Forgotten Chicago

Chicago désuet et oublié. Un site sans prétention, sans grandiloquence qui fait ressembler la grande métropole à un village de province.

Forgotten Chicago

Via Coudal.

Sze Tsung Leong

J’aime les sites profus, j’aime la ville et j’aime la photo, j’aime l’absence et voir les choses de haut, j’aime l’horizon et le brouillard, j’aime les lignes de fuite et ce qui est cassé, ce qui se construit et ce qui se dégrade. J’aime quand un homme me donne à voir tout ce que j’aime.

SZE TSUNG LEONGSZE TSUNG LEONGSZE TSUNG LEONG

Wouter Stelwagen

Wouter Stelwagen saisit l’essence de la ville et de la campagne dans une démarche qui rapproche ces deux aspects diamétralement opposés. Une photographie simple et superbement mise en scène, montrant la ville dans ce qu’elle a de plus simple et de plus sobre…

Wouter Stelwagen

Frank van der Salm

Frank van der Salm

Impossible de ne pas voir une forte ressemblance entre les photos de Frank van der Salm et celles de Michael Wolf.
Même si le premier semble beaucoup jouer avec des maquettes en utilisant la profondeur de champ, on y voit le même travail autour de l’architecture dans ce qu’elle a de microstructural.
Le motif devient une oeuvre à part entière, la ville prend corps à partir des détails, et se construit alors une échelle de valeur que l’on ne voit que rarement dans le représentation urbaine.
La navigation chronologique sur le site permet de voir l’évolution de son travail au fur et à mesure du temps.
Via Le territoire des sens.

Frank van der Salm

Michael Wolf, ou l'architecture de la densité

Michael Wolf

Michael Wolf [1] connait très bien Hong-Kong et apparemment, il en connait également très bien tous les aspects, du microcosmique au macrocosmique et ce qui l’intéresse lui, c’est le détail et la profusion et ce qu’il nous en montre fait à la fois partie du côté le plus visible, c’est à dire ces tours immenses dont il arrive à extraire la substance, mais également du côté le plus obscur, la misère cachée, l’ombre qui se tapit derrière les façades.
Ceci est une invitation dans un monde inconnu, le Hong-Kong tel qu’il est. Gros coup de coeur pour ces séries de photos réellement exceptionnelles.
Via i heart photography.

Michael Wolf

[1] Je mets à jour ce billet car je viens de découvrir une très bonne interview de Michel Wolf sur Conscientious.

Paysages urbains

Urban landscapes est un site dédié à la vision de des paysages urbains au travers de la photographie, turbiné par deux photographes basés à Londres, Peter Marshall et Mike Seaborne, dont voici le manifeste:

The urban landscape can be viewed both as a series of structures and edifices more or less organised by human action and as a panorama of social and cultural histories framing our present and inscribing our past.

Offrant une large perspective sur divers environnements, de Londres à la Chine, la vision de ces photographes nous permet de naviguer dans les divers aspects du développement social au travers de l’habitat et de l’occupation de l’espace.

Urban landscapes

Architecture verte

Alt–Erlaa

Tandis que le standard de l’habitation consiste à se débarrasser de toute verdure avoisinant les maisons, et autres adventices et que les allées sont appréciées lorsqu’elles sont bétonnées, certains se plaisent à laisser grimper toutes sortes de végétaux sur les murs.
Ainsi, le Dr. Harry Glück a réalisé à Vienne un ensemble architectural – Residential-Park Alt–Erlaa – au pied duquel se trouve une masse de végétation faisant partie intégrante du bâtiment, sous forme de terrasses individuelles. Une façon pour les habitants des barres de béton de se réapproprier un petit coin de nature (c’est tout de même un peu standing, ce qui est trahi par les piscines sur les toits).
A voir sur Anarchitecture.
Un peu plus loin, à Fukuoka, le Acros Fukuoka Building intègre parfaitement la végétation sur ses pentes, rendant plus agréable à la vue ce colosse de verre et de béton, modifiant ainsi les perspectives urbaines contemporaines. 35000 plantes de 76 espèces différentes, rangées selon un ordre terriblement… japonais.
A voir sur Deputy dog.
Ce qu’on ne sait pas encore, c’est que le jardin autour d’une petite maison Kaufman & Broad en plein milieu des champs, ce n’est plus tendance du tout, c’est même carrément ringard… L’avenir est au retour en ville, dans une ville intime et confortable, des petits immeubles avec terrasse, une nouvelle poésie urbaine…

Abandonnés

Ça pourrait être n’importe où, c’est presque vide, abandonné, mais on y ressent encore une certaine présence, une vie passée et chargée. Abandoned School par Tod Seelie.
Un peu plus loin, un magnifique portfolio, Places.

Abandonned school

De l’autre côté du Pacifique, pour faire bonne mesure, Uryevitch, en anglais, annonce la couleur: “Abandoned is a photo base of abandoned plants, unfinished buildings, industrial sites. Most of them are situated in Russia.
I will do my best to update this photo base with a lot of other objects and sites which exist somewhere in the world.”
Tout un programme…

Abandoned

A voir également sur English Russia, un portrait désarmant de la réalité russe d’aujourd’hui.

Je ne pouvais pas non plus passer à côté de ce sujet que j’ai trouvé sur plusieurs blogs et qui pour le coup, va à l’encontre de l’abandon évoqué ici. Il s’agit en fait d’une vaste tromperie, une base aérienne américaine qui, comme par enchantement, a disparu de la carte du ciel de Burbank, Californie. Les ingénieurs se sont creusé la tête et ont finalement résolu le problème en peu de temps ; une immense bâche peinte en trompe l’oeil, des constructions factices reproduisant les contours insipides d’une petite ville de banlieue et le tour est joué. L’explication en image chez Crooked Brains.

visual-archaeology

Je viens de trouver également un site nommé Visual Archaeology, sur lequel on découvre un ensemble de photos prise à Brooklyn, montrant le délabrement de ces quartiers abandonnés, placés sur une carte. Ce quartier de Williamsburg a été dévasté, reconstruit et ne reste que le souvenir grâce à ces photos qui ont quelque chose de nostalgique. Un très beau travail qui manque malheureusement un peu de finesse au regard de la qualité des clichés.

Session de la ruine industrielle et de la technologie éphémère

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Et on commence par Hebig. Lorsque la technologie se développe de telle sorte à n’envisager aucune espèce de perspective d’avenir sur son propre devenir, c’est précisément à ce moment là qu’elle devient intéressante. Sans fin et sans autre raison que la pure instantanéité, le présent à l’état pur, jusqu’à sa ruine.
Pendant quelques temps, je vais partir sur les routes de ce thème qui m’intéresse depuis pas mal de temps, de l’architecture aux projets titanesques de l’urbanisme, en passant par la photographie, l’art – celui des musées et des paysages – et la ville sous tous ses aspects.

3 blogs qu'il faut connaître

Parmi mes découvertes du moment et les blogs que je compulse régulièrement, voici trois beaux outils qui ont tous le désavantage d’être turbinés sous Blogger mais qui ont ceci de commun qu’ils traitent l’image et des sujets complètement hors-normes.

Moon River

(Night Traveling, Day Dreaming, while Mapping my Escapisms, Tracing Love)

Moon River est inclassable parmi les inclassables.

Subtopia

Subtopia traite l’architecture et l’urbanisme du point de vue militaire. Absolument pas rébarbatif et enchanteur.

Bibliodyssey

BibliOdyssey traite l’illustration au travers des âges. Un trésor pour les amateurs de planches en tous genres.