Lorsqu’un artiste décide de se pencher sur les dessins d’enfants et d’en tirer un autre imaginaire à partir de ce qu’il sait faire lui, ça prend une tournure vraiment intéressante. David DeVries, artiste numérique de son état n’a fait que copier des dessins, en en reprenant les contours et les déformations et y amis sa touche personnelle, mettant ainsi en forme les fantasmes et les cauchemars de nos petits bouts de chou.
A la fois sublime et terrifiant…
Via Rag & Bone.
Frank van der Salm
Impossible de ne pas voir une forte ressemblance entre les photos de Frank van der Salm et celles de Michael Wolf.
Même si le premier semble beaucoup jouer avec des maquettes en utilisant la profondeur de champ, on y voit le même travail autour de l’architecture dans ce qu’elle a de microstructural.
Le motif devient une oeuvre à part entière, la ville prend corps à partir des détails, et se construit alors une échelle de valeur que l’on ne voit que rarement dans le représentation urbaine.
La navigation chronologique sur le site permet de voir l’évolution de son travail au fur et à mesure du temps.
Via Le territoire des sens.
Lost America
Portraits d’un grand pays sombre qui n’est pas épargné par la ruine et l’abandon. De superbes photographies de nuit, avec des poses longues révélant des couleurs surnaturelles, de zones militaires abandonnées aux villes fantômes, en passant par le simple bord de la route.
Images surprenantes de la déconfiture d’un pays maquillé au néon comme une fille de mauvaise vie.
Via Remarquez.
Michael Wolf, ou l'architecture de la densité
Michael Wolf [1] connait très bien Hong-Kong et apparemment, il en connait également très bien tous les aspects, du microcosmique au macrocosmique et ce qui l’intéresse lui, c’est le détail et la profusion et ce qu’il nous en montre fait à la fois partie du côté le plus visible, c’est à dire ces tours immenses dont il arrive à extraire la substance, mais également du côté le plus obscur, la misère cachée, l’ombre qui se tapit derrière les façades.
Ceci est une invitation dans un monde inconnu, le Hong-Kong tel qu’il est. Gros coup de coeur pour ces séries de photos réellement exceptionnelles.
Via i heart photography.
[1] Je mets à jour ce billet car je viens de découvrir une très bonne interview de Michel Wolf sur Conscientious.
Navajo Tribal Park
Incredible day in monument valley par Lorenzo Savinelli.
Via RaShOmoN.
Aaron Hobson
Voir la vie en panoramique, en cinemascape, c’est l’imagerie d’Aaron Hobson, un photographe qui développe un monde tout en longueur, dans des ambiances très américaines où évolue un personnage très décalé – à mon sens l’auteur – dans une sorte de road-movie à la Lynch, qui fait forcément penser à l’univers de la bande dessinée.
Via Fubiz.
Architecture verte
Tandis que le standard de l’habitation consiste à se débarrasser de toute verdure avoisinant les maisons, et autres adventices et que les allées sont appréciées lorsqu’elles sont bétonnées, certains se plaisent à laisser grimper toutes sortes de végétaux sur les murs.
Ainsi, le Dr. Harry Glück a réalisé à Vienne un ensemble architectural – Residential-Park Alt–Erlaa – au pied duquel se trouve une masse de végétation faisant partie intégrante du bâtiment, sous forme de terrasses individuelles. Une façon pour les habitants des barres de béton de se réapproprier un petit coin de nature (c’est tout de même un peu standing, ce qui est trahi par les piscines sur les toits).
A voir sur Anarchitecture.
Un peu plus loin, à Fukuoka, le Acros Fukuoka Building intègre parfaitement la végétation sur ses pentes, rendant plus agréable à la vue ce colosse de verre et de béton, modifiant ainsi les perspectives urbaines contemporaines. 35000 plantes de 76 espèces différentes, rangées selon un ordre terriblement… japonais.
A voir sur Deputy dog.
Ce qu’on ne sait pas encore, c’est que le jardin autour d’une petite maison Kaufman & Broad en plein milieu des champs, ce n’est plus tendance du tout, c’est même carrément ringard… L’avenir est au retour en ville, dans une ville intime et confortable, des petits immeubles avec terrasse, une nouvelle poésie urbaine…
La lune dans la rivière
Que certains blogs s’arrêtent et se perdent dans la nature, qu’ils soient francophones ou non, ça ne me fait ni chaud ni froid parce que c’est comme ça, ça ne manque pas. Par contre, quand je vois que la belle Israélienne MoonRiver n’a rien posté depuis le 28 août dernier, je commence à m’inquiéter. Elle a bien dit qu’elle faisait un break, mais j’imagine parfois le pire, surtout que la fin du mois d’octobre est pratiquement là. Continue reading “La lune dans la rivière”
Sally Gall
Elle compose ses photographies avec une rigueur incroyable et ses noir et blanc sont purs comme l’eau qu’elle se plait à figer les mouvements et les environnements.
Ma série préférée : Between worlds. Par Sally Gall.
Via MoonRiver.
Plus que centenaires
Des visages du monde entier, des peaux tanées, des gueules cassées, marquées par l’âge, éreintées, abîmées.
Sur Crooked Brains.