Droits et esclavage du blogueur: le mouvement perpétuel existe…

Comme le dit si bien Fabienne, les blogs c’est mal.. C’est mal parce que c’est une source constante de tracas, nous emprisonnant dans une spirale infernale.

Bloguer, c’est le début d’une aliénation atypiquement contraignante.

barbe

J’ai lu chez Mitternacht qu’un certain kNo’ (enchanté, camarade) a posé les fondements d’une charte des droits du blogueur. Copier/Coller et hop, ça donne ça:

  1. Le droit de ne pas bloguer: bon en ce qui me concerne je me vois mal ne pas bloguer étant donné que ma moëlle épinière est greffée sur mon interface d’administration. Tout ceci serait vraiment trop compliqué à gérer, d’autant plus j’ai un blog, mais on peut dire que ne pas avoir de blog est un droit. Même si les non-blogueurs sont un peu comme des semi-humains.
  2. Le droit de ne pas bloguer tous les jours: Certes, l’étymomologie de blog révèle la journalité de l’édition, mais journal ne veut pas non plus dire hebdomadaire. Je réclame donc le droit de ne pas bloguer le week-end.
  3. Le droit de citer: je n’ai rien à ajouter sur ce point, c’est très bien comme ça.
  4. Le droit de bloguer sur n’importe quoi (je préciserai en disant: le droit de blogueur n’importe quoi, juste parce que j’adore les nuances qui n’apportent rien): Si le sujet que tu blogues est blogué, alors, c’est qu’il était bloggable, par définition. Tout réside dans l’intérêt que les lecteurs peuvent avoir à lire n’importe quoi, et dans la capacité d’abstraction du blogueur à satisfaire ou non son lectorat…
  5. Le droit de bloguer pour soi: bloguer pour soi ou bloguer pour fiare de l’audience ? Le problème de l’anonymat, ou plutôt de la non-exposition est compliqué et a déjà été plusieurs fois abordé. A partir du moment où un blog s’ouvre, il finit forcément par trouver des lecteurs. Difficile dans ces conditions d’en faire abstraction et ne pas un tant soit peu répondre à une certaine demande. Sans aller jusqu’à faire la pute, on finit par devenir public, exposé, maltraîté. Après, tout est histoire de résistance…

Je me permets de rajouter cet item:

  • Le droit de mal bloguer: Personne n’est parfait et respecter sa propre ligne éditoriale est parfois sujet à caution. La ligne finit quelque fois en spirale.

Et pour rebondir sur cette spirale (rien à voir avec Zébulon), cette réflexion courte et primesautière que nous avons eu avec Fabienne par MSN, montre à quel point nous sommes des êtres faibles et que bloguer peut vite tourner au cauchemar sans fin… On peut dire que Fabienne a découvert où se cachait le mouvement perpétuel…

Au passage, je découvre dans mes publicités AdSense qu’un blogueur se fait de la pub par Google (AdWords), une chance pour lui, c’est un bon blog.

Entrée en scène

(Tatou entre sur le blog, poussé des coulisses par des mains invisibles.)

TATOU (gêné, regardant vers les coulisses) – Mais, mais, mais… nan ! Veux pas y aller, moi ! J’ai peur des gens !

(Des tomates volent des coulisses pour s’écraser près de Tatou.)

TATOU (apeuré) – Non, mais, vous comprenez pas, j’ai 1200 visiteurs par jour, moi…

(Une tomate s’écrase sur Tatou… Il s’éloigne au centre du blog et s’essuie un peu.)

TATOU (résigné) – Bon, ben, apparemment,, je suis un des nouveaux rédacteurs de ce blog… j’ai été forcé…

(Le rideau tombe.)

Le refuge des trolls

C’est n’importe quoi ! Après avoir fait une mise au point quant au contenu et aux opinions qui s’expriment sur ce blog (Ma liberté, mise au point), voilà que ça recommence et toujours à propos d’Amadou et Mariam. Maintenant, je suis accusé de faire des billets mauvais exprimant un avis pitoyable. Bon, ça me rend très triste, vraiment… Je suis au bord des larmes. Alors pour la forme, je vais émettre un nouveau bulletin de mise au point. Et ça va saigner…

troll

Sache mon cher Babar, et je vais me répéter, tout le monde a droit de cité ici. Ceci n’est pas un blog fermé mais une ville ouverte et j’accepte tout… J’avoue même que de me retrouver dans la situation du grand méchant loup qui exprime son opinion méchante n’est pas pour me déplaire…

Et puis mon billet était très certainement mauvais… et c’est bien d’être mauvais, ça permet de faire s’exprimer des petits loulous au quotient intellectuel égal à la température anale qui ne savent quoi dire d’autre que c’est mauvais, c’est vraiment très mauvais et pitoyable…

Je suis heureux, parce que je me dis que je prends tellement mon pied à être mauvais que je vais continuer, je vais tirer à bout portant et je laisserai parler les petites frappes boutonneuses et les adorateurs d’Amadou et Mariam (pour ne citer qu’eux) pour que les gens qui tombent ici se rendent bien compte de ce qu’est la misère intellectuelle, le marasme critique et l’emprise que peut avoir une certaine forme de pensée unique sur les esprits faibles et enserrés dans leur TF1 attitude….

Je vais m’éclater un peu. Sortez les pigeons d’argile, le ball-trap va commencer.

Et puis au passage, je prierais Laurent de ne pas me refiler ses trolls…

Retour on the chapeaux de wheels

Bon, je constate qu’en mon absence, c’est la fête du slip (© Iko), on en profite pour dictaturer mon blog et s’en servir comme d’un instrument de pouvoir !!!

Je suis Zoutré de tout ce vacarme !!!

Bon, laissez moi deux minutes que je me réveille, que je reprenne pied dans ce monde sans alpages, sans douces cascades d’eau claire et sans vache rousse à cornes pointues (® Salers) et vous allez voir, je vais vous remettre de l’ordre dans tout ça, moa…

Euh, au fait, merci Borgo pour avoir tenu le flambeau et merci à vous tous pour votre présence qui fait de ce blog ce qu’il est.

Lithium, the retour of the vengeance….

Ma liberté, mise au point

Pendant que je me préparais à rédiger ce billet, je me suis demandé si j’allais finalement le mettre en ligne car totu ce que je vais dire me semble naturel. D’autant plus que les personnes qui viennent ici sont généralement des gens qui me connaissent depuis plus ou moins longtemps et savent de près ou de loin ce que je suis et ce que je pense, notamment que je ne suis pas quelqu’un d’intolérant.

Vous vous souvenez peut-être de mon billet sur Amadou et Mariam ?

Eh bien ce matin, j’ai constaté avec surprise que s’était immiscé un commentaire d’un certain ou d’une certaine Doudou, commentaire des plus mal venus…

je trouve leurs chansons super !!!!!! je ne comprend pas les gens qui font des commentaire aussi méchants que ca ! si ils n(aiment ce style de musique c’est leur droit mais aucune critique ne doit ^étre faite chacun son style !!!!!!

Peite explication de texte:

je trouve leurs chansons super

Eh bien j’en suis ravi, tant mieux pour toi…

je ne comprend pas les gens qui font des commentaire aussi méchants que ca !

Comment ça, quelqu’un a été méchant dans les commentaires ? La seule à avoir commenté est Mitternacht et honnêtement, je ne crois pas que son point de vue soit méchant

si ils n(aiment ce style de musique c’est leur droit mais aucune critique ne doit ^étre faite chacun son style !!!!!!

C’est ici que le bât blesse. Chacun son style, c’est certain (en même temps j’adore ce genre de lieu commun qui fait avancer le schmilblick). Mais comment ça aucune critique ne doit être faîte ? Qui es-tu pour me dire ça ? Qui es-tu pour me faire la morale sur ce que je trouve bien ou pas, qui es-tu pour dicter ce qui doit être critiqué ou non ?

Je crois cher Doudou, que tu sois un homme ou une femme, qu’il ne faut pas que tu accèdes un jour à un poste à responsabilité car tu es véritablement un danger pour les autres. Ou alors un idiot, c’est selon…

Quant à ce que j’écris sur mon blog, je l’écris en accord avec ma conscience, en prenant soin de ne pas déborder, de rester dans un cadre légal, de ne pas froisser les gens que j’aime ou que je respecte, et si un jour il me prend de dire que je déteste Chirac et Sarkozy, j’espère que je ne verrais pas débarquer tous les électeurs de droite et d’extrême droite et me voir inonder de commentaires me disant que je suis méchant et que je ne dois pas critiquer.

Ici, sur ce blog et jusqu’à preuve du contraire, je suis le seul maître, c’est moi qui décide, c’est moi le chef et si j’ai envie de jouer les dictateurs, c’est mon problème. Borgo a les clefs du blog et lui aussi a ce droit de faire ce qu’il veut.

Alors, de grâce, ne venez nous faire chier…

Le difficile aveu, la douloureuse vérité…

Il faut que je vous l’avoue dès maintenant. Non, en fait, j’ai deux choses très importantes à vous dire.

La première, est très importante pour vous.

La première chose, c’est que demain est un anniversaire important, celui de mon blog.

Eh oui, deux ans déjà. Mon premier billet (Compay Segundo) date du 14 juillet 2003 et à l’époque, les blogs étaient encore quelque chose de complètement nouveau et presque nébuleux pour moi. D’ailleurs, tout ceci n’était pas là, mais ici. Je ne renie rien de cette époque et j’aimais beaucoup re-créer une page HTML tous les jours. Enfin voilà, c’est tout, c’était juste pour marquer le coup et demain je ne serais pas là pour le fêter.

La deuxième chose, c’est qu’à partir de 21h00, plus de Lithium, absence, évaporation, fuite, évanouissement.

Lithium (c’est moi), part en long week-end et ne revient que lundi prochain. Alors j’entends déjà la rumeur dans la salle, Mais comment peut-il ? Comment peut-il se soustraire à son devoir et ainsi nous abandonner à notre détresse ?. Mais mes enfants, Lithium est un homme, fatigué de surcroît, il n’est pas un héros et doit prendre légalement ses 6 semaines de vacances par année civile (oui, vous avez bien lu, j’ai 6 semaines de congés). Je vous laisse à votre triste sort de blogonautes complètement intoxiqués à chacun de mes billets, et j’en suis fort marri. Mais bon, je pars, sans regarder derrière moi….

Comment ça où vais-je ? Vous ne voulez pas que je vous héberge non plus ? Non, je n’emmène personne d’autre que Bine, Zouzou et mon veau chien. C’est tout et toute personne qui sera découverte recroquevillée dans les soutes sera immédiatement jeté sur le bas-côté de l’autoroute A10 ou A71. Non mais. Bon, je vais dans le Massif Central et plus précisément dans le Puy-de-Dôme (63), à Savennes, tout près de la Bourboule. Je ne vous en dit pas plus sinon vous allez venir m’embêter. Dans le bled où je serais, il y a quatre maisons, des champs à perte de vue et le premier commerce à 4 Km. Pas de téléphone, donc pas de mail, pas d’Internet et pas de blog. Juste une étable et un lit.

Voilà, le retour à la nature, le repos et la montagne… A lundi prochain !

vacances

Elevage de photoblogs

Le terme Elevage est une marque du groupe Cyan

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