Celui qui ne savait pas

Qui ne savait pas quoi ? Qui ne savait pas quoi dire, qui ne savait pas où il en était. Certes les enjeux d’un blog restent d’une toute relative importance, mais il faut savoir que pour moi, mon blog est comme une deuxième peau. C’est un rideau de fumée que je jette aux yeux du monde pour éviter de trop me dévoiler. Etrange attitude quand on sait tout ce que j’ai dit à propos de moi. Pourtant, ce n’est pas l’envie qui me manque de parler de moi, de faire comme certains, de prendre la monde entier à parti et de me dévoiler. Entre ce que je fais découvrir de mon univers, ce que je n’ai pas envie de dire parce que je ne veux pas laisser trop la porte ouverte à des personnes qui n’ont pas à venir fouiller ma vie, et ce que je ne veux pas dire car cela requiert une certaine discrétion aux yeux de ceux que je connais et qui semble plus facile à dire à des personnes qu’on ne connait pas suffisamment pour que cela impacte leur vision de votre personne (je reprends mon souffle), entre tout cela, je ne sais plus où se situe mon écriture.

Le Scintillement

J’ai séduit une partie de mon lectorat en révélant certains aspects de ma personnalité qu’on dit parfois complexe, alors qu’il me semble n’être qu’immanence, en jetant en patûre aux brebis égarées des morceaux de mon écriture, aux choses imaginées que j’ai pu dire, et aujourd’hui, je ne dis plus rien. Je continue d’écrire, certes, mais dans une certaine mesure, et pas publiquement. Ce rapport au lectorat me manque, et l’envie de renouer avec le plaisir de partager un peu de ceci avec vous me donne des fourmis.

Le fond existe, mais je me demande encore comment mettre cela en valeur. Il existera toujours un gouffre entre ce que je désire et ce qui est réellement et ce qu’il est possible de faire.

Il sera question d’un huîtrier, de deux lecteurs divergents, d’un Bartleby déguisé en ange de la mort, d’un voleur de rêves et d’autres personnages encore.

Je n’ai pas le droit de garder tout ça pour moi…

Yvonne Todd

Nous parlions du répugnant en art dernièrement. Yvonne Todd a une démarche assez particulière qui ne saute pas aux yeux, mais après une lecture approfondie, on finit par comprendre qu’elle tourne autour du répulsif et de l’enlaidissement en frisant parfois l’indécent. Au premier abord, on est littéralement rebuté, et puis on finit par comprendre que tout ceci est finalement bien difficile à démêler et parfois, pas toujours cohérent.

Yvonne Todd

Via PCL LinkDump

Multilog

On ne le sait peut-être pas, mais la tendance est à la réduction de l’espace et à la simplification de l’habitat.

mhch.jpg

Un univers envoûtant, celui des ruines fictives de mondes fictifs. Trouvé sur BLDGBLOG.

fictional-ruins-from-fictional-worlds

L’architecture très spontanée et volontairement déconstruite de Siteenvirodesign pour Best. Via Andreas Angelidakis.

best

Havaleena, un bouquet de lampes très design, très reposant, par Tayo, via MoCo Loco.

havaleena

Chicago by night

Lucas, que je connais depuis longtemps maintenant, nous emmène en quelques clichés magnifiques (qui mériteraient d’ailleurs des formats plus grands) au travers de l’Amérique lumineuse, dans la ville des mille vents. Recommence quand tu veux…

Chicago by night

Motel Hell

Le titre dit tout: Tacky and trashy Motel postcards of the 1950’s, 60’s and 70’s. Forgotten places lost on the roads that time forgot. Et honnêtement, ça vaut le coup d’oeil. Les lecteurs de Motel Blues de Bill Bryson y retrouveront certainement l’ambiance surannée des motels des bords d’autoroute. Via Coudal.

Motel Hell

Bsimple

Voici ce qui s’appelle soi-même de la photographie conceptuelle. Né d’un univers onirique terrifiant, le rendu et la composition font froid dans le dos, donnant à croire que la simple perception des choses n’est induite que par une altération de la réalité. (la photo ci-jointe est tirée de la série crowd et n’est pas tellement représentative du travail de la série la plus impressionnante: shout).

Misha Gordin via Imagination.

Bsimple

Les étincelles de Tokihiro Sato

Les clichés de Tokihiro Sato ont quelque chose de magique. La nuit scintillante et la neige sublimée sont exprimées ici avec un procédé que je n’arrive encore à comprendre, mais il semblerait qu’il utilise un flash et un miroir sur des poses longues en surimpression. En résulte une photo dynamique, proche de l’expression de la sculpture ou du dessin. La série des photo-respiration est à couper le souffle. Via Moon River.

Tokihiro sato

Greffons WordPress

En découvrant WordPress, j’ai découvert également un monde grouillant de thèmes, de greffons, un univers riche et un peu désordonné. Après quelques semaines d’utilisation, je vous livre mon expérience des greffons installés ici avec leur utilité, le lien pour les trouver et leurs avantages. Continue reading “Greffons WordPress”