- Gunkanjima – Views of an Abandoned Island ( )
- Prefab Homes | modern prefab home design and architecture | Prefabs.com ( )
- dwell.com ( )
- The Tate’s 30mph twisters | Arts & Exhibitions | This is London ( )
- Pyramyd.com ( )
- etapes.com ( )
- eye | the international review of graphic design ( )
- The American Photochrom Archive ( )
- daidala: words on letters ( )
- Welcome to the De La Warr Pavilion, Bexhill on Sea, East Sussex ( )
- architectural ruminations ( )
- ImageBase ( )
- www.neshanmagazine.com, ISSUES ( )
- coisas do arco da velha: robert crumb blues trading cards
- Brochures du fonds normand de la bibliothèque de Lisieux ( )
- PrintCollection_The Wade Gallery ( )
- Du côté de bldgblog, à la découverte d’un photographe qui a fait son art d’une technique absolument géniale qui consiste à superposer deux images, une prise de jour et une prise de nuit. Le résutat s’approche d’un haut rendu dynamique (HDR). Les sujets traités par Thomas Weinberger se prêtent particulièrement à cette technique puisqu’il révèle un monde industriel, dépeuplé et sauvage. 1 – 2 – 3
- Le top 10 des préfabriqués chez Inhabitat
- La Floating House, une maison qui, comme son nom l’indique, flotte, par Ronan and Erwan Bouroullec chez Arkinetia.
- Les tours chez Daily Dose of Imagery.
- Space Invaders sur Montreal Photo. Hallucinant.
- Les façades sur Japan Window.
- Kita Aoyama chez Shiromi’¢s Diary. Des paysages fantômatiques…
- Pruned, on landscape architecture and related fields, magnifique.
Des lettres partout
Une fois n’est pas coutûme, voici quelques liens concernant le design et la typo. En premier lieu, voici une perle, le blog du vintage. Amoureux des vieux tubes de Sim et de Patrick Topaloff, passez votre chemin. Ici on donne dans l’illustration et la déco qui reprend des thèmes rétro et des illustrations vieillottes, mais rien de plus moderne. Ensuite, Type Together et Fontsmith deux sites dédiés aux polices typographiques. Un studio graphique: Smeltery, Usine de Fontes où l’on trouve de très belles polices gratuites qu’on peut tester avant d’installer. Et pour finir en beauté, un petit jeu en flash basé sur une ligne que vous construisez vous-mêmes: Line Rider (Via Ink). Et toujours sur Ink, un billet passionnant, plein de ressources, sur la typographie interactive.
Blattschnitte de Natalie Czech
Découverte sur BLDGblog, Natalie Czech utilise le vide post-industriel, la perfection géométrique de paysages ravagés par la main de l’homme pour en tirer toute la substance esthétique et le relief.
Elle parfait sa démarche en ne faisant que recycler des images disponibles librement sur Internet pour la composition de ses toiles. Un monde vu d’en haut, un verticalité effrayante qui n’est pourtant que le reflet de ce qui nous attend.
Minimalisme
Je ne sais plus par où commencer. L’impression de redécouvrir Internet et des milliers de choses qui trainent des tous les coins. Tout d’abord, je suis comme tombé en extase devant ces préfabriqués. Inhabitat est un blog spécialisé en architecture, avec une section entière dédiée au préfabriqué.
New Minimalist Houses: Un livre sur les habitations minimalistes par Anja Llorella Oriol chez Collins Design.
Gisue Hariri y Mojgan Hariri: Deux soeurs architectes, Belmont House – Belmont, California
Subtopia: un blog qui se définit lui-même comme A field guide to military urbanism…
Moonriver: Night Traveling, Day Dreaming, while Mapping my Escapisms, Tracing Love
Overshadowed: un traitement de la photo très particulier, des ambiances sombres…
Motel Blues
Je n’ai pas l’habitude, et j’aime encore moins ça, de parler des livres que je suis en train de lire, même si je sais qu’au fond je n’en serai pas déçu et que je ne risque somme toute pas grand chose, mais il faut absolument que je dévoile au grand jour cette découverte. Comme souvent chez moi, les livres que je lis sont des découvertes nées d’un mot entendu, d’un conseil lancé à la cantonade, bref, d’un moment suspendu que je finis toujours par attraper au vol. Quelques jours avant d’entrer dans la librairie La Procure à Saint-Sulpice (oui, je sais, c’est une librairie catholique, et alors ? C’est une bonne librairie), j’ai discuté avec Fabienne de Bill Bryson, inconnu parmi les inconnus dans mon bataillon culturel, pour des raisons qui ne regardent personne – non mais, et je n’avais encore entré la totalité des orteils qui composent mes deux pieds dans ce petit temple de la lecture que je tombais sur le rayon Voyages, un simple étal posé à l’entrée, entre l’alarme incendie et le détecteur d’objets volés. Sur une pile en particulier se trouvait un livre à la couverture marron et jaune, a priori pas très engageant, mais sur laquelle était collée une étiquette Notre coup de coeur
. Le coup de coeur des libraires d’une échoppe catholique pouvait me laisser croire que j’allais tomber bien bas si toutefois je me Procure-ai ce livre. Le nom sur la couverture ne me disait rien, mais le titre, Motel Blues
me plut tout de suite. Bill Bryson, Bill Bryson, bon sang, mais c’est bien sur ! L’auteur en personne. Fabienne ne m’avait pas spécialement parlé de l’oeuvre du bonhomme, simplement de Bill Bryson. Alors je me suis jeté à l’eau, pensant que ça ne pouvait pas totalement être un hasard.
[audio:http://theswedishparrot.com/ftp/Burma%20shave.mp3]
Et depuis que j’ai commencé à le lire, principalement dans le train, je me surprends à éclater de rire face à tant d’humour. Comme je le disais, parler d’un livre qu’on n’a pas fini n’est pas facile. Je ne peux en aucun cas vous raconter l’histoire, si ce n’est que c’est une traversée des Etats-Unis depuis Des Moines, Iowa[1], dans une grosse Buick. Hilarant, Bill[2] Bryson dépeint un monde de bouseux et de simples d’esprit, mais avec tendresse, jamais méchamment, et très sincèrement c’est à hurler de rire, un livre dans lequel il est impossible de s’ennuyer, même si au bout du compte on tient entre ses mains un document d’une rare valeur ethnographique.
Je me demande si les gens du coin adoptent ces prononciations parce que ce sont des culs-terreux sans éducation ou bien si, connaissant parfaitement la prononciation correcte, ils s’en fichent carrément et se moquent de passer pour des culs-terreux sans éducation.
Absolument décapant et jubilatoire, on appréciera aussi son humour pince sans-rire.
La serveuse arriva.
Vous avez choisi ?
– Excusez-moi, il me faut encore quelques minutes.
– Sans problème, dit-elle, prenez votre temps.
Elle disparut de mon champ de vision, compta jusqu’à cinq et revint.Vous avez choisi, maintenant ?
– Désolé, j’ai vraiment besoin de plus de temps.
– ça va, dit-elle et elle repartit.
Cette fois-ci, elle dut bien compter jusqu’à vingt mais j’étais toujours loin d’avoir compris les centaines d’options qui s’offraient à moi, heureux client de la Pizza Hut, quant elle revint prendre la commande.
– V’s êtes pas du genre rapide, vous ! fit-elle remarquer gaiement.
J’étais gêné.Désolé, je ne suis plus dans le coup, je… je sors de prison.
Ses yeux s’agrandirent.Sans blague ?
– Oui, j’ai assassiné une serveuse qui me bousculait.
Alors on comprendra aisément que j’ai une irrésistible envie de parler de ce bouquin. Ce matin, dans le train, les yeux encore éblouis par cette petite blonde aux cheveux désordonnés faisant claquer ses talons penchés sur l’asphalte neuve, dont je n’ai même pas vu le visage, et écoeuré par trop de parfums trop frais, je ne savais plus si je devais rester à écouter Tom Waits[3] ou lire Bill Bryson. Tom ou Bill, Bill ou Tom, Boll ou Tim ? Finalement, l’envie de sourire l’a emporté sur le blues lancinant….
Notes
[1] Oui, quand on parle d’une ville aux USA, il faut toujours préciser le nom de l’état, sinon on pourrait croire que ça se trouve en dehors des frontières, chez les barbares
[2] Foutus Américains qui ne peuvent s’empêcher de raccourcir leurs prénom. William devient Bill, Thomas devient Tom, Herbert devient Herbie, mais quand ce sont des prénoms simples, c’est pas assez compliqué. Norma Jean devient Marylin, quand on n’en est pas à itérer à la manière de John John ou dans un grand souci d’originalité de perpétuer le même prénom sur quatorze générations en ajoutant un junior.
[3] Etrange coïncidence, lorsque Bryson sort du Kentucky pour entrer dans le Tennessee, il croise une pancarte publicitaire pour la marque Burma Shave, qui est également un de mes titres préférés de Tom Waits.
Balade japonaise
Au fil de mes lectures, j’ai trouvé quelques petites perles, certaines anciennes, d’autres toutes fraîches.
Japan Time est un blog précieux, calme, égrénant ses billets à un rythme lancinant. Le dernier en date montre un visage particulier du Japon, celui des métiers imaginaires. Immédiatement captivé par le titre, je me suis délecté de cette douce lecture. Il faut que je dise à l’auteur que j’attends les autres volets avec impatience.
Il m’est revenu en mémoire le court billet de David sur le Blog du Japon sur les pêcheurs. Là aussi, j’aimerais en savoir un peu plus, voir des photos des ports et de l’activité de la pêche au Pays du Soleil Levant, qui comme le rappelle l’auteur, est avant tout une île.
Un peu plus loin, un site dont j’avais déjà parlé. Tokyo les yeux fermés regroupe des fichiers audio d’ambiance sonore dans le Japon moderne, au restaurant, à Akihabara ou à l’usine.
Une bizarrerie sur Alive in Tokyo. Et de magnifiques photos sur Made in Tokyo, juste avant la tempête. Et en dernière minute, des photos superbes de la côte de Yakushima chez Antipixel.
Je découvre également Here and the Japan, un blog sur le Japon au travers de ses objets et de ses lieux. Etrangement dépeuplé.
Running Fence, Sonoma and Marin Counties, California, 1972-76 : Christo & Jeanne-Claude
Après The Gates, événement grandiose que vous n’avez pas pu manquer, découvrez une autre oeuvre de Christo & Jeanne-Claude, Running Fence
.
Running Fence, Sonoma and Marin Counties, California, 1972-76, une oeuvre magistrale, haute en symbolique que je vous invite à découvrir de toute urgence avec des photos magnifiques.
The Gates, sur Flickr Blog, le tag et en particulier les superbes photos de Nachosan.
De bien belles rencontres
L’Ermite se sentait rarement seul dans sa tour construite avec des défenses de mammouths. Quelques visiteurs venaient, tournaient autour de l’édifice insolite puis repartaient sans oser lui parler. D’autres venaient régulièrement échanger des propos avec lui. Certains même lui donnaient à manger, ou lui rapportaient des éléments de construction pour consolider sa tour.
Parmi eux, il y avait un Acteur des années 60 un peu décatie mais néanmoins charismatique, un Etendard rouge et arc-en-ciel scintillant dans les lueurs de la fin du jour et qui sautillait en permanence sur sa tige pour pouvoir se déplacer, un imprudent Chimpanzé brailleur et un peu fou, et puis une Mouette blanche qui venait si souvent qu’on pouvait croire qu’elle nichait dans la tour.
Un soir d’ennui, la Mouette espiègle inventa un jeu pour que l’Ermite qui parlait peu renoua quelque peu avec le langage. Ce jeu consistait à invoquer les grands esprit de ce monde pour les faire se batailler dans une joute au service des arguments de chacun des parties. Le duel était rude, il fallait se remémorer les auteurs que l’on avait lu ou étudié tout en étant en accord avec ses idées. Ce n’était pas une mince affaire que ce jeu là…
La tour tremblait sous les assauts de la Mouette qui était bien plus futée que l’Ermite pour invoquer les esprits. Mais l’Ermite n’était pas en reste, il savait que même si il avait peut-être moins lu que l’oiseau, il n’en était que plus cohérent et que toutes ces années d’isolement lui avait servi à affuter son argumentation.
Dans les prés aux alentours des éclairs de génie de milles couleurs s’abattaient sur les toits de la tour et effrayaient les moutons endormis. Tandis qu’à l’intérieur, l’unique pièce fut bientôt envahie d’une foule d’auteurs illustres et incongrus . Ainsi, on pouvait voir Michel Foucault papoter avec Eric Cantona, ou Bernard Menez discutant théâtre avec Shakespeare.
L’Ermite n’avait jamais vu venir autant de monde d’un seul coup. Et la Mouette devenait rieuse.
La fantastique bataille prit fin, la Mouette victorieuse s’envola vers son nid et l’Ermite regagna sa couche, son esprit exalté par toutes ces belles phrases justes. Il se dit que peut-être il fallait construire un autre édifice pour ces duels dorénavant…
Depuis, l’Arbitre – loué soit son nom – prit le relais et l’édifice s’appelle In-Citations(fr). Si ça vous dit, de jouer aussi…
Textes saints
Ce blog est-il un blog sans dieu ? Qu’importe. Comme le maître de ces lieux, j’aurais pu être moine. Je me permets donc de mentionner un site regroupant des traductions en français de nombreux textes de la culture catholique : www.JesusMarie.com.
Personnellement, j’ai un faible pour la folie de Saint Irénée de Lyon (dont la prose est délicieusement contaminée par les hérésies qu’il cherchait à combattre) :
Ah ! ah ! hélas ! hélas ! Il est bien permis, en vérité, de pousser cette exclamation tragique devant une pareille fabrication de noms, devant l’audace de cet homme apposant impudemment des noms sur ses mensongères inventions. Car en disant : « Il existe avant toutes choses un Pro-Principe pro-inintelligible que j’appelle Unicité », et : « Avec cette Unicité coexiste une Puissance que j’appelle encore Unité », il avoue de la façon la plus claire que toutes ses paroles ne sont qu’une fiction et que lui-même appose sur cette fiction des noms que personne d’autre n’a employés jusque-là. Sans son audace, la vérité n’aurait donc point encore aujourd’hui de nom, à l’en croire ! Mais alors, rien n’empêche qu’un autre inventeur, traitant le même sujet, définisse ses termes de la façon suivante : Il existe un certain Pro-Principe royal, pro-dénué-d’intelligibilité, pro-dénué-de-substance et pro-pro-doté-de-rotondité, que j’appelle Citrouille. Avec cette Citrouille coexiste une Puissance que j’appelle encore Supervacuité. Cette Citrouille et cette Supervacuité, étant un, ont émis, sans émettre, un Fruit visible de toutes parts, comestible et savoureux, Fruit que le langage appelle Concombre. Avec ce Concombre coexiste une Puissance de même substance qu’elle, que j’appelle encore Melon.
Sans titre
Désolé, je ne me sens pas inspiré du tout, mais alors pas du tout pour donner un titre à ce billet. Ce n’est ni plus ni moins que mon compte-rendu du dernier Paris-Carnet. Une fois n’est pas coutume, je me suis encore fait désirer. Juste avant de partir, je propose à Ambiome de passer la chercher pas trop loin de chez elle, son manque de motivation évident m’a décidé à prendre un peu les choses en main (merci encore Fabienne, entremetteuse de blogueurs !). Et juste avant de fermer mon navigateur, j’envoie un mail à Romu. Mon téléphone sonne. – Oui, c’est Romuald. – Oui, c’est moi. – Nan, en fait c’est Romuald !! – Ah !!! C’est la dernière fois qu’il se fait passer pour moi. Evidemment, le périph est blindé. On n’avance pas. Je sens mon téléphone prêt à sonner, vibrer, produire des sons bizarres, cracher des flammes, éructer… Ce qui arrive. Un SMS, puis un appel où on me raccroche au nez, je rappelle, plus personne. J’envoie deux SMS. Le téléphone ressonne, c’est Eric. Ouais, ouais, on arrive ma poule. Je suis inquiet, ça n’avance pas. Merde… Fait chier, ils vont tous se barrer, on sera encore à Bercy. Et puis on arrive mais j’ai confondu rue Hénard et rue Erard. Merde. Eric ? Ah tu as un plan, cool, on est place du Colonel Bourgoin, tu peux me guider ? Alors tu prends là tu tournes, et tu te dépêches. Ouais. Tuuuut. Oui allo ? C’est Got ! Qu’est-ce tu fous !!!! J’arrive je suis pas loin, je cours, je vole, j’en peux plus, ma chemise est trempée ! Nan je déconne. Ambiome, marche plus vite, STP, enlève tes sabots !! Merde, elle me dépasse d’une tête ! Bon allez, on y est !
Qui que je vois ? Manue, Got, la petite, toute mignonne, tudieu, elle ressemble à sa mère ! Experte en relations publiques et certainement la plus active des photo-reporters de la soirée ! Atta, je vais dire bonjour. Bonjour Eric, bonjour Romuald. Bonjour Romuald. Euh bonjour, météki ? Franck !!! Oh Franck, ça va ? Merde alors… Et je ne l’ai pas revu. Pas cool. Bonjour Monsieur Dotclear, Romuald, Lithium. Nan ? Pas grave. Ben ouais, mais il code beaucoup en ce moment. Pas grave j’te dis ! Bonjour Anne ! Bon alors attends, j’ai des trucs à faire. Un type se plante devant moi, un maigrichon barbu… Bonjour Capitaine. Romuald, quel plaisir!!! Voilà longtemps qu’on ne vous avait vu ! Il a l’air content de me voir. Merde, il se passe un truc. Alors ça y est ? Je suis connu ? On se sert la main. Je prends mon portable. Bip bip. On me raccroche au nez. Merde. Deuxième fois. Pareil. Sauf que cette fois je regarde autour de moi et je vois la personne regarder son portable et appuyer délibérément sur une touche. Merde, c’est elle. Et elle me raccroche au nez ! Elle doit être furax. Bonjour. Moi c’est Neuro, bonjour. Moi c’est Romuald. oui j’avais cru comprendre. Il se passe un truc ici. Bonjour Cey. Euh bonjour. Euh… désolé. Je ne sais pas quoi dire, j’ai presque honte, y’a de quoi. Bon bref. J’ai rameuté mes petits amis vers Cey qui s’est vite retrouvée entourée de plein de monde. Neuro est parti. Revu juste une fois pour parler pénis, ou objectif, je ne sais plus. Bonjour Romuald, tu te souviens de moi ? Bien sur Benjamin, oh l’autre hé, on ne me la fait pas à moi, par contre, tu as plus de cheveux ! Ambiome n’a pas parlé beaucoup, mais le vin l’a aidé. Et puis elle m’autorise à dire que j’ai dit qu’elle était encore plus jolie en vrai. Elle en a rougi la traitresse ! Par contre, elle ne m’autorise pas à dire qu’elle a postillonné, tant pis, ce sera pour la prochaine. Eric, il est adorable, très attachant, mais il s’éparpille, il parle avec tout le monde en même temps. Romu, volubile, excentrique et enjoué, on dirait un gamin, il navigue comme sur le web. Je l’adore. Je vois Charles Liebert, j’ose pas. Pas vu Lolo² ! T’étais là ou pas ? On va pas y arriver ! Et puis il y a Kerlutihoec, ben ouais je connais Gotlib. Il a beaucoup bu on dirait, il me parle d’Ivan le terrible et des cloches du Kremlin et puis je décroche, je comprends plus rien. Manue, on n’a pas beaucoup discuté, hein ! A remettre. Got, il me passe de la pommade et puis après il me casse, plusieurs fois. Il me fait marrer. Un peu fatigué j’ai l’impression. Un type s’avance vers moi. Tu ne serais pas Romuald ? Si c’est moi, c’est pour un autographe ? Moi c’est Goon. Euh, Goon ? Oui Goon. Euh désolé, je vois pas. Ben c’est bien toi qui a un photoblog ? Entre autre. Oui mais c’est pas moi ! Bon ben je vous laisse, je vais pisser. Une canadienne vient s’assoir avec nous. C’est qui ? Sé pas. On parle de figues, forcément. Et puis il y a Cey. Je n’arrive pas à savoir. Si ça lui fait plaisir d’être là. Elle parle un peu. Je suis timide, j’ose pas, je me fais violence mais je ne veux pas la faire fuir. Elle m’a dit une fois qu’elle était toujours plus jolie sur les photos qu’en vrai. Le truc, c’est que ce n’est pas la même. Bon, je ne veux pas te gêner, mais ce que tu dis est faux. Voilà. Et puis t’es partie super vite. J’allais oublier. Ambiome avait bien ramené ses menottes en léopard !! Et puis Eric aussi !!! Alors c’était vraiment une soirée SM ? Merde, j’ai pas pris mon fouet, moi ! Bon, y’a plein de monde que je n’ai pas vu. Pas bien. Merci les footeux, beaucoup de bruits, c’était chiant. La terrasse s’est vidée d’un seul coup, plus personne.
Et puis avec Romu et Ambiome, on s’est bien marré au retour avec ce gamin qui est monté sur ma voiture à République ! Fervent le petit !! Il a quand même dégueulassé mon pare-brise….
Je ne sais pas dire les choses aux gens, mais j’étais content d’être là. De rencontrer des gens que j’avais déjà rencontré. De rencontrer des gens que je ne connaissais que par blog interposé. C’était bien, tout simplement. C’était bon. Merci à vous. A toi, toi et toi, et vous aussi. C’est dans ces moments là que je me dis qu’il y a des gens, dans ce monde, pas très loin de chez soi, des gens exceptionnels.