AKSL ARHITEKTI – Rožmarin

Si vous passez un jour du côté de Maribor en Slovénie, m’est avis qu’il va falloir faire un tour du côté de ce bar à vin dont le design et l’organisation de l’espace risquent de vous donner l’envie de rester quelques temps. Une superbe réalisation visible sur Arkinetia avec des photos de Miran Kambič.

AKSL ARHITEKTI - RoÃ…¾marin

Vertical Garden

Je ne m’en lasse pas. Les jardins verticaux de Patrick Blanc me fascinent toujours autant. Et je viens de découvrir que l’homme aux cheveux verts avait un site, un showroom de ses créations, et la vision de sa démarche est ici expliquée.

Vertical Garden.

Patrick Blanc - vertical garden

Les étincelles de Tokihiro Sato

Les clichés de Tokihiro Sato ont quelque chose de magique. La nuit scintillante et la neige sublimée sont exprimées ici avec un procédé que je n’arrive encore à comprendre, mais il semblerait qu’il utilise un flash et un miroir sur des poses longues en surimpression. En résulte une photo dynamique, proche de l’expression de la sculpture ou du dessin. La série des photo-respiration est à couper le souffle. Via Moon River.

Tokihiro sato

Enfin, parodiant Pyrame en un sanglot

Il en rougit, le traître ! Alors, où veut-il en venir ? Tandis que dehors le vent des oracles terni par le souffle ensorcelé d’une vigie finit par altérer sens et perception, il vole au secours de sa propre détresse… Alors qu’il pensait tenir encore quelques temps le flambeau bien droit au dessus de sa tête, escarbilles et étincelles lui brulèrent la toison, le laissant pour à moitié chauve au vu et au su de tout le monde.

Il sentit monter en lui une portion de ce qui est indicible, l’incroyable victoire et l’appel du forcené, terré quelque part sous une motte défréchie de tourbe ancestrale. Alors il se retourna, émit un silence d’environ une demi-heure, cligna d’un oeil muet, sauta une fois, peut-être de trop d’ailleurs, tomba dans le ruisseau et finit par se dire que tous ces silences accumulés n’auront de cesse d’être sursis et consignés entre les lignes souples de quelque chose qui ressemble à un livre.

C’est le néant qui à tout coup attend quiconque tisse le vent.

Mousses

Hadouk Trio – Live à FIP

Hadouk Trio - Live à FIP

Une référence notée parmi tant d’autres dans mes carnets, un nom qui donne envie de se plonger dans les ambiances musicales d’un souk de Basse-Egypte ou du Kazakhstan, une rencontre au hasard, un album qui trainait sur le bord d’une table… Et puis j’ai écouté, je me suis laissé entrainé tandis que je tentais d’éviter les regards hagards des gens dans un train de banlieue.

Hadouk Trio, c’est la rencontre de trois musiciens. Didier Malherbe aux instruments à vent, jazzman exotique, Loy Ehrlich auc claviers et au hajouj, compagnon de Peter Gabriel et Youssou N’dour, et Steve Shahan aux percussions forment un ensemble aux accords parfaits. Il y a quelque chose de magique, de presque chamanique dans ces rythmes et dans ces vents. Mais en ce qui concerne la musique, je préfère vous laisser écouter, rien ne vaut un jugement sans a priori.

Loukoumotive…:
[audio:http://theswedishparrot.com/ftp/3%20-%20Loukoumotive.mp3]

Bali Barret

La boutique parisienne Bali Barret, dans le premier arrondissement de Paris, s’est exportée au Japon. L’architecte Franklin Azzi explique comment il a réfléchi à l’image de la boutique à Tokyo dans à Shibuya et à Omotesando, sous forme d’une tente et d’un bunker, le tout dans un rouge flamboyant qui n’est pas sans apporter une touche de joie aux rues de Tokyo…

Bali Barret

Une nouvelle revue de détail sur Arkinetia. (23 février 2007)

Peter Lorre

Peter Lorre

Lorsque j’étais enfant, je regardais souvent des vieux films. J’adore les vieux films américains sous-titrés avec ces lettres jaunes, de vieux films que l’on regardait dans la Dernière Séance ou au Ciné-Club, et parfois, des visages me reviennent, des visages et des noms de ces acteurs mythiques qui ont plus laissé un visage qu’un nom dans l’histoire du cinéma.

Peter Lorre fait partie de ces visages qui ont su évoluer d’une manière hallucinante et en même temps fréquentaient les plus grands d’Hollywood. On aura pu le voir aux côtés de Bogart dans Le Faucon Maltais qui jouait un Sam Spade épatant et près d’Ingrid Bergmann dans Casablanca (avec Bogart également…). Vous avez peut-être vu le bonhomme dans ce superbe film passé hier soir, Stupéfiants, une histoire dans laquelle il joue le rôle d’un morphinomane alors que lui-même l’était depuis au moins quatre ans. Différents visage de Peter Lorre ici, et encore , et puis ici aussi. Et puis un site entièrement consacré à l’acteur.

Sdesignunit

Le design ? A quoi ça sert ? A rien du tout, si ce n’est à concevoir un art de vivre, une façon de voir la vie en y intégrant des choses inutiles mais belles ou agréables à regarder, à saisir, à utiliser… C’est la conception de Sdesignunit qui a dessiné un parapluie qui fait de la musique, des chaussures pour le moins étranges, ou un pot de fleurs portatif, voire des sparadraps couleur peau. A voir absolument.

Sdesignunit

Sergei Mikhailovich Eisenstein

sergei eisenstein

Si l’histoire doit retenir quelques uns des meilleurs cinéastes que la terre ait connu, il faudra qu’elle s’arrête quelques temps sur Eisenstein. Son nom est très connu, son oeuvre l’est beaucoup moins et ses films restent généralement connus d’un très petit public.Il faut dire qu’il est rare de tomber par hasard sur un film d’Eisenstein à la télévision. Le nom du film qui vient à l’esprit lorsque l’on pense à lui, inévitablement, c’est le Cuirassé Potemkine (Bronenosets Potyomkin, 1925), mais en dehors de ce film magnifique, il faut avoir également vu Aleksandr Nevskiy (1938) et surtout Ivan le Terrible (Ivan Groznyy) dont le première partie a été tournée en 1944 et la seconde en 1958, avec l’excellent Nikolai Cherkasov dans le rôle principal. En dehors du fait que ces deux films sont un pur chef d’oeuvre d’expressionnisme, la seconde partie comporte deux scènes en couleurs, ou plutôt colorisées qui donnent à l’ensemble un touche dramatique plus impressionnante encore. 187 minutes de bonheur à connaître un jour.

Cinq choses que vous devez savoir sur moi

Non, fini le temps où je me gargarisais de longues descriptions sur ce sujet hautement important qu’est “moi”… C’est simplement Franck qui me lance un sort en me demandant, d’une manière tellement polie que je ne peux refuser (“à condition seulement que cela les amuse” me fait craquer) de continuer la chaîne… Alors oui, je vais m’amuser un peu. Ce genre d’exercice donne toujours l’impression qu’on en dit toujours trop sur soi, alors qu’il ne suffit en réalité que de savoir quelles limites donner à sa propre vie privée.

  1. Entre 1995 et 2002, j’ai écrit plus de 1300 pages sur des cahiers de tous formats, un journal que j’ai commencé lorsque j’étais étudiant et élève d’un sculpteur, un soir où j’avais eu devant les yeux pendant deux heures durant une fille nue absolument superbe, journal que j’ai continué à noircir alors que je travaillais comme agent de sécurité dans une banque de Neuilly. Je travaillais de nuit et plutôt que de ronquer, je préférais lire ou écrire. Je n’ai jamais autant lu et écrit qu’à ce moment.
  2. Je suis un fan inconditionnel de Michel Polnareff et j’ai même pas honte. En fait, ça fait partie des choses que j’écoutais avec ma mère, comme aussi Pink Floyd et Elton John.
  3. Je n’ai pas de phobies. Aucune. Par contre, je suis un maniaque au dernier degré. Je me lave les mains à chaque fois que je touche quelque chose qui ne m’appartient pas, à tel point que j’ai souvent les mains sèches et que je dois souvent me les hydrater. Du coup, j’ai les mains douces et propres.
  4. J’adore le vinaigre… je pourrais en boire à la bouteille. Mon estomac est immunisé. Je mange les cornichons par pots entiers.
  5. Je dis pas la moitié de ce que je pense et je ne pense pas la moitié de ce que je dis (en disant celà, j’ai l’impression que quelqu’un a du le dire avant moi).

Et comme je ne suis pas cabot, je refile le bébé à qui veut, même si j’aimerais bien que Benoit et Farf y aillent de leur couplet…