Les Salines de Petit Village – Île d'Oléron

Il existe sur cette île de nombreuses salines, qu’ailleurs on appelle également marais salants. La mer s’engouffre via des chenaux dans les terres et le long parcours permet à l’eau de mer de s’évaporer, laissant sur place le sel de mer, cuisant la terre et lui donnant ces teintes rouges si caractéristiques. Un moment de douceur sous un climat rude, des couleurs magnifiques et l’odeur du sel qui flotte dans l’air, c’est l’ambiance que l’on trouve à Petit-Village, sur l’Île d’Oléron.

Salines de Petit Village

D’autres photos à proximité de celle-ci sur Flickr.

Une chose

Je me suis déjà posé la question de savoir ce que je regardais en premier chez une femme. Ce que j’aime, c’est certain, c’est le décolleté, la peau sans relief qui parcours la poitrine, la naissance des seins, l’endroit le plus charnel de la planète.

L’hiver est mon ennemi.

Musique indéfinie

Tandis qu’hier j’étais tranquillement dans le métro avec mon fils, me dirigeant vers le centre de Paris, un petit bonhomme est monté dans la rame avec un caddie dans lequel se cachaient un ampli, un lecteur MD et une pédale de réverb’. Il a allumé son matériel et a enquillé une sorte de rap reggae truc en hindustani… Imaginez ma tête. Surtout lorsqu’il a ensuite chanté le tube moldave du groupe O-Zone, toujours dans cette langue qui sonne comme un vieux téléphone. Un moment inoubliable d’anthologie à écouter religieusement…

[audio:http://theswedishparrot.com/ftp/paki.mp3]

le chariot du paki

Brouillardises

Mardi matin, il fait brouillard. Je sors comme endormi, entouré de coton, la nuit est encore dans les parages. Sur la quai, je retrouve la même brune aux cheveux courts que j’ai vu la veille au soir, tard, tandis que je rentrais du boulot en voiture. Elle m’intrigue, je m’approche doucement pour la regarder. Elle porte comme de grandes chaussettes dans ses bottes, un jupe courte et un cardigan. Elle fait partie de ces gens qu’on prend un malin plaisir à dévisager et qui apparemment aiment ça. En plus de ça, elle achète Libé. Tout ce que j’aime chez une femme. Un peu plus loin, une lycéenne, guère plus, fait voler ses bouclettes. Petit visage d’ange, va ! Je rencontre la voisine du dessus, et même elle, dans les ténèbres du quai a l’air désirable, avec ses hanches larges. Tout le monde me semble beau, ce matin, surtout les femmes, des jours comme ça, on se croirait au paradis. Par contre, dans le train, je n’ai à faire qu’à des têtes ahuries, des gens laids. Il y a un type en face de moi qui écoute une cassette dans son walkman (je ne savais même pas que ça existait encore), et cet abruti se cogne la tête lorsqu’il se lève pour sortir. Un “putain” léger et étouffé sort de ses lèvres pincées. Dommage, connard, t’avais l’air d’être un beau gosse. Ça devient trash dans ma tête, ça se bouscule, je suis comme pris par un vertige malfaisant, quelque chose qui me donne envie d’afficher un sourire cynique. Je dirais même sardonique. Pas de lecture ce matin, juste de la musique, bien fort, entre les oreilles. Dans le métro, une femme plus toute jeune, porte des résilles fins, de couleur rouge sur ses mollets musclés. Elle avait pourtant quelque chose de sympathique avec son petit nez en trompette. Et puis un coup de téléphone rompt le charme tandis que j’étais en train d’attendre qu’une petite rouquine se retourne et me montre son visage.

Je me suis retrouvé ensuite sur l’autoroute, en direction d’Amiens. Il faisait encore brouillard, encore plus, une vraie purée de merde en boite de concentré de tomate de merde de brouillard. Un truc à découper au couteau à merde de brouillard.

Au retour, les paysages étaient fantastiques, couleurs chatoyantes mordorées, éclatantes sous le soleil rasant du soir. Plus de brume, juste de beaux paysages vallonnés, des champs à perte de vue, une palette de couleurs inédites… Merde la Picardie, c’est peut-être un pays de bouseux, mais vache que c’est beau. C’est seulement l’automne qui fait ça ? Ce n’est peut-être que moi qui me fait des idées.

Des lettres partout

Une fois n’est pas coutûme, voici quelques liens concernant le design et la typo. En premier lieu, voici une perle, le blog du vintage. Amoureux des vieux tubes de Sim et de Patrick Topaloff, passez votre chemin. Ici on donne dans l’illustration et la déco qui reprend des thèmes rétro et des illustrations vieillottes, mais rien de plus moderne. Ensuite, Type Together et Fontsmith deux sites dédiés aux polices typographiques. Un studio graphique: Smeltery, Usine de Fontes où l’on trouve de très belles polices gratuites qu’on peut tester avant d’installer. Et pour finir en beauté, un petit jeu en flash basé sur une ligne que vous construisez vous-mêmes: Line Rider (Via Ink). Et toujours sur Ink, un billet passionnant, plein de ressources, sur la typographie interactive.

Flugabwehrkanone Türme

Je vais vous parler des Flugabwehrkanone (FLAK) Türme, c’est-à-dire (pour les 3 ou 4 d’entre vous qui ne sont pas familiers avec la langue de Goethe), des tours de DCA (défense contre-avions), vestiges des première et seconde guerres mondiales et qu’on retrouve un peu partout en Allemagne et en Autriche.
L’architecture d’une FLAK Turm est très particulière: une tour carrée en béton armé renforcé portant au sommet, à chacun de ses angles, une plateforme ronde, où était posé un canon. Certaines tours ont une forme octogonale et portent autant de plateformes.
Le problème avec certaines de ces tours FLAK, c’est qu’elles se situent au cœur des villes et qu’étant donné leur structure, elles sont indestructibles (puisque conçues pour résister aux bombardements). Et, il faut dire ce qui y est, elles sont très laides et rappellent des souvenirs peu agréables. Avec les années, certaines tours sont devenues des attractions touristiques, comme celle d’Augarten à Vienne (voir photo ci-contre) ou celle de Wilhemsburg à Hambourg.

Il existe à Vienne dans le quartier de Mariahilf une FLAK Turm qui a été reconvertie en “Haus des Meeres” (maison de la mer), un vivarium où on peut admirer des requins à pointes noires, des alligators et des tortues de mer. Si vous passez à Vienne, n’hésitez pas à aller visiter cette FLAK Turm, pas nécessairement pour les requins, mais simplement pour le choc de voir cette construction massive plantée comme une grosse verrue grise au milieu du charmant parc Esterhazy – et pendant que vous y êtes, profitez-en pour goûter, dans un des nombreux cafés de la ville, la tourte du même nom (càd la tourte Esterhazy, pas la FLAK tourte, hein !)

PS: pour en savoir plus sur les FLAK Türme de Vienne

Blattschnitte de Natalie Czech

Découverte sur BLDGblog, Natalie Czech utilise le vide post-industriel, la perfection géométrique de paysages ravagés par la main de l’homme pour en tirer toute la substance esthétique et le relief.

Elle parfait sa démarche en ne faisant que recycler des images disponibles librement sur Internet pour la composition de ses toiles. Un monde vu d’en haut, un verticalité effrayante qui n’est pourtant que le reflet de ce qui nous attend.

Minimalisme

Je ne sais plus par où commencer. L’impression de redécouvrir Internet et des milliers de choses qui trainent des tous les coins. Tout d’abord, je suis comme tombé en extase devant ces préfabriqués. Inhabitat est un blog spécialisé en architecture, avec une section entière dédiée au préfabriqué.
New Minimalist Houses: Un livre sur les habitations minimalistes par Anja Llorella Oriol chez Collins Design.
Gisue Hariri y Mojgan Hariri: Deux soeurs architectes, Belmont House – Belmont, California
Subtopia: un blog qui se définit lui-même comme A field guide to military urbanism…
Moonriver: Night Traveling, Day Dreaming, while Mapping my Escapisms, Tracing Love
Overshadowed: un traitement de la photo très particulier, des ambiances sombres…

L'écrivain d'Amérique du Nord

Lors de mes lectures d’été, je me suis pris une claque en lisant la préface que Joseph Kessel a écrit pour l’édition française de des souris et des hommes de Steinbeck. J’ai eu tout à coup l’impression de prendre en pleine figure une évidence, des mots simples qui expliquent ce qui m’attirent tant chez ces écrivains américains.

Certains auteurs de l’Amérique du Nord disposent d’un secret impénétrable.

En trois pages, Kessel nous dit ce qu’il en est, nous explique ce secret…