Quand tu dormais

7448274.jpg

Quand tu dormais, je me suis assis sur le bord du lit… Ta peau, dans l’obscurité, prenait une apparence lisse, presque trop et tout d’un coup, je me suis mis à détester le désir que j’avais pour toi. Je n’aurais jamais dû. Nous avions fait l’amour une bonne partie de la nuit et désormais, tu étais comme partie loin de moi, enveloppée des songes. Insouciante, pauvre folle…

Allongée sur le côté, tes seins reposent sur les draps, et même dans cette position, ils n’arrivent pas à être laids. Tu es belle, c’est horrible. Ta peau est lisse et douce, elle glisse sans bruit contre les draps lorsque tu bouges ou que tu te retournes.

Tes fesses rondes étaient relevées et le long de ta peau, dans le creux de la cuisse, coulait encore le coupable sirop blanchâtre en une longue trainée froide et brillante, je me suis alors amusé à tracer des cercles en plongeant l’index dedans, répandant le visqueux liquide qui commençait déjà à sécher.

Tes cuisses, et ton sexe… Quelques petits poils coupés court… J’y étais resté de longues minutes s’étirant comme des heures, coincé là, à tenter de trouver un but à ma quête, comme si ma langue allait trouver un trésor au fond de tes entrailles. J’adore ton odeur, celle qui se répand lorsque tu es excitée, tes fluides que je me plais à prendre à pleine bouche…

Tu dormais, et moi j’étais là, encore plein de tes odeurs que je pouvais sentir partout sur moi, le sexe encore tuméfié, rougi par nos ébats à bâton rompu, repu de toi, vidé de tout désir. Quand tu dormais, je me suis assis sur le bord du lit, et doucement je me suis rhabillé pour ne pas te réveiller.

Je suis parti avant de vomir devant toi…

Un espace trop grand

Deux regards timides qui se croisent, complices et loins d’être innocents.
La fraîcheur et la jeunesse à fleur de peau…
Quelque chose de subtil qui se passe dans la plus grande complicité et le silence…
Quelque part où ça ne devrait pas exister…
Où pourtant luxure et désir se conjuguent…

Les Salines de Petit Village – Île d'Oléron

Il existe sur cette île de nombreuses salines, qu’ailleurs on appelle également marais salants. La mer s’engouffre via des chenaux dans les terres et le long parcours permet à l’eau de mer de s’évaporer, laissant sur place le sel de mer, cuisant la terre et lui donnant ces teintes rouges si caractéristiques. Un moment de douceur sous un climat rude, des couleurs magnifiques et l’odeur du sel qui flotte dans l’air, c’est l’ambiance que l’on trouve à Petit-Village, sur l’Île d’Oléron.

Salines de Petit Village

D’autres photos à proximité de celle-ci sur Flickr.

Une chose

Je me suis déjà posé la question de savoir ce que je regardais en premier chez une femme. Ce que j’aime, c’est certain, c’est le décolleté, la peau sans relief qui parcours la poitrine, la naissance des seins, l’endroit le plus charnel de la planète.

L’hiver est mon ennemi.

Musique indéfinie

Tandis qu’hier j’étais tranquillement dans le métro avec mon fils, me dirigeant vers le centre de Paris, un petit bonhomme est monté dans la rame avec un caddie dans lequel se cachaient un ampli, un lecteur MD et une pédale de réverb’. Il a allumé son matériel et a enquillé une sorte de rap reggae truc en hindustani… Imaginez ma tête. Surtout lorsqu’il a ensuite chanté le tube moldave du groupe O-Zone, toujours dans cette langue qui sonne comme un vieux téléphone. Un moment inoubliable d’anthologie à écouter religieusement…

[audio:http://theswedishparrot.com/ftp/paki.mp3]

le chariot du paki

Brouillardises

Mardi matin, il fait brouillard. Je sors comme endormi, entouré de coton, la nuit est encore dans les parages. Sur la quai, je retrouve la même brune aux cheveux courts que j’ai vu la veille au soir, tard, tandis que je rentrais du boulot en voiture. Elle m’intrigue, je m’approche doucement pour la regarder. Elle porte comme de grandes chaussettes dans ses bottes, un jupe courte et un cardigan. Elle fait partie de ces gens qu’on prend un malin plaisir à dévisager et qui apparemment aiment ça. En plus de ça, elle achète Libé. Tout ce que j’aime chez une femme. Un peu plus loin, une lycéenne, guère plus, fait voler ses bouclettes. Petit visage d’ange, va ! Je rencontre la voisine du dessus, et même elle, dans les ténèbres du quai a l’air désirable, avec ses hanches larges. Tout le monde me semble beau, ce matin, surtout les femmes, des jours comme ça, on se croirait au paradis. Par contre, dans le train, je n’ai à faire qu’à des têtes ahuries, des gens laids. Il y a un type en face de moi qui écoute une cassette dans son walkman (je ne savais même pas que ça existait encore), et cet abruti se cogne la tête lorsqu’il se lève pour sortir. Un “putain” léger et étouffé sort de ses lèvres pincées. Dommage, connard, t’avais l’air d’être un beau gosse. Ça devient trash dans ma tête, ça se bouscule, je suis comme pris par un vertige malfaisant, quelque chose qui me donne envie d’afficher un sourire cynique. Je dirais même sardonique. Pas de lecture ce matin, juste de la musique, bien fort, entre les oreilles. Dans le métro, une femme plus toute jeune, porte des résilles fins, de couleur rouge sur ses mollets musclés. Elle avait pourtant quelque chose de sympathique avec son petit nez en trompette. Et puis un coup de téléphone rompt le charme tandis que j’étais en train d’attendre qu’une petite rouquine se retourne et me montre son visage.

Je me suis retrouvé ensuite sur l’autoroute, en direction d’Amiens. Il faisait encore brouillard, encore plus, une vraie purée de merde en boite de concentré de tomate de merde de brouillard. Un truc à découper au couteau à merde de brouillard.

Au retour, les paysages étaient fantastiques, couleurs chatoyantes mordorées, éclatantes sous le soleil rasant du soir. Plus de brume, juste de beaux paysages vallonnés, des champs à perte de vue, une palette de couleurs inédites… Merde la Picardie, c’est peut-être un pays de bouseux, mais vache que c’est beau. C’est seulement l’automne qui fait ça ? Ce n’est peut-être que moi qui me fait des idées.

Des lettres partout

Une fois n’est pas coutûme, voici quelques liens concernant le design et la typo. En premier lieu, voici une perle, le blog du vintage. Amoureux des vieux tubes de Sim et de Patrick Topaloff, passez votre chemin. Ici on donne dans l’illustration et la déco qui reprend des thèmes rétro et des illustrations vieillottes, mais rien de plus moderne. Ensuite, Type Together et Fontsmith deux sites dédiés aux polices typographiques. Un studio graphique: Smeltery, Usine de Fontes où l’on trouve de très belles polices gratuites qu’on peut tester avant d’installer. Et pour finir en beauté, un petit jeu en flash basé sur une ligne que vous construisez vous-mêmes: Line Rider (Via Ink). Et toujours sur Ink, un billet passionnant, plein de ressources, sur la typographie interactive.

Blattschnitte de Natalie Czech

Découverte sur BLDGblog, Natalie Czech utilise le vide post-industriel, la perfection géométrique de paysages ravagés par la main de l’homme pour en tirer toute la substance esthétique et le relief.

Elle parfait sa démarche en ne faisant que recycler des images disponibles librement sur Internet pour la composition de ses toiles. Un monde vu d’en haut, un verticalité effrayante qui n’est pourtant que le reflet de ce qui nous attend.

Minimalisme

Je ne sais plus par où commencer. L’impression de redécouvrir Internet et des milliers de choses qui trainent des tous les coins. Tout d’abord, je suis comme tombé en extase devant ces préfabriqués. Inhabitat est un blog spécialisé en architecture, avec une section entière dédiée au préfabriqué.
New Minimalist Houses: Un livre sur les habitations minimalistes par Anja Llorella Oriol chez Collins Design.
Gisue Hariri y Mojgan Hariri: Deux soeurs architectes, Belmont House – Belmont, California
Subtopia: un blog qui se définit lui-même comme A field guide to military urbanism…
Moonriver: Night Traveling, Day Dreaming, while Mapping my Escapisms, Tracing Love
Overshadowed: un traitement de la photo très particulier, des ambiances sombres…