Motel Hell

Le titre dit tout: Tacky and trashy Motel postcards of the 1950’s, 60’s and 70’s. Forgotten places lost on the roads that time forgot. Et honnêtement, ça vaut le coup d’oeil. Les lecteurs de Motel Blues de Bill Bryson y retrouveront certainement l’ambiance surannée des motels des bords d’autoroute. Via Coudal.

Motel Hell

Culture bière

Pour les amoureux de la bière consommée avec modération, un lounge s’est ouvert sur les Champs-Elysées (qui soit dit en passant retrouve un peu de son lustre que la propagation des marques à pétasses avait eu tendance à ternir ces dernières années). Un cadre agréable entièrement dédié au dieu houblon…

Culture bière

Bye Bye Brecker

Il était l’héritier d’un jazz classique, musicien hors-pair capable d’envolées lyriques au saxo, je me souviens du son particulier de ses cuivres, accompagné de son frère Randy sur quelques uns des albums de Franck Zappa, il avait joué avec les plus grands du jazz mais aussi avec des personnalités de la pop. Michael Brecker avait 57 ans et s’est éteint le 13 janvier… RIP.

Michael Brecker

It's nothing, it's nothing…

Ce qui est étrange sur avec les mots, c’est qu’on n’y voit pas ce qu’on est en droit d’attendre. On ne peut voir l’auteur en train d’écrire, on ne voit pas non plus ce qu’il ressent tandis que lui ne met dans ses mots que ce qu’il veut bien y mettre en tentant de tromper son monde. Seulement, en ce moment, j’ai l’impression que ce je cache se voit beaucoup trop. Ma fatigue, cette impression manifeste que rien d’excitant ne se produit dans ma vie, le fait que je me sente tout à coup vieillir, tout ceci ne se voit pas et de toute façon ça n’intéresse ni ne regarde personne.

Normalement, la moindre petite étincelle a pour moi cette potentialité de se transformer en feu de joie. Donc, quelque chose ne va pas en ce moment et le problème c’est que je ne sais pas ce que c’est. Je passe mon temps à me demander pourquoi je ne lis pas ou pourquoi je n’écris pas, ou alors pourquoi je n’arrive à me décider entre l’un ou l’autre et tout ceci se révèle absolument contre-productif.

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Bsimple

Voici ce qui s’appelle soi-même de la photographie conceptuelle. Né d’un univers onirique terrifiant, le rendu et la composition font froid dans le dos, donnant à croire que la simple perception des choses n’est induite que par une altération de la réalité. (la photo ci-jointe est tirée de la série crowd et n’est pas tellement représentative du travail de la série la plus impressionnante: shout).

Misha Gordin via Imagination.

Bsimple

AKSL ARHITEKTI – Rožmarin

Si vous passez un jour du côté de Maribor en Slovénie, m’est avis qu’il va falloir faire un tour du côté de ce bar à vin dont le design et l’organisation de l’espace risquent de vous donner l’envie de rester quelques temps. Une superbe réalisation visible sur Arkinetia avec des photos de Miran Kambič.

AKSL ARHITEKTI - RoÃ…¾marin

Vertical Garden

Je ne m’en lasse pas. Les jardins verticaux de Patrick Blanc me fascinent toujours autant. Et je viens de découvrir que l’homme aux cheveux verts avait un site, un showroom de ses créations, et la vision de sa démarche est ici expliquée.

Vertical Garden.

Patrick Blanc - vertical garden

Les étincelles de Tokihiro Sato

Les clichés de Tokihiro Sato ont quelque chose de magique. La nuit scintillante et la neige sublimée sont exprimées ici avec un procédé que je n’arrive encore à comprendre, mais il semblerait qu’il utilise un flash et un miroir sur des poses longues en surimpression. En résulte une photo dynamique, proche de l’expression de la sculpture ou du dessin. La série des photo-respiration est à couper le souffle. Via Moon River.

Tokihiro sato

Enfin, parodiant Pyrame en un sanglot

Il en rougit, le traître ! Alors, où veut-il en venir ? Tandis que dehors le vent des oracles terni par le souffle ensorcelé d’une vigie finit par altérer sens et perception, il vole au secours de sa propre détresse… Alors qu’il pensait tenir encore quelques temps le flambeau bien droit au dessus de sa tête, escarbilles et étincelles lui brulèrent la toison, le laissant pour à moitié chauve au vu et au su de tout le monde.

Il sentit monter en lui une portion de ce qui est indicible, l’incroyable victoire et l’appel du forcené, terré quelque part sous une motte défréchie de tourbe ancestrale. Alors il se retourna, émit un silence d’environ une demi-heure, cligna d’un oeil muet, sauta une fois, peut-être de trop d’ailleurs, tomba dans le ruisseau et finit par se dire que tous ces silences accumulés n’auront de cesse d’être sursis et consignés entre les lignes souples de quelque chose qui ressemble à un livre.

C’est le néant qui à tout coup attend quiconque tisse le vent.

Mousses

Hadouk Trio – Live à FIP

Hadouk Trio - Live à FIP

Une référence notée parmi tant d’autres dans mes carnets, un nom qui donne envie de se plonger dans les ambiances musicales d’un souk de Basse-Egypte ou du Kazakhstan, une rencontre au hasard, un album qui trainait sur le bord d’une table… Et puis j’ai écouté, je me suis laissé entrainé tandis que je tentais d’éviter les regards hagards des gens dans un train de banlieue.

Hadouk Trio, c’est la rencontre de trois musiciens. Didier Malherbe aux instruments à vent, jazzman exotique, Loy Ehrlich auc claviers et au hajouj, compagnon de Peter Gabriel et Youssou N’dour, et Steve Shahan aux percussions forment un ensemble aux accords parfaits. Il y a quelque chose de magique, de presque chamanique dans ces rythmes et dans ces vents. Mais en ce qui concerne la musique, je préfère vous laisser écouter, rien ne vaut un jugement sans a priori.

Loukoumotive…:
[audio:http://theswedishparrot.com/ftp/3%20-%20Loukoumotive.mp3]