Quand on voit certains lieux de travail, on se dit que… Je ne sais pas. Mais je suis certain qu’il y a matière à réflexion. Plein d’autres sur TutorialBlog.
Nihil vacuum sive sine signo apud Deum
Rien n’est vide ou dénué du sens de Dieu…
Disons les choses simplement. J’ai fait n’importe quoi, je ne sais pas ce qui s’est passé, mais ma mise à jour de WordPress a complètement dégénéré. Problème de conversion de charset à cause d’un fichier effacé, mal reconfiguré, etc. J’ai pris le temps de corriger les caractères viciés à la volée, tenté de réimporter au coup par coup, avec un succès mitigé. Je vais devoir tout refaire petit à petit, doucement, en prenant mon temps, mais rien ne presse, j’ai appris que le temps était une donnée volatile. Je n’ai qu’un seul regret, c’est que je ne pourrais pas remettre les commentaires passés, ce qui fait un peu la vie de ce blog.
Une version allégée donc, avec moins de choses, moins de fioritures, moins de moi, moins de pathos aussi. Plus d’autres choses, il faut bien compenser.
Parce qu’écrire est quelque chose d’ancré en moi, que je ne peux me dévoiler comme je l’aimerais et que j’ai des milliards de choses à accoucher sous peine de m’empoisonner le sang, j’ai décidé de déplacer mes écrits intimes ailleurs, dans un autre lieu, à l’abri des regards, dans une niche sombre, exempte de toute présence. La chaleur les prendra peut-être un jour.
Josef Hoflehner
Josef Hoflehner fait partie de ces photographes qui transcrivent des ambiances particulières, comme des songes, tout en les magnifiant. Les sujets sont parfaitement mis en scène, et même lorsqu’il photographie Paris, il lui donne des reflets qu’on ne lui connaissait pas.
Un photographe transcendantal.
Via MoonRiver.
Carrelets sur ponton
Ce n’est pas forcément évident, mais tous les poissons ne se pèchent pas de la même manière. En l’occurrence, le carrelet, ou plie (cet étrange poisson plat aux yeux décalés ressemblant fort au turbot) ne se pêche pas en pleine mer, mais le long des côtes ou dans les estuaires, et au moyen d’un… carrelet.
Icône des côtes girondines et de la Charente Maritime (ce lien est vraiment très intéressant à tous points de vue), la carrelet est une cabane en bois construite sur pilotis, dans laquelle se trouve une machinerie permettant de relever un immense filet carré (carrelet) dit soulevé, retenu par des filins.
Le carrelet est aussi pour de nombreux photographes un sujet inépuisable, mais aussi un lieu rêvé pour les amoureux des pilotis et de ces étranges cabanes accrochées aux falaises, ou élevées sur les longues plages royannaises.
Photo © AypeeFoto
Meta brindilles VII
Hotel QT
Ridgemont Typologies – Mark Luthringer
Hakan – gros coup de coeur…
Easton Chang
Daniel Blom
LampLamp
Tiny island chez MoonRiver
Emili Ana design studio – pour les airs
Unsinnimage – Porno chic ou pas, voire vulgaire
Vallées sèches
En faisant un tour du côté de Dark Roasted Blend (qui n’est jamais avare de photos époustouflantes), j’ai découvert des paysages étonnants : les vallées sèches de l’Antarctique. Dans tous les liens proposés par cet article, on découvre des paysages grandioses et des curiosités.
- Антарктика, Путешествие в Сухую долину
- The Dry Valleys of Antarctica
- Landforms
- Et une superbe présentation sur le site du Washington Post.
Bibliochaise
Question à deux sesterces : Quel serait le meuble le plus utile à un bibliomane paresseux ? La réponse est : la bibliochaise, bien sûr. Pas la peine de chercher dans un dictionnaire, ça n’existe pas. Par contre, ce fauteuil bardé de 5 mètres linéaires dédiés à la bouquinerie existe lui bel et bien. Voici un bien bel objet destiné à passer de longues soirées d’hiver bien entouré. Par contre, il faut se contorsionner pour faire son choix. Ne manque plus qu’un petit frigo.
Russell Lee
Kan an Dour
Etrange titre pour ce billet qui sera le dernier de la journée, de la semaine et du mois aussi – un coup de Google et vous serez fixé sur sa signification. Plusieurs choses, en condensé et sous une forme que certains connaissent déjà puisque par tradition, je m’expose toujours un peu à la veille d’une pause sur mon blog, ce qui n’était pas arrivé depuis le mois de juillet 2006. En effet, je prends des vacances, histoire d’écluser mon solde de congés toujours repoussés à cause d’une charge de travail intense, d’objectifs cruciaux et de délais raccourcis. Pendant toute une semaine, je vous libère de ma présence, je vous laisse respirer et par la même occasion, je pars dans ma retraite le coeur léger, je me dirige toujours à pas de velours vers cet océan qui est le mien, dont j’ai acquis depuis bien longtemps les titres de propriété imaginaires, la saveur et l’odeur, je me suis tout approprié.
J’emmène avec moi mes carnets, ma colle et mon cutter, mes petits bouts de papier à coller, les livres que j’ai du mal à terminer et d’autres que je n’ai pas encore lu, j’emmène avec moi aussi de quoi écrire, mon cahier de brouillons, mes stylos Pilot V7 et V10, un petit univers en forme de carton cubique, mon appareil photo et quelques fioles pour ramener avec moi du sable, de l’eau de mer, des cailloux, de la terre…
Je pars, je vais me reposer, en pensant à l’intensité de tout ce qui s’est passé ces derniers temps, en me permettant d’y penser très fort, et je serai ici principalement et là aussi pour rêver. Oui, je sais, c’est idyllique…
Je serai de retour dans une France qui aura un nouveau (pas une nouvelle) Président de la République.
Sur ce, je vous tire ma révérence…
Soheil Azzam
Peter Gabor rend un hommage touchant au graphiste suisse Soheil Azzam, multi-instrumentiste de l’image et de la lettre, de la calligraphie et du logo. Un univers riche et serein, emprunt d’une poésie rare, dont on peut apercevoir quelques bribes sur son site, Tchenwang ainsi que sur la galerie créée par Gabor.