Japanese noodles

Ce midi, je me suis essayé aux nouilles japonaises déshydratées. La vrai originalité par rapport aux nouilles chinoises en sachet, c’est la présentation et la richesse. Ici, le bouillon est abandonné pour laisser la place à des nouilles très savoureuses et riches (ne pas en abuser…).

Tout commence par un sachet sur lequel rien d’autre que la composition n’est écrit en français. L’image donne une vague idée de ce l’on va manger et mes connaissances en japonais sont trop chiches pour pouvoir déchiffrer quoi que ce soit. Pour le temps de préparation, on s’en remet à l’expérience.

kit nouilles japonaises

Lorsqu’on ouvre le sachet, on n’est pas vraiment décontenancé, si ce n’est qu’ici les nouilles ne sont pas torsadées mais droites, comme des spaghettis, retenus par une petite bague. Deux sachets, un pour l’huile, l’autre pour l’arôme.

kit nouilles japonaises

Histoire de donner un peu de goût, j’ai mis quelques shitaki, des champignons parfumés déshydratés que j’ai soigneusement fait tremper dans l’eau tiède.

shitaki

Et puis voilà ce que tout ça donne dans le bol spécial nouilles. Prêt à déguster.

Et maintenant, ben je me sens un peu lourd de l’estomac….

La bonne action de Yahoo !

Lorsqu’une entreprise apporte son concours aux autorités chinoises, ça se finit en prison. Sans commentaire et sans morale.

C’est un mail envoyé depuis une adresse Yahoo! qui est à l’origine de la condamnation, en juin dernier, de Shi Tao, 37 ans, reporter au quotidien «Dangdai Shang Bao». Ce dernier a été reconnu coupable d’avoir transmis une note interne adressée par les autorités à sa rédaction, qui mettait en garde les journalistes contre les dangers d’une déstabilisation sociale à l’occasion du 15ème anniversaire du massacre de la place Tiananmen.

Via {Libé}.

Des spaghettis et un rasoir

Je suis désolé, vraiment navré de vous appprendre ça, mais ce sont des choses qui existent…

… Et qui se branchent sur USB. C’est navrant. Akihabara News nous révèle l’existence des spaghettis USB (200€ pour un câble à rallonge) et du rasoir, histoire de se raser devant son PC… Miroir non fourni.

Tiens et puisqu’on y est, découvrez le tag’liatelli et le rasta pouf. Chez Funfurde.

Un dernier pour la route: Wakamaru chez Nanoblog.

L'histoire interdite #2 (le fantôme du chamane)

Après l’histoire de la pêche au crabe {L’histoire interdite #1 (la pêche au crabe)}, je continue mon histoire interdite. J’ai vécu des choses extraordinaires et faire partager cela est important.

Après mon arrivée à Moscou, où j’ai travaillé quelques mois comme coursier pour un bijoutier, j’ai pris plusieurs billets d’avions pour finalement atterrir en Argentine. Je voulais connaître les Andes, les hauts-plateaux désertiques et arides, l’expérience des froids andins… Ce que j’ai vécu là-bas, dans les montagnes près de Mendoza, non loin du Pozo de las animas (le puits des âmes), m’a laissé un goût d’inachevé, de surprise…

argentina

Je ne vous raconterai pas les hasards qui m’ont fait atterrir à cet endroit en particulier, cela prendrait beaucoup trop de temps, mais j’ai fait la connaissance d’un certain Eduardo dans un bar de Mendoza, entre deux bières passablement sans saveur. Nous avons engagé la conversation autour des montagnes qui enserrent la région et puisque j’étais là pour ça, je lui demandai s’il connaissait un moyen de se rendre là-haut sans danger et s’il savait où l’on pouvait trouver un guide. Je n’eus pas à chercher longtemps… son grand-père habitait au pied de la seule route qui montait au Pozo de las animas, dans une cahutte sans confort.

Rendez-vous était pris pour le lendemain matin et à l’endroit indiqué, Eduardo m’attendait dans une voiture d’un autre âge, d’une marque inconnue. Il me fit monter dans sa guimbarde et il m’emmena jusqu’à la maison spartiate du vieil homme. Nous étions déjà loin de toute civilisation et je sentis une atmosphère de mystère autour de ce lieu. Eduardo ne frappa pas à la porte et me fit entrer dans un lieu très sombre, dans lequel on pouvait distinguer un désordre sans nom et duquel se dégageait une forte odeur de tabac à pipe brûlé. Un vieillard hirsute et torse-nu portant une simple pantalon de lin dégoûtant, un panama vissé sur la tête, sortit de nulle part et me serra chaleureusement la main. Eduardo me présenta son abuelo comme le meilleur guide de montagne qui soit dans la région. J’avoue que je commençais à avoir des doutes sérieux quant à ma réelle volonté de m’aventurer dans les hauteurs avec un vieillard qui semblait ne plus avoir toute sa tête.

Nous restâmes toute la journée au dehors et j’entendis de la bouche du vieil homme des histoires et des légendes dont je me disais qu’il fallait avoir l’imagination fertile pour les inventer et la mémoire bien rangée pour s’en souvenir. Le soir se mit à tomber et autour du feu, il continua à raconter ses histoires en tirant comme un fou sur sa pipe depuis le matin. A la fin d’une de ses histoires, il se leva et rentra dans sa cahutte. Eduardo me dit que c’était fini et qu’il était temps de dormir. Je dormis dehors dans mon sac de couchage et je me réveillai épuisé par une nuit lardée de cauchemars, le visage trempée par une rosée venue de nulle part.

Eduardo avait passé la nuit à mes côtés et il me dit qu’il viendrait avec nous. Le vieillard sorti de sa maison et nous partîmes à flanc de montagnes, vers les hautes cîmes… Nous avons passé deux journées entières à marcher parmi les caillasses et des sortes de dust bowls qu’on aurait pu croire sorties d’un studio de cinéma hollywoodien. Arrivés sur une crête rocheuse depuis laquelle le paysage montagneux semblait s’étaler à perte de vue, nous nous sommes posés, histoire de souffler. Il était midi au soleil et le froid commençait à se faire sérieusement sentir.

Mon compagnon de fortune posa son sac et regarda son grand-père, puis me prit par les épaules. Il me dit calmement:

– Romuald, lo que vas a ver, no debria decirlo a ningùn. (ce que tu verras, tu ne le diras à personne)

Mes yeux se sont écarquillés. Je ne comprenais pas. Il me dit ensuite qu’il allait accompagner son grand-père plus haut encore dans les montagnes et qu’ils ne reviendraient pas de leur voyage, que les esprits les attendaient et qu’ils allaient faire un long voyage. Je ne comprenais rien de ce qu’il me racontait. Nous prîmes ensuite un déjeuner frugal comme si de rien n’était mais je commençais vraiment à m’inquiéter à propos de ce qui allait se passer. Le soir venu, nous n’avions toujours pas bougé de le crête. J’avalais mon repas et prit une gorgée d’eau. Ce qui se passa ensuite reste très confus encore aujourd’hui.

Je commençai à être pris de nausées intenses et ma vue se brouilla. Je vis Eduardo et son grand-père prendre leurs affaires et repartir. Malgré mes efforts, je n’arrivai pas à me lever et après avoir vainement tenté de résister, je m’évanouis.

Le lendemain, je me réveillai avec un mal de crâne pas possible et je me mis immédiatement à la recherche des deux hommes, que je finis par apercevoir beaucoup plus haut sur une autre crête beaucoup trop loin à rejoindre. Je regardais les deux hommes et me demandais où ils pouvaient bien aller comme ça, surtout s’ils ne comptaient pas revenir. Il s’éloignèrent encore, jusqu’à disparaître.

Je ne voulais pas les suivre et je pliai bagages pour retourner à Mendoza. Après avoir marché longuement avec ma migraine, je finis par voir au loin la maison du vieillard. Plus je m’en approchais, plus je trouvais que quelque chose de bizarre était en train de se produire, et c’est à quelques mètres de la maison, que je compris. La maison était dévastée, encore plus que lors de ma dernière visite et tout semblait indiquer que personne n’avait vécu ici depuis des années. La poussière avait envahi l’intérieur comme si une tempête de sable avait soufflé à l’intérieur. Le plus étonnant, c’est que la voiture d’Eduardo en était recouverte d’une épaisse couche. Tout ici indiquait que le désert avait repris ses droits comme par enchantement.

J’ai rejoint Mendoza à pied, de peur que la voiture d’Eduardo ne soit sous l’emprise d’un quelconque maléfice. Au revoir Mendoza et tes gens étranges, au revoir l’Argentine mystérieuse. C’est après ces événements que je suis retourné à Paris.

Rouler à l'huile de colza

Si vous n’avez pas compris que ces derniers temps, il y a comme qui dirait des petits soucis financiers liés à l’augmentation du pétrole, c’est que vous ne devez finalement pas vivre sur cette planète. Même les économistes s’arrachent les cheveux devant une augmentation des prix qui ne semblait pas devoir intervenir avant 10 ou 20 ans. Nous y sommes et pour rouler moins cher et polluer moins, il existe une solution. Après ce qui va suivre, vous ne douterez plus que le lobby pétrolier a depuis bien longtemps rongé la politique…

Si votre voiture roule au diesel, vous pouvez faire de réelle économies en utilisant de l’huile de colza. Le prix du litre d’huile de colza tourne actuellement autour de 0.80 €, contre 1.10€ pour le litre de diesel. En utilisant un mélange approximatif de 2 litres d’huile de colza pour 9 litres de diesel, vous obtenez quelque chose qui fonctionne parfaitement, sans danger pour votre moteur non préparé.

Avantages:

  • Economies à la pompe.
  • Consommation moindre (jusqu’à 60/70 Km par plein de diesel selon la taille du réservoir).
  • Pollution (émission de particules) réduite de 30%.

Inconvénients:

  • Si la population se retourne vers ce genre de solution, le prix au litre de l’huile de colza risque de flamber (offre et demande).
  • Impossible à faire en hiver, a fortiori si vous habitez une région où les températures passent régulièrement sous le zéro. L’huile de colza, comme beaucoup d’huiles naturelles, fige en cas de gel. Le risque d’encrassement du moteur est alors inévitable.
  • Légère odeur de friture (ce qui peut éveiller les soupçons menant à la situation suivante).
  • Ceci est complètement illégal et si les douanes exercent un contrôle, vous êtes passibles d’une amende pour infraction à la réglementation sur les produits pétroliers et la TIPP applicable au diesel vous sera réclamé (envolées les économies).

On le sait depuis longtemps, l’huile de colza est parfaitement compatible avec le diesel, mais comme son utilisation est interdite, qu’on ne vienne pas dire que l’Etat n’exerce pas une pression illégale sur l’utilisation des produits pétroliers. Les victimes se comptent par milliers tous les jours à la pompe.

Plus d’informations ici.

L'histoire interdite #1 (la pêche au crabe)

Lorsqu’on me demande si je suis déjà allé Etats-Unis, j’ai la mauvaise habitude de dire que je ne m’y suis jamais rendu, et c’est en fait faux. En 1997, je suis parti en Alaska, le quarante-neuvième Etat, afin d’y vivre une expérience hors du commun. J’étais alors âgé de 22 ans. Je n’avais qu’une seule idée en tête, partir pêcher dans les eaux glaciales de la mer de Bering. Pêcher quoi ? Le crabe royal, ou king crabe, un crustacé géant qui ne vit que dans les eaux froides et que l’on retrouve à prix d’or dans des petites boîtes de conserve dans les grandes surfaces.

Plutôt qu’une pêche miraculeuse, la partie a tourné au cauchemar, une cauchemar anormal, une expérience dont on ne sort pas indemne. Une histoire interdite dont je me décide enfin à parler ici.

En arrivant dans ce nouveau pays, je n’avais qu’une seule idée en tête, rejoindre le port de pêche. Au petit matin, je partis donc le long des quais ; d’énormes bâtiments destinés à la pêche en haute mer étaient alignés, tous amarrés avec de solides cordages, ne bougeant pas d’un pouce dans leur enclos de béton.

La capitainerie du port était ouverte toutes la nuit et dans mon anglais encore approximatif, j’ai finalement réussi à faire comprendre à l’agent en poste que je souhaitais être embauché sur un de ces navires pour aller pêcher le king crabe en haute mer. Le type m’a regardé de son oeil encore bercé des brûmes du sommeil tout en toisant ma carrure d’athlète anorexique. La conversation a duré un bon quart d’heure, pendant lequel il a vainement tenté de me dissuader de quoi que ce soit, sous prétexte que tout ceci n’était réservé qu’à des gens doués d’une certaine forme physique, résistant aux froids extrêmes (le température en mer passe à 40°C en dessous de zéro, sans compter le vent) et que les campagnes de pêche durent au minimum deux mois. Tout ceci ne me faisait pas peur. Je souhaitais plus que tout vivre cela. Bien sûr, les types qui partent sur ces bateaux sont grassement rétribués en raison du risque, mais cela n’avait rien à voir avec ma décision. Il a finalement cédé et m’a dit d’aller voir un certain MacPherson sur le quai n°3, sur un navire du nom de Northern Star 4.

Arrivés devant le sombre navire, un bateau usine tonnant large, je pris la rampe pour me diriger vers la cabine. Le type qui dormais sur le fauteuil du capitaine n’avait ni plus ni moins l’air d’un poivrot aviné, et mon arrivée ne le réveilla pas. Je le secouais vigoureusement et il finit par émerger de son profond sommeil. Apparemment peu surpris de voir une inconnu monter sur son bateau, il m’a toisé en me demandant ce que je voulais. L’entretien dura à peine deux minutes et après que je lui aie expliqué le pourquoi de ma présence, il me dit de revenir le lendemain à 2h00 du matin. L’affaire était conclue contre toute attente. J’étais venu ici pour assouvir mon désir et les choses se déroulaient finalement tel que je voulais.

Deux jours plus tard, j’avais les pieds sur un bateau mais le bateau se trouvait au-dessus de fonds abyssaux dont la simple évocation de la noirceur ne faisait finalement que m’angoisser. Je tentais de ne pas y penser, et maintenant que nous étions en mer, les choses sérieuses allaient commencer. Nous sortions pour aller poser les casiers dans des conditions atroces. Le vent et le froid n’avaient pas de pitié pour nos vêtements imperméables, vrillant nos os en profondeur et paralysant nos membres si toutefois on restait trop longtemps sans bouger. La plupart du temps, nous travaillions de nuit, nous relevant par quart de deux heures afin d’éviter l’épuisement. Je dois avouer que si je voulais en baver, j’étais plus que largement servi. Le travail était harassant et les rares moments de repos m’absorbaient dans un sommeil dont mes collègues ne me tiraient qu’avec difficulté.

Le vent forcit sévèrement et une pluie glacée ressemblant plus à de la neige collante commença à se déverser sur les bordées, emprisonnant le matériel sous une épaisse couche de glace qu’il nous fallait faire craquer. Un type originaire de Colombie Britannique et moi-même avons été réquisitionnés pour abattre la glace. A coup de hache et de pioche, nous dégagions la navire de sa gangue de glace afin d’éviter que le poids entraîne le bateau vers le fond. Un travail de bagnard, sans relâche.

C’est au plus fort de la tempête que mon aventure à la Jack London tourna au cauchemar. Tout se passa très vite. Nous étions en pleine mer, à mi-temps de la campagne de pêche et nous étions en plein ramassage des casiers. Les casiers pleins partaient en cale pour déverser des tonnes de crabes immenses, certains spécimens pouvant largement dépasser le mètre d’envergure, et moi, j’étais toujours sur le pont avant pour dégager la glace. Mes bras étaient tout endoloris et je vivais cette vie comme un zombie, les yeux cernés de noir. Nous entendîmes un grand craquement sur les parois de la coque et le regard ébahi de mes collègues me laissa présager que rien de bon n’allait se produire. Un second craquement se fit entendre, comme si quelqu’un s’amusait à ouvrir la coque avec une ouvre-boîte géant. Puis une secousse fit trembler le navire jusque dans les moindres câbles. Nous nous réfugiâmes tous autant que nous étions dans la cabine de pilotage et le capitaine commença à bredouiller des paroles incompréhensibles dans un anglais pitoyable. Deux hommes descendirent dans la machinerie et le moteur finit par arrêter de ronronner, nous laissant dans un terrible silence, uniquement bercé par le vent qui faisait claquer la pluie sur les vitres.

Apparemment, le capitaine ne comprenait pas trop ce qui se passait et personnellement, je restais le regard rivé sur ses yeux, comme pour jauger l’état de la situation d’après ses réactions. Ceux qui étaient descendus à la machinerie ne répondait pas aux appels du capitaine par la radio. Deux autres partirent les rejoindre pour voir ce qui se passait en dessous, mais au bout de quelques minutes, ils ne répondirent plus non plus.

La capitaine ne chercha pas midi à quatorze heure, il relança les machines et le bateau reprit son vrombissement infernal. Deux jours plus tard, mes sept camarades et moi-même n’avions pas quitté la cabine et le port d’Anchorage pointait le bout de son nez au loin. Ce qui m’étonna tout au long du voyage retour, c’est le silence absolu dans lequel nous avions fait notre route. Même le capitaine, MacPherson ne se servit plus de la radio jusqu’au moment d’annoncer son arrivée dans le port. Les quatre hommes descendus en machinerie n’avaient toujours pas refait surface et on pouvait lire sur le visage de mes camarades une sorte de dépit résigné, comme si tout cela rentrait dans l’ordre des choses. Désormais, le seul but était de rentrer au plus vite et de constater les dégâts.

Nous amarrâmes le bateau au quai et comme si cela était l’assurance que rien ne pouvait plus arriver, nous descendîmes dans la machinerie afin de comprendre. Il faisait jour dans la salle. La coque, d’une épaisseur de 15 cm de tôle était trouée comme un vulgaire morceau de carton, sur une circonférence de 3 mètres. Les bords du trou était rentrés vers l’intérieur, pliant la tôle déchiré comme si un boulet de canon l’avait transpercée. Sur le sol, une gigantesque flaque de sang nous laissa présager qu’on ne pourrait retrouver aucun des 4 types que nous avions laissé en plan. Nous visitâmes quand même la navire et nous retrouvâmes le type qui venait de Colombie Britannique, un grand gaillard à la peau mate à l’oreille percée et ornée d’un anneau d’or. Il était allongé sur le sol de la cambuse, prostré, les yeux grands ouverts et l’écume aux lèvres. Il était manifestement le seul à avoir survécu à quelque chose que nous n’avons même pas essayé de nous expliquer. Nous avons hissé le type à terre et nous nous sommes dispersés sans un mot.

Pour ma part, je courus récupérer mon salaire au bureau de la compagnie et je pris un taxi à la sortie des quais. Je demandai au chauffeur de me déposer au plus vite à l’aéroport pour sauter dans le premier vol pour Vancouver.

Deux jours plus tard, j’arrivais à Moscou.

Skyscrapers

Tokyo Tower J’ai redécouvert il y a peu un site dont j’avais gardé trace dans mes favoris. Je suis tombé dessus il y a longtemps alors que je m’intéressais au patrimoine immobilier des Etats-Unis et j’ai découvert cette immense base de données des gratte-ciels du monde entier. La traduction en Français est pire qu’approximative mais on y découvre pour chaque ville recensée les statistiques du recensement, la liste des buildings, la liste des bâtiments par lieu géographique, des photos et même des infos locales. Pour les grandes villes, on a aussi accès à la liste des bâtiments, des lieux célèbres et aux diagrammes comparatifs des hauteurs. Un site vraiment complet et passionnant. Emporis.

Blogs phagocytés

Je mange les blogs. Les blogueurs m’invitent ou alors je m’invite chez eux. Autrefois, j’écrivais de temps en temps chez Borgo, j’ai un compte chez Miss Lulu, chez MediaTIC et depuis peu chez Fabienne et voici Farf qui me confie ses clefs le temps de ses vacances.

Faudrait peut-être inventer un gestionnaire de mots de passe spécial blogueur multi-blog ?

Tiens, puisque je parle de MediaTIC, j’ai fini par retrouver la trace de Jean-Luc Raymond.

La rentrée des blogs

Le mois de septembre, c’est la rentrée des hommes politiques, des écoliers et des livres, mais c’est apparemment aussi la rentrée des blogs.

Morceaux choisis (y’a pas que de la nouveauté)…

Tout d’abord, le retour de mon ami Borgo qui, malgré un suspense insoutenable quant à un éventuel retour sous avec Dotclear, a finalement opté pour WordPress. C’est tout frais tout neuf, c’est Borgo is alive. Welcome back !!

Il y a aussi le grand ST qui revient sous le nom de Désiré Beladonne avec un très bel audioblog. C’est toujours Ma Parole ! et c’est toujours très bon…

Dans la clique des petits nouveaux, voici quelqu’un que je tiens absolument à vous faire connaître. Il s’appelle Got, je l’ai recontré au ParisCarnet de juin 2005 en compagnie de sa chère et tendre couleur de figue et il a finit par céder à la pression populaire en ouvrant son propre blog: Les petites cases, turbiné sous Lodel (on se demande bien pourquoi). J’allais oublier, Manue et Got sont des personnes que je n’ai vues qu’une seule fois, mais j’avoue que ce sont vraiment des personnes que j’ai envie de revoir.

Message personnel à l’attention de Got: Enfin, t’arrêteras de squatter le blog de Manue et puis mon thème est très beau et je te dis bien des choses 😉 Ah encore une chose, faudrait peut-être songer à inclure les trackbacks dans Lodel, ça fait désordre.

OOPS, j’allais oublier. Lisez ceci.

Vert de gris

Retour à la mer. Retour à l’air marin. Et puis j’écris, frénétiquement. Et puis j’ai plein de choses dans la tête. Et puis cherchez bien dans votre mémoire, dans le cimetière des mots oubliés, pour voir si un fantôme ne serait pas en train de surgir du passé… Chaque âme a en soi des trésors qu’il est bon de faire déborder. Envie de linéarité. Ennuyeux, je serais peut-être. Pas grave.