AKSL ARHITEKTI – Rožmarin

Si vous passez un jour du côté de Maribor en Slovénie, m’est avis qu’il va falloir faire un tour du côté de ce bar à vin dont le design et l’organisation de l’espace risquent de vous donner l’envie de rester quelques temps. Une superbe réalisation visible sur Arkinetia avec des photos de Miran Kambič.

AKSL ARHITEKTI - RoÃ…¾marin

Sdesignunit

Le design ? A quoi ça sert ? A rien du tout, si ce n’est à concevoir un art de vivre, une façon de voir la vie en y intégrant des choses inutiles mais belles ou agréables à regarder, à saisir, à utiliser… C’est la conception de Sdesignunit qui a dessiné un parapluie qui fait de la musique, des chaussures pour le moins étranges, ou un pot de fleurs portatif, voire des sparadraps couleur peau. A voir absolument.

Sdesignunit

Visual Acoustics

Lorsqu’un designer a cette idée folle d’imaginer transcrire en images des sons produisant une harmonie à la fois auditive et visuelle, on se rapproche d’une certaine forme de perfection naturelle et le mélange des genres laisse un peu gêné, comme enchanté par une telle audace.

Visual Acoustics

Via Chez Luc.

Thomas Broome

Ou l’art du mobilier sémantique.

Une façon particulière et très personnelle de concevoir le mobilier avec des mots, des encres faites maison, à regarder de beaucoup plus près pour comprendre ce que fait Thomas Broome sur ses Modern Mantras.

Via DesignBoom.

modern mantras

Villa Näckros – Staffan Strindberg

De toutes les maisons fantasmées, de toutes les constructions contemporaines et originales qui soit possible d’inventer, j’imagine que celle-ci constitue un summum. Qui n’a pas rêvé un jour de vivre dans une maison sur l’eau ? L’architecte suédois Staffan Strindberg a réalisé une prouesse avec cette villa aquatique, dont la principale qualité est de ne pas être humide….

Une photo (de James Silverman) trouvée sur un article d’Arkinetia vaut mieux que toutes les explications du monde. Un rêve éveillé.

Villa Näckros - Staffan Strindberg

Liens:

Hôtel de glace

L’hiver approche, Noël aussi, la température baisse et la glace hante les fantasmes hivernaux. Les hôtels de glace, avant d’être des lieux de villégiature polaire hors de prix pour bobos en mal de sensations, sont des lieux où s’expriment des artistes et des designers qui, l’espace d’un hiver, laissent libre court à leur imagination. Tous les ans, c’est une expérience nouvelle et éphémère qui se répète à Jukkasjärvi en Suède.

Hôtel de glace

Un peu de tout, vite fait 4

Un peu de tout, vite fait3

Du non dit

Il y aurait beaucoup à dire sur l’oeuvre de Chris Ware, auteur de bandes dessinées, connu pour son Jimmy Corrigan. Un chef d’oeuvre de 380 pages, dont l’édition, la mise en page, le cadrage, le graphisme, la typographie, les disgressions et les détournements publicitaires en disent long sur l’adéquation de la forme et du fond.

L’histoire est un doublon quasi-autobiographique sur la relation au père sur deux générations différentes. La première, au XIXe siècle, est l’histoire de la désaffection entre le père et son fils dont la mère vient de mourir. La seconde, aujourd’hui, les retrouvailles pesantes d’un fils et du père qu’il ne connaît pas.

Jimmy Corrigan (the smartest kid on earth ) est frustré, timide, lâche, gauche, laid, empêtré dans un mutisme généré par une mère trop possessive et écrasé par le poids des tabous familiaux. Il a la poisse aussi.
L’histoire est longue, pathétique, parfois poétique, parfois cynique. Il y a des pages magnifiques sans dialogue qui font éprouver la durée des choses, et le malaise des regards.

Il faut 4 ou 5 heures pour la lire entièrement et arrivé à la postface de l’ouvrage on s’aperçoit que c’est le temps total qu’a pu passer Chris Ware avec son propre père, le volume de cette édition qu’on a tenu entre ses mains pendant tout ce temps correspond au volume de la boîte contenant ses cendres.