Rares sont les photos qui nous font partager des émotions, mêmes si celles-ci ne sont que passablement flottantes et légères.
L’univers de Noele Lusano est dépeuplé et triste, mais on a la sensation qu’elle ne fait que frôler ce qu’elle photographie.
Un battement de cil et elle passe à autre chose. Une autre manière de concevoir le reportage.
Via Rouge.
Single Hauz
La Single Hauz est un concept de maison absolument révolutionnaire.
Construite sur un unique pilier, sa faible surface au sol lui permet d’être transposée à n’importe quel endroit.
Les concepteurs, Front_Architects, ont imaginé toutes sortes de solutions. Dans un pré, au beau milieu de la ville ou sur un lac, voire en plein milieu de la mer. Une idée vraiment très séduisante.
Via BLDGBLOG.
Dans les égouts japonais
Et dire que sous la terre se trouvent des endroits aussi magnifiques. J’ai toujours fantasmé sur ces vastes décors fantômatiques, d’immenses machines, des salles aussi grandes que des cathédrales et tout ça pour quoi ? Pour canaliser les déchets des toilettes et l’eau de vaisselle. D’autres photos de ces obscurs récupérateurs de déchets humains sur Crooked Brains.
Abandonnés
Ça pourrait être n’importe où, c’est presque vide, abandonné, mais on y ressent encore une certaine présence, une vie passée et chargée. Abandoned School par Tod Seelie.
Un peu plus loin, un magnifique portfolio, Places.
De l’autre côté du Pacifique, pour faire bonne mesure, Uryevitch, en anglais, annonce la couleur: “Abandoned is a photo base of abandoned plants, unfinished buildings, industrial sites. Most of them are situated in Russia.
I will do my best to update this photo base with a lot of other objects and sites which exist somewhere in the world.”
Tout un programme…
A voir également sur English Russia, un portrait désarmant de la réalité russe d’aujourd’hui.
Je ne pouvais pas non plus passer à côté de ce sujet que j’ai trouvé sur plusieurs blogs et qui pour le coup, va à l’encontre de l’abandon évoqué ici. Il s’agit en fait d’une vaste tromperie, une base aérienne américaine qui, comme par enchantement, a disparu de la carte du ciel de Burbank, Californie. Les ingénieurs se sont creusé la tête et ont finalement résolu le problème en peu de temps ; une immense bâche peinte en trompe l’oeil, des constructions factices reproduisant les contours insipides d’une petite ville de banlieue et le tour est joué. L’explication en image chez Crooked Brains.
Je viens de trouver également un site nommé Visual Archaeology, sur lequel on découvre un ensemble de photos prise à Brooklyn, montrant le délabrement de ces quartiers abandonnés, placés sur une carte. Ce quartier de Williamsburg a été dévasté, reconstruit et ne reste que le souvenir grâce à ces photos qui ont quelque chose de nostalgique. Un très beau travail qui manque malheureusement un peu de finesse au regard de la qualité des clichés.
Saturation à haute dose (data & information)
Cette fois, je crois que le combat est perdu.
J’ai tenté de me soustraire du monde, et je crois… que ça a fonctionné. L’information, la télévision, la radio, les journaux, les fils d’actualités… J’ai tenté de tout réintégrer, sans succès. J’ai tenté de suivre, de m’intéresser, de faire abstraction des partis pris d’une presse qui se veut indépendante mais qui ne fait que le jeu de la pensée unique.
Même les journaux de gauche sont tombés, ils n’ont pas résisté à la déferlante réactionnaire, les derniers remparts se sont effondrés… et moi avec.
Lorsqu’en une du Parisien (je n’ai pas dit que c’était un journal de gauche), samedi, je vois écrit en gros “Victoire contre les All Blacks, 50% des Français y croient”, je me demande si je ne suis pas en train de manquer quelque chose en évinçant totalement l’actualité de mon champs de vision, ou si au contraire, on ne nous donne pas à bouffer de la merde précisément parce qu’on a perdu le sens des valeurs (au sens éthique du terme) et qu’on ne sait plus voir l’information comme quelque chose pragmatique, qui repose sur une critique des faits de société.
Quand je vois Libé qui fait sa une sur une hypothétique rupture entre le chef d’Etat et sa greluche, je ne situe plus rien, je perds mes repères. La gauche socialiste se délite parce que les historiques se demandent quelle mouche a piqué ceux de leur camp qui rejoignent la bastide sarkozyste et le gouvernement au lieu de s’interroger, d’avoir une pensée critique permettant de reconstruire ce qui a été abattu. Ils ne voient pas que l’autre réussit son coup, à grands coups de pensée unique à créer du vide avec du vide !!! Vraiment, je n’en peux plus. Alors je sors le fil RSS de Libé de mon agrégateur, je n’ai pas de temps à perdre avec ce genre de conneries. Continue reading “Saturation à haute dose (data & information)”
tIM rUDDER
“Tim is a monkey who lives in Tokyo“. En attendant, ce singe fait de superbes photos, d’un Japon moderne et sombre, un Japon de tous les jours, sans fioritures, presque effrayant à certains moments. Que ce soit pour les portraits ou un simple distributeur de boisson, on sent que ce type a du génie. Son blog, son compte Flickr et surtout son portfolio. J’en connais plus d’un qui vont aimer. Gros gros coup de coeur.
Horizons effacés
Le projet Horizon est une démarche absolument terrifiante. L’auteur nous explique qu’il a eu l’idée de commencer ce projet suite à un accident, une vulgaire photo de laquelle il avait complètement exclu l’horizon, suite à quoi il a commencé à télécharger des photos sur Internet et à en extraire cette ligne de fuite et à les comparer à l’original. En résultent des photos étonnantes sur lesquelles il manque réellement quelque chose d’essentiel.
Via Moonriver.
Fétiches souliers
Afin de mettre en valeur sa nouvelle collection de souliers, le designer Christian Louboutin s’est payé les services de… David Lynch. Un juste retour des choses puisqu’il existait déjà un contrat entre les deux hommes, Lynch lui ayant demandé de dessiner des souliers. Une collection fétichiste, à l’image de l’oeuvre du grand réalisateur, rassemblée dans une exposition de photos chorégraphiées par le cinéaste lui-même. Exposition à la Galerie du Passage à Paris, Galerie Vero-Dodat.
Via Wallpaper.
Mise au point éditoriale
Je ne suis pas bégueule mais je tiens tout de même à faire une petite mise au point:
- Je n’ai pas le monopole de mes idées, encore moins des informations que je délivre.
- Je n’ai aucune exclusivité sur aucun des sujets que je traîte.
- Je cite toujours mes sources et j’appose toujours un copyright sur les photos que je publie.
Mais parallèlement à tout ça, je déteste constater que mes sujets sont repris en rafales sur d’autres sites, comme si mon blog était une mine qu’on exploite sans dire où elle se trouve, et je trouve ça profondément détestable, d’autant plus que ça ne coûte rien. Voilà, c’est dit.
West Norwood
Le cimetière de West Norwood à Londres a été ouvert en 1837 sous la Chapelle Episcopale, qui, détruite pendant la seconde guerre mondiale a été remplacée par une roseraie. Les catacombes sont aujourd’hui encore ouvertes, accessibles au public, malgré leur état de délabrement.
Toutefois ce lieu est d’une étrange beauté, d’un calme surprenant et faisant immédiatement penser au Londres noir et lugubre d’un Stevenson ou au White Chapel de Jack l’éventreur.
Nick Catford a immortalisé sur la pellicule ce lieu sans vie, dédié à la mort et singulièrement morbide. La particularité de ce lieu, réside dans un ascenseur “catafalque”, destiné à descendre les cercueils de la chapelle aux catacombes.
Via BLDGBLOG.
Fabienne et moi avons décidé de vous emmener dans un tour du monde virtuel. Vous pouvez suivre les étapes de ce voyage sur Google Maps (c’est magique !)…