Un jardin connu de plusieurs blogueurs, un petit bout de Corée à deux pas de Paris, le calme et la douceur volée sous une chaleur torride en juillet dernier…
Des tags et des blogs
Mais enfin, ça sert à quoi les tags ? D’ailleurs, par souci de francisation, on pourrait peut-être déjà appeler ça des étiquettes, ça ne mange pas de pain. Pardon pour cette digression derechef. Je viens d’intégrer dans Dotclear la possibilité d’inclure des tags de manière automatisée (J’avais lancé l’idée sur mon ancien blog de créer un plug-in dans ce sens mais le travail qui a été effectué par le créateur du plug-in Twtags surpasse de loin ce que j’ai fait, et j’en appelle d’ailleurs à tous ceux dissertent autour du sujet à faire des efforts d’explicitation pour que cette installation soit accessible même aux non-geeks) et de créer un beau nuage de tags permettant à la fois l’affichage des billets par tags et le lien vers les tags Technorati, et je dois avouer que j’en suis très satisfait. Mais l’apparition de ces taxonomies sur mon blog me pose question.
Le gros avantage, c’est un système de sous-catégorisation évoluée. Le classement par catégories de mon blog a été clairement défini à la base et répond à des règles intrinsèques à mon blog et à ce que je compte en faire. Mais la catégorisation ne laisse pas forcément entrevoir ce dont les billets réferrants parlent, et les tags viennent compléter la hiérarchisation des sujets. Ainsi deux billets parlant du même sujet, reliés par le même tag, peuvent faire partie de deux catégories différentes. La taxonomie permet alors une transversalité du blog, et je me pose la question de savoir si cela manquait au blog. Peut-on dire que ce qui ne figure pas comme fonction dans Dotclear manque ? C’est du surplus, c’est de l’ajoût, du bonus. Ceci est valable pour moi.
A l’intérieur du blog, je m’y retrouve, j’ai mes repères et finalement, j’en arrive à naviguer simplement d’un billet à l’autre et tout à coup, mon blog m’apparaît plus clair, mais qu’en est-il de vous ? Ma classification vous semble t-elle claire et vous sert-elle réellement à vous y retrouver, en avez-vous besoin pour comprendre ce que j’écris, cela clarifie t-il votre perception de la navigation à l’intérieur de mon blog ? Autant de questions qui m’intriguent…
A l’extérieur du blog, je pingue chez Technorati pour que mes billets soient repérés dans la catégories concernée (et dans le flou des nuages), et c’est tout. Mais, car il y au moins un mais, il existe le problème de la langue, parce que je vais créer des tags en français, alors que la plupart des blogs sont en anglais et créent leurs tags en anglais. Je pourrais taguer dans les deux langues, mais à quoi bon ramener des lecteurs anglophones sur mon blog alors que je ne parle que français… En fait, si je crée des liens vers Technorati, c’est pour rediriger mes lecteurs vers des sujets proches. Mes lecteurs ne sont-ils donc pas capables d’y aller d’eux-mêmes ?
Au bout du compte, mon nuage de tags m’est propre et ne sera certainement pas le même que celui d’un autre blogueur, c’est un indicateur interne qui n’a de valeur qu’ici et qui créé du lien sous forme de dynamique hypertexte. Le tag créé de l’hyperlien interne par catégorisation transversale et ça, c’est bien, c’est très bien parce que c’est une forme de classification qui transcende l’action de l’Internet en le subordonnant à une action de recherche intrinsèque. Cette valeur que prend la taxonomie donne de la consistance à l’hypertexte, mais n’est-ce pas aussi un bon moyen pour perdre le lecteur dans un flot d’information qui le dépasse complètement ?
Décidément, j’ai un peur de me perdre moi-même dans mes mots. Et vous, êtes-vous perdus ?
Chronique des temps (ter)
Il y a quelques temps maintenant que je gardais ce billet sous la main. Franck m’a honteusement entraîné sur un site et depuis, je revis (certainement comme lui) mes instants de jeunesse lorsque je jouais avec le circuit électrique de mes oncles… Si vous avez connu ça, vous vous laisserez forcément convaincre… C’est ici. Il suffit de choisir son véhicule, de construire son circuit, et c’est parti…. Pour avancer cliquez sur votre voiture en bas…. Amusez-vous bien.
Je ne résiste pas à la tentation de suivre une blogueuse dans son voyage. Elle se fait appeler Coyote des neiges et se trouve actuellement en Gaspésie. Voir que son compagnon aime les phares est un réconfort pour moi, ce qui me permet enfin de voir des phares sur un blog. Ici le jour 1 et ici le jour 2, j’attends la suite avec impatience….
De l’autre côté du monde, David nous donne à voir un petit bout d’automne (L’automne à Jingoji). Chacun de ses billets est pour moi un véritable objet de contemplation et je pense que je finir par aller l’ennuyer pour qu’il me fasse quelques fonds d’écran…
Retour au calme avec un très beau billet d’Enro sur la Tamise…. Un air de campagne british. (J’en profite également pour signaler la présence de ce billet sur Zatoïchi).
La surprise du jour, c’est la découverte de La Cité Des Mortes. Je ne vous en dis pas plus….
© EnroWeb
Petit élevage de liens
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Japan Time
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Chronique des temps (bis)
Lors de mon premier Aletheia (terme grec signifiant dévoilement, ce qui se présente dans la lumière), j’avais fait part de ma découverte du blog d’Izo et de son article sur Nobukazu Takemura, mais ce matin, je viens de lire un billet du même auteur sur ses rapports tortueux avec la France. Des mots superbes qui me laissent pantois.
Quand on commence à ne plus savoir, il n’existe aucun mode d’emploi. Comment se réadapter à une culture désormais à demi idéalisée et à demi haïe ? Comment se rapprocher d’une société qui paraît maintenant si loin et si fermée ? Se crée une étonnante double personnalité qui tend à la folie passagère.
Je continue mon petit bonhomme de chemin sur ce même blog et je tombe sur La balade de Takayama. On pourrait croire que c’est un film mais non, c’est un beau récit sur un petite ville proche de Nagoya. Encore une fois, je me laisse bercer par ses photos et ses mots. N’oubliez pas le nom d’Izo. Sur son blog, je trouve aussi un lien vers un site qui m’était sorti de la tête et que j’avais trouvé très beau. Sancho.does.Asia est un portail sur le cinéma asiatique, en français, et même si on n’y trouve rien sur Tampopo (The first Japanese noodle western!), c’est l’occasion de découvrir des petits joyaux (qu’il faudra ensuite se procurer), comme Junk Food de Masashi Yamamoto.
Je m’arrête un instant sur un blog qui parle de littérature, Pollanno et notamment sur ce billet très intéressant sur la littérature des ombres (kage no bungaku
).
Je vous invite également à aller visiter ce blog très étrange, qui promet de longues heures de lecture: Extraordinary Ordinary Guy In Japan – The introduction of weird and strange things in Japan. A lire, ce billet sur les jeux d’enfants au Japon.
Chronique des temps
En parcourant les blogs, des petits trésors se dévoilent, apparaissent dans la lumière. Il y a quelques temps déjà, j’ai découvert sur le blog d’Alex que le Comte de Monte-Cristo avait subi une adaptation cinématographique par un maître de l’animation japonaise, Mahiro Maeda, adaptation, si l’on en croit les quelques images pêchées sur Manganimation, qui prend des airs lyriques de space opera dans une temporalité assez floue.
Sur Cyberia, je découvre les formidables illustratrions de Abe Yoshitoshi, tandis que David, rollers aux pieds parcourt les rues sans plus savoir où il se trouve. Il nous emmène dans les allées de la kermesse de Fukuoka, un fête colorée, aux allures surannées mais tellement pleine de vie et de couleurs…
Je ne perds pas le fil et je découvre Japan Time, le blog d’Izo et un article très complet sur Nobukazu Takemura, un jeune compositeur dont on peut écouter ici quelques morceaux… Surprenant, captivant. A écouter absolument.
Le livre des morts
Depuis longtemps, je voulais écrire un billet sur un sujet pas très gai. En fait, lorsque j’ai vu le film d’Amenabar, les Autres (film que j’ai trouvé par ailleurs passablement mauvais, à part une image de très bonne qualité), j’ai été interpelé par ce album de photos que Nicole Kidman trouve dans un vieux carton. Les photos représentent des gens assis, les yeux fermés, dans leurs plus beaux habits, et la servante lui explique que c’est le livre des morts, ce sont des photos prises pour immortaliser les morts avant la mise en bière et que c’est une coutûme dans les grandes maisons.
Comme je le disais à Fabienne, je n’avais jamais entendu parler de cela auparavant et elle en a déduit que c’était peut-être une coutûme anglo-saxonne. Nous n’avons rien trouvé sur Internet à ce sujet, mais en cherchant un peu, j’ai trouvé quelques petites choses pas très gaies du tout. Âmes sensibles s’abstenir… Ce n’est vraiment pas joli. D’ailleurs, si quelqu’un sait quelque chose à ce propos, j’aimerais vraiment en savoir un peu plus.
- Les photos des victimes de Jack l’éventreur
- Présentation du livre de Francis Rozange sur Nathalie Rheims
- L’art de l’embaumement
- Photos mortuaires (texte franchement inintéressant)
Sayônara
Nous y sommes. Cela fait plusieurs jours que je me demande ce que je vais bien pouvoir écrire sur ce billet, le 1851ème billet de ce blog. Et comme finalement, plus je réfléchis, moins je sais ce que je vais dire, je me jette à l’eau sans savoir si je sais nager. Je me noierai peut-être, peut-être pas. Parfois, je me dis que j’ai du mal à me faire comprendre et lorsque je disais que ça sentait le sapin, cela n’avait rien à voir avec ma vie, mais simplement avec mon blog. J’ai fait un bref retour en arrière et j’ai relu quelques billets du tout début (je sais, il paraît qu’il ne faut pas), des billets hésitants mais qui avaient le mérite d’être pleins d’une substance confortable et douce. Pour faire court, ma vision des choses de l’époque et de maintenant n’a pas foncièrement évolué mais lorsque je regarde en arrière, j’ai envie de retrouver cette ambiance particulière et cette teinte des mots qui étaient les miens. Je ne renie rien, je constate. Depuis mon retour de vacances, depuis ce mois quasiment vide de tous billets, j’ai peut-être compris que l’addiction profonde dont je pensais être victime n’était peut-être pas si irrémédiable que ça et mes changements récents de comportement vis à vis de la blogosphère en sont bien la preuve. Toutefois, je n’abandonne pas la blogosphère car telle une mère nourricière, elle m’a permis de me faire connaître beaucoup de choses et d’évoluer très rapidement dans certains domaines. C’est tellement bon d’être ici.
J’ai envie d’écrire, de me sentir un peu plus isolé, de respirer un air frais, de parler de moi et moins me sentir esclave. Car un blog peut rendre esclave. Dans ce genre de situation, je pense toujours à Arthur Conan Doyle qui avait fait mourir Sherlock Holmes et qui sous la pression de ses lecteurs l’avait ressuscité. Devenu esclave de son propre personnage… Je suis devenu esclave de Lithium, esclave de sa pensée et de sa fantaisie, esclave de son personnage et de son image. Alors j’ai décidé de rompre. Les changements divers et variés auxquels j’ai crû pouvoir concéder un certain pouvoir n’ont rien donné de bon et désormais, je suis persuadé que les chemins les plus droits ne sont pas forcément les plus praticables, ni les plus surs.
C’est à croire que tout ceci est lié à mon anniversaire ! L’année dernière, j’avais quitté mon premier blog (L-in-A) pour des contrées moins sures et transitoires, puis je suis arrivé ici, sur brindilles.net en pensant que cette fois-ci c’était pour de bon et puis en fait non. Je tourne une page, laissant en jachère un blog contenant deux ans de ma vie. Plein de billets, plein de commentaires, plein de plein de choses.
Comme la lune sur la branche ferme ses portes pour de bon. Mon blog, sera toujours là, mais derrière, il n’y aura plus personne.
Pour ceux que je vois sortir leurs mouchoirs et commencer à éponger leurs chaudes larmes, je vais revenir d’ici quelques jours avec un blog tout neuf. Rien de vraiment nouveau sur la forme, mais quelque chose d‘autre, un autre nom, un autre moi… Je vous informerai ici même de la nouvelle adresse.
Au revoir…
Terre en vue
Il me tardait de me trouver un nouveau chez-moi. J’ai finalement mis très peu de temps à reprendre pied ici. L’idée de tout chambouler m’est venue de la lecture d’un blog en particulier, et ça je le garde pour moi. L’envie de prendre en main mon écriture est née d’un certain nombre d’événements plus ou moins désagréables génénés par mes propres mots. Des personnes à l’esprit torturée ne peuvent s’empêcher de voir le mal ou la complaisance dans ce que j’écris, tandis que j’ai vu certains de mes billets se transformer en foire d’empoigne. Tout ceci a fini par me dégoûter d’un des visages de la blogosphère.
Désormais isolé, confiné dans un recoin, j’arrive sur une terre vierge, un immense champs fertile et débarrassée au préalable de toutes ses scories. Je reprends goût à la liberté conférée par l’anonymat, simplement entouré des gens que j’aime lire et qui aime venir chez moi. Vous êtes chez moi et j’espère que vous vous y sentirez comme chez vous.
Une dernière chose. Ici, ce n’est plus Lithium qui parle, ce n’est un pseudo qui cache un blogueur. Désormais, vous aurez à faire à Romuald, celui qui jette ses mots comme il joue aux dés…
Enfin…
Pour la première fois, j’ai réussi à faire publier un article ailleurs que sur mon blog. En l’occurrence, c’est sur Agoravox et j’avoue avoir été un tantinet surpris que la rédaction le publie. Première page, second article, ma photo à côté, c’est du bonheur ! En plus, c’est vraiment le bon jour.
Pour la postérité….