You got the look, Coco

Bon, il est 17h30 et Romuald n’a pas encore blogué donc je prends le relais.

Alors voyez-vous, si Romuald (aka Lithium) (mais pas Sunset) est resté silencieux, c’est qu’il avait beaucoup à faire aujourd’hui, notamment un rendez-vous méga-important chez une esthéticienne-visagistepaysagiste. Car oui, Romuald en a eu marre de son look Corto Maltese. Ok, Corto, comme ça, il a l’air cool, mais l’odeur de la pipe mélangée à celle de la marée, ses collègues (ceux de Romuald, hein, pas ceux de Corto) n’en pouvaient plus. Ça commençait à schlinguer grave dans le bureau. Alors Romuald a décidé de se faire un total relooking et a confié son corps à la science et aux douces mains d’une spécialiste qui, paraît-il, à déjà à son actif la nouvelle coiffure d’Yvette Horner et celle d’autres célébrités de la chanson. Plon plon.

Perso, quand Romuald m’a parlé de son projet, je lui ai dit “han, fais gaffe quand même, des fois qu’elle te ferait encore plus beau que t’es déjà, tu pourrais plus marcher tranquille dans la rue, les filles se jetteraient sur toi, s’arracheraient ta vertu…”. Mais le bougre était fermement décidé à mener son projet à terme.

Ainsi fut donc fait. Et il y a quelques minutes, j’ai reçu la photo du résultat. S’il vous plaît, soyez indulgents. Rappelez-vous qu’y a pas que le physique dans la vie, que Romuald ça reste quand même un garçon bien, culturé, aimable, qui dit jamais de gros mots, et tout et tout.

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La boîte à idées

Haddon Sundblom

En lisant un des derniers billets de Yoggibat, je me suis rendu compte (en fait non, je le savais) que si on prend comme prédicat de base que tout, a priori, est blogable, à l’inverse tout n’est pas forcément commentable (en deux mots ou un seul, je ne sais pas). Si à un certain moment je me suis demandé si mes lecteurs n’avaient pas fini par déserter mon écriture, je me rends compte maintenant que ce que j’écris n’est pas forcément susceptible d’être commenté. Mais mesure t-on la popularité ou la qualité d’un blog à l’aune du nombre de ses commentaires ? J’ose espérer que non. Mieux, j’en suis persuadé.

Aussi en cette période de fin d’année, j’ai décidé d’adopter un ton (non, je n’ai pas dit que j’allais adopter un thon, ce qui par ailleurs ne m’avancerait pas à grand chose) plus léger, plus badin et primesautier.

Et si vous voulez tout savoir, trainant par-devers moi quelques carnets remplis d’idées passagères, des bribes de conversations, des ébauches de machins et de trucs, je pense avoir largement de quoi remplir un demi-trillion (® Fabienne) de billets.

Je ne sais plus qui a dit un jour que ce blog était une boîte à idées. Pas moi en tout cas.

Sans auteur

J’avais prévu de ne plus parler de moi. Alors je ne vais pas le faire. Parce que s’il y a des lecteurs, c’est pour lire, et lire les confidences de l’auteur, tout le monde s’en contre carre, c’est la principale raison pour laquelle j’ai arrêté d’écrire… Ici. J’essaie parfois d’imaginer ce que pourrait être une oeuvre sans auteur. Une oeuvre sans auteur aurait-elle des spectateurs, lecteurs, etc ?

Saint-Sulpice

Aurait-elle seulement une consistance ? Une oeuvre sans auteur pourrait-elle être consistante et ne se retrouverait-elle pas telle un navire sans capitaine ? A la dérive ? Il se trouve qu’à un moment donné, lorsque les mots se vident de leur substance, que personne n’apparaît derrière et que toute espèce de subjectivité est remplacée par de la matière, il n’y a plus d’auteur.

On le sent bien, il n’y a plus personne dans le coin. Pourquoi ça ? Parce que tout le monde se fout de savoir si Leonardo da Vinci était homosexuel, qu'Antonin Artaud était en proie à des visions horribles ou si Gilles Deleuze était alcoolique ou non. Tout le monde s’en contre-fout parce que ça ne change rien aux mots, ça n’explique souvent rien du tout, ça n’apporte aucun éclairage nouveau sur l’oeuvre, parce que si l’auteur fait corps avec son oeuvre, son oeuvre continue de vivre lorsque l’auteur n’est plus rien ou autre chose.

Alors j’essaie de satisfaire le lectorat sans plus dire quoi que ce soit sur moi. Parce que ça n’intéresse personne. Je ne fais pas mon petit malheureux, je dis ce qui est. Je n’intéresse pas et je tends vers l’effacement, mes mots sont toujours là, présent et avenir. Tout ceci est volontaire. Je suis mots écrits, je ne suis plus sentiments et affections. Tant que je ne serais pas totalement désincarné, mes mots auront encore des attaches corporelles et n’auront pas la substance nécessaire pour vivre d’eux-mêmes. Il faut que je sorte de là. De telle manière que lorsque je suis triste et malheureux, solitaire et apeuré, cela ne se sente pas.
Un blog sans auteur, l’auteur effacé comme après un coup de gomme… Regardez, il n’y a déjà plus personne…

Starbucks

Un peu de tout, vite fait 4

Un peu de tout, vite fait3

Blackpool

Depuis quelques temps, un mot me revient constamment à l’esprit. Un mot que j’ai lu chez Jack Kerouac et qui aussi bien en français qu’en anglais me taraude. Aussi, en bon monomaniaque que je suis, et au gré de mes aventures sur la toile, j’ai découvert une photo de David J. Nightingale (j’adore ce joli nom d’oiseau) qui me faisait tout à fait penser à ce mot. Pier en anglais, môle en français, ou jetée, je sais à présent pourquoi j’aime tant ces représentations. Il se trouve qu’une photo du Palais de la jetée de Nice se trouve chez mes grands-parents.

Blackpool PierCopyright bbc.co.uk

Je suis donc parti à la découverte de cette ville que d’aucun trouverait sordide à souhait et qui pourtant me charme, me donne envie de balades romantiques au bord de l’eau, sous le climat doux et venteux de la côte nord-ouest de l’Angleterre, Blackpool. Au charme de ces jetées métalliques aux prises avec la mer, s’ajoute d’étonnantes attractions comme la Blackpool Tower et les illuminations, la Pleasure Beach ou les tramways de toute beauté.

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