Le refuge des trolls

C’est n’importe quoi ! Après avoir fait une mise au point quant au contenu et aux opinions qui s’expriment sur ce blog (Ma liberté, mise au point), voilà que ça recommence et toujours à propos d’Amadou et Mariam. Maintenant, je suis accusé de faire des billets mauvais exprimant un avis pitoyable. Bon, ça me rend très triste, vraiment… Je suis au bord des larmes. Alors pour la forme, je vais émettre un nouveau bulletin de mise au point. Et ça va saigner…

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Sache mon cher Babar, et je vais me répéter, tout le monde a droit de cité ici. Ceci n’est pas un blog fermé mais une ville ouverte et j’accepte tout… J’avoue même que de me retrouver dans la situation du grand méchant loup qui exprime son opinion méchante n’est pas pour me déplaire…

Et puis mon billet était très certainement mauvais… et c’est bien d’être mauvais, ça permet de faire s’exprimer des petits loulous au quotient intellectuel égal à la température anale qui ne savent quoi dire d’autre que c’est mauvais, c’est vraiment très mauvais et pitoyable…

Je suis heureux, parce que je me dis que je prends tellement mon pied à être mauvais que je vais continuer, je vais tirer à bout portant et je laisserai parler les petites frappes boutonneuses et les adorateurs d’Amadou et Mariam (pour ne citer qu’eux) pour que les gens qui tombent ici se rendent bien compte de ce qu’est la misère intellectuelle, le marasme critique et l’emprise que peut avoir une certaine forme de pensée unique sur les esprits faibles et enserrés dans leur TF1 attitude….

Je vais m’éclater un peu. Sortez les pigeons d’argile, le ball-trap va commencer.

Et puis au passage, je prierais Laurent de ne pas me refiler ses trolls…

Auvergne dernier jour

Nous sommes sur le départ, et pourtant, nous voulons encore voir, toujours plus… Cette fois-ci, depuis notre arrière campagne reculée, aux frontières de la Corrèze, nous choisissons finalement de partir pour le Cantal, un peu plus au sud.

Et comme nous redescendons de nos hauteurs, il fait beaucoup plus chaud, vraiment…

A nouveau, nous prenons notre déjeuner près de la rivière et zouzou en profite pour se baigner dans l’eau glacée. Ses rires retentissent dans mes oreilles… c’est le bonheur.

Nous descendons vers la retenue de Bort et je trouve incroyable, alors que des milliers d’imbéciles se ruent sur les plages du sud pour s’entasser sur deux centimètres carrés de sable, que cet endroit magnifique soit aussi désertique.

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A Bort-les-Orgues, je suis pris d’un mystérieux mal-être alors que nous surplombons la ville de près de 400 mètres, face aux concrétions volcaniques qui donnent leurs noms à la ville. Je n’ai pris qu’une seule photo, incapable de rester sur ces à-pics qui me donnent… le vertige.

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Nous finissons notre excursion avec le barrage EDF de Bort. Là aussi, j’ai le vertige. Moi qui autrefois pouvait danser sur les crêtes ardéchoises…. ce temps est semble t-il révolu.

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21h00, nous partons. La route du retour est longue et incertaine. Finalement, nous sommes de retour chez nous à 5h00 du matin. Je recommence le travail à 13h30. Difficile d’être en vacances….

Auvergne jour 1

Partis mercredi soir après le travail, direction le centre de la France. C’est incroyable ce qu’il peut y avoir comme imbéciles sur la route, prêts à risquer leur vie et celle des autres pour rouler un petit peu plus vite et gagner au final quelques précieuses minutes sur un itinéraire de plusieurs centaines de kilomètres…

Bref, nous arrivons près de Clermont-Ferrand pour un petit dodo réparateur avant de reprendre la route avec le soleil qui se lève sur la chaîne des Volcans.

L’itinéraire est fait de noms qui me laissent rêveur et c’est finalement les yexu embrûmés de sommeil, la démarche empâtée que nous arrivons à la maison, au lieu-dit Mercoeur, près de Savennes, dans le Puy-de-Dôme. Il est 8h30 et une joyeuse surprise nous attend lorsque j’ouvre la porte. Un essaim de guèpes gros comme une poire ! Bienvenue à la campagne. Nous sommes prévenus: pas de toilettes, pas de télé, la radio passe difficilement. Il faut dire que nous sommes loin de tout, le premier commerce se trouvant à près de 10km, et encore, ça n’a rien à voir avec la FNAC.

Après un menu repos, nous prenons déjà la route, en direction de la Bourboule, une station thermale décatie et sombrant petit à petit dans le mauvais goût. Notre premier arrêt sera pour les gorges d’Avèze.

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Puis nous arrivons à ladite station thermale. Ici, c’est un calvaire dès lors qu’on veut se laver les mains, l’eau de montagne est très particulière et glisse littéralement sur les mains sans le savon. Nous sommes ici en terre Romane et les églises n’ont rien à voir avec les cathédrales de style gothique flamboyant que nous pouvons voir dans d’autres régions. Ce sont des bâtiments trappus, sombre, souvent ornés de motifs simples basés sur l’alternance des couleurs, le clair du calcaire et le sombre des roches volcaniques.

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Ensuite, nous filons à quelques kilomètres de là, sur le Mont-Dore. Une ville tout aussi désuète, mais finalement attachante, au milieu de laquelle s’écoule tranquillement les prémices ce qui deviendra la Dordogne (qui prend son nom de la Dore et de la Dogne).

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Une route part de cette ville pour contourner le Puy de Sancy par le col de la Croix-Morand, un col très connu par les amateurs de la Grande Boucle.

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Au bout de la route, une ville célèbre pour son très bon fromage, Murol. Un des rares chateaux de la région s’y trouve. Mais nous sommes le 14 juillet, et c’est fermé.

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La route permet ensuite de revenir sur le Mont-Dore par un autre col, le col de la Croix Saint-Robert. Si vous en avez l’occasion, prenez à Chambon la route qui passe dans la Vallée du Chaudefour, le spectacle est littéralement magique.

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Auvergne jour 2

Nous sommes repartis, un peu reposé, mais on n’est pas là pour rigoler, il faut battre la campagne…

Un autre petit tour par la Bourboule et puis s’en vont….

Les thermes de la Bourboule et la vue sur le téléphérique…

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Un déjeuner en forêt très apprécié par zouzou

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Le col de la Croix Saint-Robert est devenu un indispensable, surtout pour nous rendre là nous voulons.

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Besse-en-Chandesse, nous y sommes déjà allés et nous voulions absolument y retourner, notamment pour acheter du fromage. Finalement, le charme qui avait opéré la première fois n’agit plus autant. Besse est une petite ville anciennement fortifiée et autrefois très riche. Les lourdes bâtisses noires s’enroulent autour de petites places sur lesquelles se trouvent des fontaines d’eau de montagne qui ont fait la joie de mon fils.

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Finalement, nous repartirons avec du bon pâté au bleu d’Auvergne et du jambon de pays. On n’est pas là pour rigoler, je vous l’avais bien dit…

Nous repartons vers Super-Besse, que je déconseille vivement à tous les amateurs de nature. Cette pseudo-station de sports d’hiver est laide à souhait, inutile et incertaine. Heureusement, le chemin du retour par Picherande et La Tour d’Auvergne rattrape le tableau.

La destinée du Mad Atao

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En breton, Mad atao veut dire toujours bon. L’histoire du Mad Atao est une histoire triste…. Le Mad Atao est une gabare lampaulaise, un bateau de transport de sable construit en 1938 à Camaret par Keraudrun. En 1959, le bateau se retrouve dans les Côtes d’Armor et est racheté par la ville de Paimpol en 1981. Il a d’ailleurs longtemps mouillé dans un coin du vieux bassin pour être canonisé en 1983 et devenir ainsi le premier bateau classé monument historique. Il est ensuite gruté à Porscaff pour être intégré à un projet de musée qui ne verra jamais le jour. Quel triste sort pour un bateau de finir ainsi à terre !!

  • Longueur hors tout: 20,10 m
  • Tirant d’eau à lège: 2 m
  • Tirant d’eau en charge: 3 m
  • Volume moyen de sable chargé : 85 m³

Sebourg et Sebourquiaux

Si un jour, vous allez dans le Nord de la France, du côté de Valenciennes, passez faire un tour du côté de Sebourg et Sebourquiaux. Il est vrai que les paysages du Nord sont très particuliers mais le climat y est pour beaucoup. Toutefois, on ne peut pas dire que le charme n’habite pas cette région, avec ses maisons en briques rouges (corons) alignées en rang d’oignons et ses petits villages désertés.
sebourg Sebourg est une petite ville de campagne très verdoyante, dans laquelle passe l’Aunelle, mais c’est aussi la ville dans laquelle est fabriquée la fameuse bière Jenlain et dans laquelle vous pourrez voir une collection unique de fers à repasser.

Sebourquiaux est encore plus petit, et c’est ici que vous découvrirez les plus belles maisons en briques rouges que l’on puisse admirer.

A voir aussi le centre historique minier de Lewarde, le Site de Wallers Arenberg, la maison de la chicorée et la Maison du Terril à Rieulay.

Le joueur de flûte de Hamelin (Allemagne)

Le joueur de flute de Hamelin (Allemagne)

Il était une fois une petite ville en Allemagne où les habitants étaient très avares, si avares qu’ils ne pouvaient tolérer la moindre dépense inutile. Ils chassèrent donc tous les chats pour ne pas avoir à les nourrir. Après quelques temps, d’énormes rats envahirent les caves et ils devinrent si nombreux que la vie devint impossible. Quelqu’un pensa alors qu’on devait faire revenir les chats, mais les rats les mirent en fuite. Ils étaient très heureux tous ces rats: moyens, petits ou grands; ils trouvaient tout ce qu’il fallait dans les greniers et dans les cuisines garnies d’immenses fromages. Les pauvres citadins ne sachant plus que faire s’adressèrent au maire de la ville qui promettait ” j’essaierai, je tenterai, je ne sais pas……” et cela en restait là. Un beau matin, un petit bonhomme tout fluet, plein de verve et de gaîté dit au maire: “Moi je vous délivrerai des rats mais en échange il me faudra milles pièces d’or.” Le maire acceptât et ils échangèrent une poignée de mains pour sceller leur accord. Aussitôt le petit bonhomme prit sa flûte et en joua deux ou trois notes. Les rats sortirent de leurs trous et le suivirent. Le petit bonhomme continua à jouer de la flûte dans la rue. Des multitudes de rats affluèrent ensorcelés. Dans leurs petites cervelles, ils voyaient des montagnes de fromages rien que pour eux, des gardes-mangers pleins de bonnes choses à dévorer. “Tout cela est pour vous ” leur promettait la musique qui les attirait et les fascinaient. La marche triomphale du joueur de flûte continuait. De toutes les maisons sortaient des centaines et des centaines de rats, même les plus malins obéissaient à cette musique magique tellement envoûtante. Et les gens de la ville stupéfaits et heureux criaient : ” Ils s’en vont, ils s’en vont ! Mais cela serait-il possible? Quel bonheur, que le Ciel soit loué.” Finalement, une fois tous les rats rassemblés, le joueur de flûte se dirigea vers la rivière, les petites bêtes de plus en plus sous le charme le suivirent, l’homme entra dans l’eau jusqu’au cou et les rats le suivaient toujours, les yeux fermés, fascinés et confiants. Il s’arrêta au milieu du courant tout en continuant à jouer. Les rats, épuisés par leur nage forcée, engourdis par la musique dont ils ne pouvaient s’arracher, se noyèrent jusqu’au dernier. Alors le petit homme sortit de la rivière, se secoua et se rendit chez le maire pour recevoir la récompense bien méritée. Le maire, fronça le sourcil et lui dit: ” Que veux-tu ?” ” Etre payé pour tout ce que j’ai fait pour la ville.” ” Mille pièces d’or pour avoir joué de la flûte à peine plus d’une heure ? ” “Sans moi, dit le petit homme, les rats auraient tout détruit même vos maisons. ” ” Eh bien, je ne te donne rien, même pas un sous.” dit le maire. ” Demande l’avis de tes citoyens” répliqua le joueur de flûte. Le maire se mit au balcon et demanda l’avis de ces concitoyens, aussi avares que lui, ceux-ci l’approuvèrent. Alors le petit joueur de flûte profondément affligé et furieux menaça: “Il vous en cuira! et vous regretterez votre lésinerie.” Et le petit homme partit, jouant de sa flûte d’abord très fort, puis ses doigts si agiles émirent des sons très doux. Et on vit très vite des têtes d’enfants regarder aux fenêtres. Puis un gamin sortit de chez lui, et contempla avec enthousiasme l’homme qui jouait si bien. Vint un deuxième, puis un autre et tous le regardaient envoûtés. Celui-ci jouait toujours; sa musique devenait plus douce et plus captivante et leur faisait imaginer des pays merveilleux où ils n’auraient qu’à s’amuser sans jamais être grondés. Et ainsi cette bande d’enfants devenait de plus en plus nombreuse. Tous étaient heureux, riaient, chantaient et se tenaient par la main tout en suivant de plus en plus vite le joueur de flûte. Les parents se mirent à la poursuite leurs enfants qui s’en allaient à l’aventure, ensorcelés par le petit homme. “N’allez pas avec lui, revenez avec nous, par pitié.” criaient les parents, désespérés et cherchant à les rattraper. Mais ils se fatiguèrent bien vite et les perdirent de vue. Le maire, enfermé dans sa maison s’arrachait les cheveux. Pendant ce temps le joueur de flûte suivis des enfants qui chantaient à tue-tête, arrivèrent à la montagne située derrière la ville, Ils étaient si heureux que personne n’aurait jamais pu les faire changer de route. Au son de la flûte la montagne s’entrouvit et tous, le joueur de flûte en tête, passèrent l’un après l’autre à travers la porte qui se referma aussitôt. Resta dehors un petit boiteux qui n’avait pu marcher aussi vite que les autres. Lorsqu’ils arrivèrent les citoyens le trouvèrent en pleurs si triste de n’avoir pu entrer avec ses compagnons. Des enfants il n’y avait plus trace et personne n’a jamais su ce qu’il en était advenu.