Hier, rue de Levis, Paris 17è, j’attendais la tête en l’air que le temps se dépêche et que quelques minutes passent sous les ponts. Rue de Levis sans voitures, juste les derniers badaux égarés dans l’automne qui s’étire comme une lanière de guimauve, par l’ouverture d’une porte cochère, je suis arrivé dans cette petite cour intérieur à la lumière étrangement blanche. Hapé par la douceur de l’atmosphère et la douce géométrie du lieu, je m’y suis engouffré l’espace d’un instant, sans le bruit de la rue, transposé dans un univers calme qui ne ressemble pas à Paris.
une amie me disait récemment que ce qu’elle aimait faire, à Paris, c’est se glisser dans les cours intérieures, qui réservent toujours des surprises, à l’abri du brouhaha de la rue.
je devrais essayer, si je repasse par Paris
Ce sont des lieux parfois biscornus, toujours très riches…