Sally Gall

Elle compose ses photographies avec une rigueur incroyable et ses noir et blanc sont purs comme l’eau qu’elle se plait à figer les mouvements et les environnements.
Ma série préférée : Between worlds. Par Sally Gall.
Via MoonRiver.

Sally Gall

Biographical Landscape: Stephen Shore, 1969-79

Quelques uns des plus beaux clichés de Stephen Shore, dont une rareté, un autoportrait (on croirait voir Tom Waits).
Des paysages qui sonnent comme des tranches de vie. Un cadrage impeccable, des couleurs lumineuses et des contrastes savoureux.

Stephen Shore

Adrien Missika et Louis-Cyprien Rials

J’aime cette idée que la culture est une flèche que l’on tire, que l’on ramasse et que l’on retend sur l’arc, de manière à perpétuer le mouvement. C’est donc à la suite de mon précédent billet sur les Kōban (交番) que je vous emmène chez Adrien Missika et Louis-Cyprien Rials.
Le premier est né à Paris et vit à Genève où il a fait des études de photographie. Son travail est assez éclectique mais révèle un traitement de la couleur et de la lumière assez particulier que l’on identifie aisément d’une série à l’autre. Beaucoup de très bonnes choses.

Adrien Missika

Le second, on n’en sait pas beaucoup sur lui, si ce n’est qu’il adore les ruines et la ville dans ce qu’elle a de tentaculaire et de ténébreux, les horizons et les lieux déserts.

Louis-Cyprien Rials

Kōban (交番)

Si j’ai tout bien compris, un kōban (交番) est une sorte de poste de police avancé détaché d’un poste central. Même si leur mission est principalement dissuasive, c’est en quelque sorte une police de proximité destinée à l’origine à orienter les habitants d’une ville aussi complexe que Tokyo. Ce site, Koban.fr (site français présenté par Adrien Missika et Louis-Cyprien Rials), trouvé chez VVork, recense quelques uns de ces kōban disséminés sur le territoire de la capitale japonaise.
L’article en français de Wikipedia sur les kōban est très instructif (pour une fois plus développé que celui écrit en anglais) et permet d’en savoir un peu plus sur le rôle de ces policiers d’un genre un peu particulier, de leur appréciation par les habitants des quartiers et de la diffusion dans le monde de cette réorganisation des opérateurs administratifs.

kōban

Tun3r

Tun3r est une machine à radio, un bidulle web 2.0 dont l’intérêt ne saute pas tout de suite aux yeux, mais à y regarder de plus près, c’est à la fois une sorte d’agrégateur de radios sur le web, et également un moteur de recherche qui permet de sélectionner la musique que l’on souhaite écouter.
Un système de curseur permet une navigation rationnelle ou aléatoire. Un outil somme toute sympathique.

tun3r

let's take pictures

Un système de navigation vraiment hors-norme, des photos originales et recherchées qui prennent tout l’écran, la plupart du temps, quelques destinations, c’est let’s take pictures. A découvrir, ne serait-ce que pour se dépayser.

letstakepictures

Veles e Vents

A Valence, en Espagne, se trouve face à la mer ce superbe bâtiment dédié à l’America’s Cup, uniquement composé de quatre énormes dalles de béton décentrées et dont la structure joue sur des porte à faux immenses. Une prouesse architecturale qui donne le tournis et qui porte le doux nom de “voiles et vents”.
Réalisé en 2006 par David Chipperfield. Beaucoup plus chez Plataforma Arquitectura.

Veles e Vents

L'automne en Nouvelle-Angleterre

Feuilles d'automne

De temps en temps, la presse nous apprend qu’un obscur savant, muni de l’équivalent scientifique d’un nuancier, a découvert que les érables du Michigan ou les chênes de Ozarks arborent en fait des teintes encore plus vives. Mais cet ignorant néglige complètement certaines particularités qui font de l’automne en Nouvelle- Angleterre un phénomène indiscutablement unique. Pour commencer, le paysage de notre contrée bénéficie d’un décor qui ne connait pas de rival en Amérique du Nord. Ses églises blanches nimbées de soleil, ses petites fermes pimpantes et ses riches couleurs et ses villages ordonnés en font le complément idéal des riches couleurs qu’offrent la nature. De plus, il existe ici une diversité d’arbres qu’on trouve rarement ailleurs. Chênes, hêtres, trembles, sumacs, quatre espèces d’érables et des centaines d’autres essences fournissent un contraste de couleurs qui éblouit les sens. Enfin et surtout, la région jouit de conditions particulièrement favorables à un équilibre climatique parfaitement harmonieux entre des nuits d’automne fraîches et vivifiantes et des journées chaudes et ensoleillées. Donc que ce soit clair : pendant quelques journées d’octobre, la Nouvelle- Angleterre est le plus bel endroit du monde. Qu’on se le dise.
[…] Or, pour permettre à ces jolies couleurs mordorées de s’exprimer, les arbres continuent à nourrir leurs feuilles même si ces feuilles ne servent plus à rien, sauf à pendre de leur branche pour faire joli.
[…] Il y a plus étrange : certaines espèces d’arbres vont encore plus loin et se mettent à fabrique, à leur détriment, d’autres substances, des anthocyanines, produisant ces magnifiques couleurs rouges et ornagées qui font la gloire de la Nouvelle-Angleterre. En réalité, les arbres de cette partie des Etats-Unis n’en produisent pas plus que les autres, mais il se trouve simplement que le climat et le sol de cette région fournissent des conditions idéales pour l’éclosion de telles couleurs. Sous des climats plus chauds ou plus humides les arbres se donnent autant de mal, mais sans aucun résultat. Personne ne peut expliquer pourquoi les arbres font autant d’efforts alors qu’ils ne gagnent manifestement rien à l’affaire.

Bill Bryson
Notes from a big country

Le site IloveNY permet de suivre en temps réel l’évolution des couleurs des arbres dans l’Etat de New-York.