De l’art de magnifier la boule de neige….
Via Imagination
Coquille vide faite de souvenirs
Parmi mes découvertes du moment et les blogs que je compulse régulièrement, voici trois beaux outils qui ont tous le désavantage d’être turbinés sous Blogger mais qui ont ceci de commun qu’ils traitent l’image et des sujets complètement hors-normes.
(Night Traveling, Day Dreaming, while Mapping my Escapisms, Tracing Love)
Moon River est inclassable parmi les inclassables.
Subtopia traite l’architecture et l’urbanisme du point de vue militaire. Absolument pas rébarbatif et enchanteur.
BibliOdyssey traite l’illustration au travers des âges. Un trésor pour les amateurs de planches en tous genres.
La bonne humeur est là, Noël approche, il fait un froid brûmeux, les lumières scintillent de partout, l’air est à la fête, du moins essayé-je de m’en persuader. Sereinement, il y a de quoi, je regarde les jours passer, l’Avent égrenant ses jours lentement et je suis toujours et encore de bonne humeur. Du mal à tout, à écrire, à lire, à penser, à ordonner mes idées, je vis une sorte de rêve éveillé dans lequel je ne me soucie plus de rien, un peu comme si j’avais été drogué alors que ce n’est que de la vie qui coule dans mes veines. Légèrement… Une vie de verre, transparente. Je me plonge dans les écrits d’autres personnes dont je suce la sève, buvant assoiffé chacun des mots qui coulent et j’arrive à garder les yeux ouverts, invariablement. Je ne sais pas de quoi est fait ce bonheur passager mais j’en profite au mieux et je souris béatement, à qui ? à quoi ? Aux anges, à l’air, au vent, aux miniscules particules d’eau en suspension dans l’air… L’expression du bonheur se lit dans mes yeux, une infinitésimale lueur… Approche-toi et regarde, plonge-toi dedans et n’en ressors lorsque tu en seras baigné. Sens le souffle hivernal t’envelopper.
Ceci n’était qu’une brève incartade, un écrit passager. Je ne le referai plus.
On connaissait surtout Tolkien pour son oeuvre autour de la Terre du Milieu, mais avant tout, c’était un père attentionné qui prenait plaisir à se transformer en Père Noël pour ses enfants. Le Père Noël écrivait à ses enfants, qui lui répondaient en laissant des lettres près de la cheminée, lesquelles disparaissaient de manière étrange.
Pour se plonger dans cette ambiance d’un Noël anglais, voici le recueil des lettres du Père Noël de Tolkien, un ouvrage riche et coloré, maginifiquement illustré, chez Bourgois.
Via Imagination. A suivre.
Paris est beau, surtout l’hiver, surtout lorsque la capitale revêt ses habits de fête. Une journée magnifique, le soleil était présent, et je me suis immiscé dans des recoins que je ne connaissais pas encore. En route, pour la grande ville de lumière…
J’ai ensuite pris le métro jusqu’à Saint-Lazare, Cour de Rome, dans un air froid saisissant. L’appareil à la main, je prends quelques clichés au hasard de mes rencontres, en enquillant le Passage du Havre.
Dans le hall du Printemps, je me laisse tenter par les escalators plutôt que par l’ascenseur. Je peux ainsi flâner et laisser mon regard vagabonder tout autour de moi, parmi les rayons surchargés, dans une lumière rouge orangée de saison. Neuf étages de lumières scintillantes et de strass.
A un moment, j’entends une chanson que j’aime beaucoup écouter ces derniers temps. La coïncidence m’amuse et m’arrache un sourire.
Demon Ritchie – Only in New-York
[audio:http://theswedishparrot.com/ftp/Demon_Ritchie.mp3]
A force de monter les escalators, j’arrive au 9ème étage et là, je me fais suprendre par une vue magnifique à 360°C. Sur la terrasse, il fait froid, mais il n’y a pas de vents. Je profite de cet instant de félicité pour admirer Paris au-dessus des toits. Le souffle coupé.
La descente est magnifique aussi et je me plonge dans la rue et la foule, bien qu’à cette heure-ci, ça ne se bouscule pas vraiment.
Face aux vitrines de Noël, j’attends un coup de fil qui n’arrivera jamais.
[audio:http://media.twango.com/m1/original/0024/e4526bc17b444b898ba0dadf61c83893.mp3]
Je file ensuite vers la Madeleine par la rue Tronchet pour admirer les vitrines luxueuses et les décorations. La maison du caviar, Kenzo, Raplh Lauren, Baccarat, Fauchon, Hédiard. Je suis émerveillé et je profite de ces derniers instants savoureux sous le soleil. Le retour en banlieue s’accompagne d’un ciel qui se couvre.
Une journée merveilleuse…
Bon, il est 17h30 et Romuald n’a pas encore blogué donc je prends le relais.
Alors voyez-vous, si Romuald (aka Lithium) (mais pas Sunset) est resté silencieux, c’est qu’il avait beaucoup à faire aujourd’hui, notamment un rendez-vous méga-important chez une esthéticienne-visagistepaysagiste. Car oui, Romuald en a eu marre de son look Corto Maltese. Ok, Corto, comme ça, il a l’air cool, mais l’odeur de la pipe mélangée à celle de la marée, ses collègues (ceux de Romuald, hein, pas ceux de Corto) n’en pouvaient plus. Ça commençait à schlinguer grave dans le bureau. Alors Romuald a décidé de se faire un total relooking et a confié son corps à la science et aux douces mains d’une spécialiste qui, paraît-il, à déjà à son actif la nouvelle coiffure d’Yvette Horner et celle d’autres célébrités de la chanson. Plon plon.
Perso, quand Romuald m’a parlé de son projet, je lui ai dit “han, fais gaffe quand même, des fois qu’elle te ferait encore plus beau que t’es déjà, tu pourrais plus marcher tranquille dans la rue, les filles se jetteraient sur toi, s’arracheraient ta vertu…”. Mais le bougre était fermement décidé à mener son projet à terme.
Ainsi fut donc fait. Et il y a quelques minutes, j’ai reçu la photo du résultat. S’il vous plaît, soyez indulgents. Rappelez-vous qu’y a pas que le physique dans la vie, que Romuald ça reste quand même un garçon bien, culturé, aimable, qui dit jamais de gros mots, et tout et tout.
A l’occasion des fêtes de Noël qui approchent, voici de quoi égayer vos soirées d’hiver, au coin du feu, une peau de bête sur le sol et… Non rien. Ce livre en anglais, est écrit dans le plus pur style britannique, bourré d’humeur noir tel une pipe bourrée de bon tabac et fait voir les fêtes de fin d’année sous un angle radicalement différent, en démontant un par un les mythes fondateurs.
Ainsi on apprend que jusqu’au début du 19ème siècle, fêter Noël aux Etats-Unis était illégal ou que le mot Christmas vient du latin Cristis Maesse (Messe du Christ – bon ça apparemment, j’étais le seul à ne pas le savoir). Du matériel drôle et instructif. Bah ! Humbug !
Dans mon coin de Bretagne, il existe un endroit encaissé dans une petite vallée, entre Brélidy et Plouëc du Trieux, où se trouve le moulin de Camarel (pas la peine de regarder sur Google Maps). Un petit chemin mène le long d’un petit canal au bord duquel poussent des fougères par milliers. Ce jour-ci, le temps était humide et les jolies feuilles vertes ruisselaient lentement… Un peu plus loin, le moulin sur lequel s’étaient accrochées d’éphémères fougères femelles, et une fontaine aux mousses tendres et fournies.