mon sens a dit une connerie de réactionnaire, laquelle s’est vite transformée en vérité apodictique. La loi de Parkinson tient en ces termes:
The work expands so as to fill the time available for its completion.
Le travail se dilate de telle manière qu’il remplit le temps disponible pour son achèvement.
En me référant à l’article de Wikipédia, il semblerait que cette pseudo-loi soit relative à l’augmentation exponentielle du nombre de fonctionnaires dans l’administration britannique, et je finis par trouver une référence qui tout à coup m’ouvre un horizon:
L’un des corolaires de la loi de Parkinson, c’est que, dans toute situation administrative, on peut économiser périodiquement 20% du temps. La loi de Parkinson est aussi utilisée pour évoquer un dérivé de la loi originale en rapport avec les ordinateurs : « Les données s’étendent jusqu’à remplir l’espace disponible pour leur stockage » ; acquérir davantage de mémoire encourage l’utilisation de techniques gourmandes en mémoire. Il a été observé qu’entre 1996 et 2006 l’utilisation de mémoire sur des systèmes évolutifs a tendance à doubler à peu près tous les 18 mois. Heureusement, la quantité de mémoire disponible pour une somme donnée a également tendance à doubler tous les 18 mois (voir loi de Moore) ; malheureusement, les lois de la physique nous assurent que la deuxième loi ne pourra pas se vérifier indéfiniment. La loi de Parkinson pourrait être davantage généralisée comme : « La demande pour une ressource s’accroît toujours pour correspondre à l’approvisionnement de la ressource » (s’apparentant alors à la loi de Say).
Derrière tout ce blabla purement théorique, lorsque j’ai lu cet énoncé de la loi de Parkinson, je n’ai pas pu faire autrement que de rapporter ce principe à l’information, et particulièrement à la société de l’information. Le fait est qu’aujourd’hui, nous vivons dans un contexte social où l’information a été imposée comme un besoin, et comme on le sait parfaitement, tout besoin est naturellement créé par la fonction.
La société de l’information est une sorte de niche dans laquelle on met beaucoup de choses, à travers les médias, à travers toute l’information à laquelle nous avons accès au travers de canaux multiples, que personnellement j’appelle l’intelligence en réseau.
Cette société se nourrit d’un vide qu’elle n’arrive pas à combler, parce qu’il n’y a pas suffisamment de substance pour le remplir. C’est la raison pour laquelle le journal télévisé a quasiment une durée fixe, et qu’elle ne varie pas en fonction de l’importance de l’information ni en fonction de sa densité. Un journal de 30 minutes un jour où il ne se passe rien sera rempli de futilité qui, comme nous l’avons déjà dit ne sera pas de l’information mais de la donnée brute.
L’information se dilate pour remplir l’espace qu’on veut bien lui accorder, on remplit cet espace avec du vide informatif, de la donnée “Jean-Pierre Pernaud“, du reportage sur la disparition des perdrix en baie de Somme ou sur les magouilles maritales du couple présidentiel. Une semaine sans information et on se rend compte qu’on n’a rien manqué, un peu comme dans les Feux de l’amour. Continue reading “La loi de Parkinson”
New York City Photobloggers
Le meilleur des photobloggers new-yorkais se trouve ici:
New York City Photobloggers
Photo © infrangible
Wouter Stelwagen
Wouter Stelwagen saisit l’essence de la ville et de la campagne dans une démarche qui rapproche ces deux aspects diamétralement opposés. Une photographie simple et superbement mise en scène, montrant la ville dans ce qu’elle a de plus simple et de plus sobre…
Chaîne de transmission
A l’invitation de Got, voici mon desktop. Comme on peut le deviner en me connaissant un tant soit peu, pas de fantaisie, pas de couleurs, pas de choses inutiles, et surtout rien qui entrave le bon fonctionnement d’une machine, laquelle, selon mes exigences, doit fonctionner au maximum de ses capacités.
J’utilise donc un Windows XP Pro SP1 dont on peut voir qu’il est protégé par une vieille version de Kerio Firewall et un vieux McAfee VirusScan, la concession à la modernité se limitant à l’utilisation d’un OS stable et fonctionnel.
Quelques raccourcis utiles, mais pas trop, des icônes Quick Launch et c’est tout. Le fond d’écran est une photo de l’horizon embrumé sur la mer Egée, d’Hiroshi Sugimoto, une photo épurée et superbe.
J’ai une conception utilitariste d’une machine, et elle n’est face à moi que pour répondre à un ensemble de besoins.
Je passe la main à qui le veut…
Rodolphe Simeon
Rodolphe Simeon ne photographie que des visages, des corps, dans une sorte d’esthétique soutenue qui à première vue semble particulièrement travaillée. Mais au-delà des histoires qu’il nous raconte, se trouvent des univers dérangeants, des mises en scène cruelles et transgenres, même lorsqu’il descend dans la rue pour photographier les sans logis.
Attention, certaines images peuvent choquer.
Cimetière du néon
A Las Vegas, – il n’y a que là-bas qu’on peut voir ça – existe un musée des enseignes lumineuses au néon abandonnées, le Neon Museum.
Un contributeur de Flickr en a fait un set de photo très intéressantes, nous replongeant dans l’univers de la nuit et des rues illuminées.