Il en faut peu

… pour être heureux
Vraiment très peu pour être heureux
Il faut se satisfaire
Du nécessaire
Un peu d’eau fraîche et de verdure
Que nous prodigue la nature
Quelques rayons de miel
Et de soleil.

… ou bien si peu pour me faire pleurer.

Oui j’ai la larme facile, le coeur à fleur de peau, les émotions qui s’emballent, l’amour grand comme ça.

Alors, quand je trouve dans ma boîte à courriel, un poême rien que pour moi, qui me touche au plus profond, je fond tout simplement.

Merci à toi (qui sauras te reconnaître) pour ces mots aussi doux qu’une peau de bébé, tendres comme du Marshmallow.

Bon, je file chercher ma boîte à mouchoirs et puis reviens.

Retour on the chapeaux de wheels

Bon, je constate qu’en mon absence, c’est la fête du slip (© Iko), on en profite pour dictaturer mon blog et s’en servir comme d’un instrument de pouvoir !!!

Je suis Zoutré de tout ce vacarme !!!

Bon, laissez moi deux minutes que je me réveille, que je reprenne pied dans ce monde sans alpages, sans douces cascades d’eau claire et sans vache rousse à cornes pointues (® Salers) et vous allez voir, je vais vous remettre de l’ordre dans tout ça, moa…

Euh, au fait, merci Borgo pour avoir tenu le flambeau et merci à vous tous pour votre présence qui fait de ce blog ce qu’il est.

Lithium, the retour of the vengeance….

Auvergne dernier jour

Nous sommes sur le départ, et pourtant, nous voulons encore voir, toujours plus… Cette fois-ci, depuis notre arrière campagne reculée, aux frontières de la Corrèze, nous choisissons finalement de partir pour le Cantal, un peu plus au sud.

Et comme nous redescendons de nos hauteurs, il fait beaucoup plus chaud, vraiment…

A nouveau, nous prenons notre déjeuner près de la rivière et zouzou en profite pour se baigner dans l’eau glacée. Ses rires retentissent dans mes oreilles… c’est le bonheur.

Nous descendons vers la retenue de Bort et je trouve incroyable, alors que des milliers d’imbéciles se ruent sur les plages du sud pour s’entasser sur deux centimètres carrés de sable, que cet endroit magnifique soit aussi désertique.

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A Bort-les-Orgues, je suis pris d’un mystérieux mal-être alors que nous surplombons la ville de près de 400 mètres, face aux concrétions volcaniques qui donnent leurs noms à la ville. Je n’ai pris qu’une seule photo, incapable de rester sur ces à-pics qui me donnent… le vertige.

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Nous finissons notre excursion avec le barrage EDF de Bort. Là aussi, j’ai le vertige. Moi qui autrefois pouvait danser sur les crêtes ardéchoises…. ce temps est semble t-il révolu.

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21h00, nous partons. La route du retour est longue et incertaine. Finalement, nous sommes de retour chez nous à 5h00 du matin. Je recommence le travail à 13h30. Difficile d’être en vacances….

Auvergne jour 1

Partis mercredi soir après le travail, direction le centre de la France. C’est incroyable ce qu’il peut y avoir comme imbéciles sur la route, prêts à risquer leur vie et celle des autres pour rouler un petit peu plus vite et gagner au final quelques précieuses minutes sur un itinéraire de plusieurs centaines de kilomètres…

Bref, nous arrivons près de Clermont-Ferrand pour un petit dodo réparateur avant de reprendre la route avec le soleil qui se lève sur la chaîne des Volcans.

L’itinéraire est fait de noms qui me laissent rêveur et c’est finalement les yexu embrûmés de sommeil, la démarche empâtée que nous arrivons à la maison, au lieu-dit Mercoeur, près de Savennes, dans le Puy-de-Dôme. Il est 8h30 et une joyeuse surprise nous attend lorsque j’ouvre la porte. Un essaim de guèpes gros comme une poire ! Bienvenue à la campagne. Nous sommes prévenus: pas de toilettes, pas de télé, la radio passe difficilement. Il faut dire que nous sommes loin de tout, le premier commerce se trouvant à près de 10km, et encore, ça n’a rien à voir avec la FNAC.

Après un menu repos, nous prenons déjà la route, en direction de la Bourboule, une station thermale décatie et sombrant petit à petit dans le mauvais goût. Notre premier arrêt sera pour les gorges d’Avèze.

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Puis nous arrivons à ladite station thermale. Ici, c’est un calvaire dès lors qu’on veut se laver les mains, l’eau de montagne est très particulière et glisse littéralement sur les mains sans le savon. Nous sommes ici en terre Romane et les églises n’ont rien à voir avec les cathédrales de style gothique flamboyant que nous pouvons voir dans d’autres régions. Ce sont des bâtiments trappus, sombre, souvent ornés de motifs simples basés sur l’alternance des couleurs, le clair du calcaire et le sombre des roches volcaniques.

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Ensuite, nous filons à quelques kilomètres de là, sur le Mont-Dore. Une ville tout aussi désuète, mais finalement attachante, au milieu de laquelle s’écoule tranquillement les prémices ce qui deviendra la Dordogne (qui prend son nom de la Dore et de la Dogne).

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Une route part de cette ville pour contourner le Puy de Sancy par le col de la Croix-Morand, un col très connu par les amateurs de la Grande Boucle.

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Au bout de la route, une ville célèbre pour son très bon fromage, Murol. Un des rares chateaux de la région s’y trouve. Mais nous sommes le 14 juillet, et c’est fermé.

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La route permet ensuite de revenir sur le Mont-Dore par un autre col, le col de la Croix Saint-Robert. Si vous en avez l’occasion, prenez à Chambon la route qui passe dans la Vallée du Chaudefour, le spectacle est littéralement magique.

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Auvergne jour 2

Nous sommes repartis, un peu reposé, mais on n’est pas là pour rigoler, il faut battre la campagne…

Un autre petit tour par la Bourboule et puis s’en vont….

Les thermes de la Bourboule et la vue sur le téléphérique…

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Un déjeuner en forêt très apprécié par zouzou

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Le col de la Croix Saint-Robert est devenu un indispensable, surtout pour nous rendre là nous voulons.

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Besse-en-Chandesse, nous y sommes déjà allés et nous voulions absolument y retourner, notamment pour acheter du fromage. Finalement, le charme qui avait opéré la première fois n’agit plus autant. Besse est une petite ville anciennement fortifiée et autrefois très riche. Les lourdes bâtisses noires s’enroulent autour de petites places sur lesquelles se trouvent des fontaines d’eau de montagne qui ont fait la joie de mon fils.

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Finalement, nous repartirons avec du bon pâté au bleu d’Auvergne et du jambon de pays. On n’est pas là pour rigoler, je vous l’avais bien dit…

Nous repartons vers Super-Besse, que je déconseille vivement à tous les amateurs de nature. Cette pseudo-station de sports d’hiver est laide à souhait, inutile et incertaine. Heureusement, le chemin du retour par Picherande et La Tour d’Auvergne rattrape le tableau.

Auvergne jour 3

La visite continue. Nous avons du mal à partir, mais finalement, ce sera certainement la plus riche en beaux paysages.

Direction, Le Mont-Dore et les hauteurs…

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Une fois n’est pas coûtume, nous déjeunons sur les bords de la Dordogne encore petite mais déjà pleine de caractère. Zouzou apprécie à sa juste valeur le lancer de cailloux dans l’eau.

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Au Mont-Dore, nous décidons de prendre de l’altitude et nous prenons le funiculaire. Une drôle de bête tractée par un filin de métal et nous menant jusqu’au Capucin. Ambiance rétro début de siècle pour une machine classée monument histoire, construite en 1898 et toujours en activité.

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La machinerie, impressionnante de mécaniques bien huilées…

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Au loin, déjà la grande cascade… vue de l’autre côté de la vallée.

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Nous avons pris de la hauteur et en face de nous se trouve cette grande cascade qui nous intrigue. Après avoir un peu tourné en rond, nous repartons alors que le soleil est déjà bas, mais nous osons, et nous avons bien fait. Ceci a certainement été le clou de notre périple. Après plus d’une heure de marche et des paysages somptueux…

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Elle est là, face à nous, la Grande Cascade. C’est tout simplement magnifique, grandiose…

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Et en contrebas, une vue hallucinante sur le Mont-Dore, âmes sensibles d’abstenir…

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Et le retour, en compagnie de Thomas et Cloclo, deux randonneurs qui n’en peuvent plus et que nous décidons de raccompagner jusqu’au Mont-Dore…, la soleil n’est pas loin de se coucher.

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Journée bien remplie mérite bon repas. Nous finissons notre course au Petit Paris (à ne pas confondre avec l’hôtel de Paris, avec ses desserts dégueulasses, son accueil frisquet, place du Panthéon). L’accueil y est chaleureux et l’on y sert des crêpes au fromage somptueuses, des crêpes à la myrtille accompagnées d’une bolée de cidre frais. Un très bon moment.

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Bus ou conduire, il faut choisir

Si si j’vous jure m’dame ! Conduire au lieu de prendre le bus peut vous mener en justice.
Quand dix femmes de ménages covoiturotent … on les accuse de concurrence déloyale

La preuve ? La société de transports accuse les dix femmes de ménage de «concurrence déloyale» et les assigne devant le tribunal de grande instance (TGI) de Briey (Meurthe-et-Moselle).

A lire sur libé.
Le tout via Julien.

Bon c’est pas tout ça, mais il faut que j’aille vendre ma voiture, on ne sait jamais.

Ma liberté, mise au point

Pendant que je me préparais à rédiger ce billet, je me suis demandé si j’allais finalement le mettre en ligne car totu ce que je vais dire me semble naturel. D’autant plus que les personnes qui viennent ici sont généralement des gens qui me connaissent depuis plus ou moins longtemps et savent de près ou de loin ce que je suis et ce que je pense, notamment que je ne suis pas quelqu’un d’intolérant.

Vous vous souvenez peut-être de mon billet sur Amadou et Mariam ?

Eh bien ce matin, j’ai constaté avec surprise que s’était immiscé un commentaire d’un certain ou d’une certaine Doudou, commentaire des plus mal venus…

je trouve leurs chansons super !!!!!! je ne comprend pas les gens qui font des commentaire aussi méchants que ca ! si ils n(aiment ce style de musique c’est leur droit mais aucune critique ne doit ^étre faite chacun son style !!!!!!

Peite explication de texte:

je trouve leurs chansons super

Eh bien j’en suis ravi, tant mieux pour toi…

je ne comprend pas les gens qui font des commentaire aussi méchants que ca !

Comment ça, quelqu’un a été méchant dans les commentaires ? La seule à avoir commenté est Mitternacht et honnêtement, je ne crois pas que son point de vue soit méchant

si ils n(aiment ce style de musique c’est leur droit mais aucune critique ne doit ^étre faite chacun son style !!!!!!

C’est ici que le bât blesse. Chacun son style, c’est certain (en même temps j’adore ce genre de lieu commun qui fait avancer le schmilblick). Mais comment ça aucune critique ne doit être faîte ? Qui es-tu pour me dire ça ? Qui es-tu pour me faire la morale sur ce que je trouve bien ou pas, qui es-tu pour dicter ce qui doit être critiqué ou non ?

Je crois cher Doudou, que tu sois un homme ou une femme, qu’il ne faut pas que tu accèdes un jour à un poste à responsabilité car tu es véritablement un danger pour les autres. Ou alors un idiot, c’est selon…

Quant à ce que j’écris sur mon blog, je l’écris en accord avec ma conscience, en prenant soin de ne pas déborder, de rester dans un cadre légal, de ne pas froisser les gens que j’aime ou que je respecte, et si un jour il me prend de dire que je déteste Chirac et Sarkozy, j’espère que je ne verrais pas débarquer tous les électeurs de droite et d’extrême droite et me voir inonder de commentaires me disant que je suis méchant et que je ne dois pas critiquer.

Ici, sur ce blog et jusqu’à preuve du contraire, je suis le seul maître, c’est moi qui décide, c’est moi le chef et si j’ai envie de jouer les dictateurs, c’est mon problème. Borgo a les clefs du blog et lui aussi a ce droit de faire ce qu’il veut.

Alors, de grâce, ne venez nous faire chier…

Lithium, vieux con…

Si vous entendez quelqu’un passer en voiture avec les fenêtres ouvertes et Police à fond dans les tweeters, c’est moi !

Eh oui, c’était les années 80 ! T’étais même pas né…