Sept attaques terroristes dans les transports publics à Londres
AFP 07.07.2005 – 14:38
Bush plaisante sur son accident de vélo
AFP 07.07.2005 – 12:51
Coquille vide faite de souvenirs
Sept attaques terroristes dans les transports publics à Londres
AFP 07.07.2005 – 14:38
Bush plaisante sur son accident de vélo
AFP 07.07.2005 – 12:51
Je suis un être de passion (ou de passions, c’est selon) et lorsque je fais quelque chose, lorsque je m’engage dans quelque chose, j’y vais généralement de manière absolue. Ayant par la passé énormément étudié l’Art, avec un grand A, pas celui des galeries new-yorkaises, j’ai passé aussi beaucoup de temps à réfléchir sur l’Art, ce qui conduit inévitablement sur les chemins tortueux de la Philosophie et de la Religion.
Toute l’Histoire de l’Art occidentale est intrinsèquement liée à la Religion, car dans la plupart des cas, les oeuvres d’art étaient destinées à figurer dans les églises, les commandes émanaient de la part des pontifs de l’Eglise ou des mécènes qui cherchaient à s’attirer les bonnes grâces des instances religieuses.
La Religion est d’autant plus liée à l’Art que l’Art est toujours au centre de la problématique de la création, un thème religieux fondamental, et l’Art est censé montrer la réalité de la Nature, ce qui dans un certain sens est également le sens de la Religion. Georg Wilhelm Friedrich Hegel démontre parfaitement (de manière certes apodictique et difficilement contestable, mais parfois un peu farfelue) dans la Phénoménologie de l’Esprit les mécanismes de la naissance de l’Art et de la Religion, l’Art étant l’acte fondateur conjoint à la conscience malheureuse, la Religion étant le point de convergence des énergies intentionnelles…
Dans ce contexte, je suis devenu croyant, puis ma croyance s’en est allée… je suis redevenu un païen convaincu, mais il fut une époque où pour comprendre l’Art, je me suis fondu dans la Religion au point que je ne désirais qu’une seule chose. Devenir moine, entrer dans les ordres afin de goûter à la contemplation, laisser s’insinuer en moi la force de l’Esprit face à la factualité du corps… tel a été mon souhait pendant de nombreuses années.
Mon cheminement de pensée a été également très imprégné par la force de la spiritualité de Saint-François d’Assise et des Franciscains. Une doctrine monacale basée sur la pauvreté du clergé et la prédication me convenait totalement, mais je n’ai jamais réellement réussi à passer le cap de l’entrée dans les Ordres, c’est peut-être d’ailleurs ce que j’ai fait de mieux dans ma vie… Je n’en sais rien.
Tout ça pour dire que je compte désormais parler un peu d’Art, un peu de Religion, mais certainement sous un angle moins rébarbatif et moins aride que ce qu’on peut ordinairement trouver chez les prédicateurs et les réels croyants.
{Via Suliworld} qui au passage a généré un très beau thème pour son blog sous Dotclear, j’ai découvert le très beau site du Nagaoka Institute of Design qui offre une navigation en flash impressionnante de créativité et d’originalité. On y navigue par la molette de la souris (ce qui est bien peu pratique assurément lorsqu’on en n’a pas…) pour découvrir les trombines des protagonistes et leurs travaux. Après un clic sur l’une ou l’autre partie, on retrouve une page dans laquelle les deux sont mis face à face.
Les habitants du Nouveau Monde, ceux qui parlent avec un drôle d’accent qué pas d’cheu nous, parlent avec l’accent de… nos belles côtes Normandes et Bretonnes !!! Ce n’est pas la première fois que je me rends compte qu’il y a d’énormes similitudes avec certaines intonations chez les mangeurs de camembert et les mangeurs de crêpes…
On trouve ici un fichier audio qui nous prouve que les Normands ne se sont pas contentés de piquer le Mont Saint-Michel, mais qu’ils ont réussi à exporter leur accent.
Pour la petite histoire, Tabarnak (tabarnouche, tabarouettte) vient de Tabernacle, qui signifie en argot (selon Aristide Bruant) braguette…
Ayant mangé hier soir des lisettes au barbecue, je ne peux m’empêcher de faire un petit tour d’horizon des poissons délicieux que l’on trouve sur nos marchés. Parce que dans la vie, il n’y a pas que le haddock ! Quoique…
Extrêmement rare sur les marchés, c’est un poisson de luxe que personnellement je n’ai trouvé qu’à la criée de La Cotinière, sur l’île d’Oléron. La baudroie ou lotte, est un poisson très charnue dont la tête est systématiquement coupée pour la vente en raison de son caractère passablement… moche… C’est un des poissons les plus fins qu’il soit.
Ce n’est ni plus ni moins qu’un petit maquereau, au muscadet, en terrine, c’est un régal. La lisette est un peu trop fine pour la passer au barbecue, elle risque de s’effriter, mais personnellement, je trouve que rien ne vaut cette saveur fumée. Beaucoup plus fin que le maquereau, et de grâce, éviter de massacrer les lisettes en les mangeant avec du vinaigre !!
Attention, le céteau n’est pas une jeune sole, ce n’est ni plus ni moins qu’une variété de sole ne dépassant que rarement les 20 cm. Toute petite, très fine, simplement arrosée d’un filet de citron, elle ravira les palais les plus fins. Encore un produit que vous aurez du mal à trouver en dehors d’Oléron…
Dans un contexte nuageux dans lequel on se bat pour savoir si les taxonomies (folksonomies) sont réellement l’invention qui va révolutionner les classifications classiques ou si ce n’est qu’un artifice de plus dans les systèmes d’information, un lecteur RSS a émergé de cette nébuleuse pour allier les flux aux taxonomies.
C’est un étrange cocktail qui a le mérite d’attirer l’attention sur, d’une part la navigation sociale puisque ce lecteur permet de la partage des flux via un fichier OMPL, et d’autre part la corrélation entre un système de classification global autour des entrées des blogs.
Rojo propose une interface très claire et apporte le même genre de confort que Bloglines dans la navigation, même si a priori les cadres et les liens déroulants semblent tout de même plus adaptés à mon utilisation de la lecture des flux. On retiendra donc surtout une interface très agréable, très fluide, même si je suspecte quelques petites lenteurs, ainsi qu’un module d’organisation des fils par tags, classés par noms ou par popularité.
La nébuleuse des étiquettes peut être consultées directement depuis un onglet, à la manière de Technorati et permet en outre de classifier les recherches par ses propres tags, les tags de ses contacts ou les tags de tous les utilisateurs.
En bref, un outil bien agréable mais qui ne fera, je le crains, qu’ajouter un peu de complexité à l’utilisation d’un lecteur de flux et risque de faire perdre encore plus de temps à ceux qui y passent leurs journées… Utile, pas utile ? A vous de décider…
Voilà typiquement le genre de questionnaire qui me fait me frotter les mains et m’ouvre l’apétit. J’ai trouvé ce petit morceau de bravoure culinaire chez France, et une fois n’est pas coutûme, je ne sais pas si quelqu’un me l’a refilé, mais je m’y colle tout seul dans mon coin.
Miam miam…
Quel est votre premier souvenir de cuisine toute seule comme une grande ?
Je réponds comme un garçon, car un garçon je suis. La première fois que j’ai réellement cuisiné, c’était pour mes amis à l’occasion d’un Jour de l’An mémorable. La Terre entière s’en souvient, c’était un mixte entre la Grande Bouffe et Le Dîner de Babette !! Au menu, il y avait des huîtres chaudes à la bière (recette du Nord), du velouté de courgettes aux champignons et à la crême, et bien d’autres petites choses très réjouissantes comme une sangria au vin blanc et un granité au citron en guise de trou normand.
Qu’est-ce qui a le plus influencé votre façon de cuisiner ?
L’originalité et la tradition. Les recettes novatrices et les petits plats de ma grand-mère…
Avez-vous une vieille photo comme “preuve” d’une exposition précoce au monde culinaire, et voudriez-vous la partager ?
La première photo désignant ma relation à la cuisine consiste en une exposition dans ma poussette, accompagné d’un artichaut dans chaque main. Non, je ne veux pas montrer cette photo qui aurait fini de jeter un discrédit sur mon auguste personne (voir billet: Des artichauts dans la main)
Avez-vous des phobies culinaires, ou un plat qui vous donne des sueurs froides, rien que d’y penser ?
Bon, traditionnellement pour Noël, nous mangeons du homard et j’avoue que découper cette pauvre bête vivante est un supplice, surtout lorsque la queue fouette l’air toute seule alors qu’elle est détachée du reste du corps. Sinon, je déteste (vous n’imaginez pas à quel point) les abats… tous, quels qu’ils soient.
Parmi les ustensiles de cuisine que vous possédez, lequel utilisez-vous le plus et lequel est le plus souvent délaissé ?
J’utilise le plus un couteau. J’utilise le moins celui que je n’ai jamais acheté pour faire la cuisine.
Citez des combinaisons d’aliments amusantes ou bizarres que vous aimez vraiment – vous, et probablement personne d’autre !
Les cornichons et le gruyère dans la mayonnaise, le gruyère dans le yaourt…
Quels sont les trois aliments ou plats sans lesquels vous ne pouvez pas vivre ?
Comme France les yaourts. Les cornichons. Le haddock fumé…
Y a-t-il une question à laquelle vous auriez aimé répondre mais qui ne figure pas ici ?
Et ça ne t’as jamais coupé l’appétit de bloguer ? Ce à quoi je réponds non, sans hésitation.
Trois questions rapides :
Votre parfum de crème glacée / sorbet préféré :
Melon. Sur la tête d’un pouilleux…
Vous ne mangerez probablement jamais… :
D’abats, c’est impossible, ça fait des réactions chimiques pas possibles chez moi, et ça finit aux toilettes…
Votre plat fétiche, celui que vous ne ratez jamais :
Les crêpes et le clafoutis, la mayonnaise…
Bon, ben c’est l’heure d’aller manger non ? Ah, j’allais oublier, il est de tradition de refiler le bébé à son voisin. Alors tiens, le voisin, qui que tu sois, réponds au joli questionnaire…
😉
Tout est dans le titre…
Le genre de billet qui donne envie de faire ses valises…
Vous le savez maintenant, je poste rarement le week-end. Alors, pour ne pas vous laisser dans une attente insupportable du billet de grande qualité, tant espéré, qui ne ferait que vous plonger dans un sombre état dépressif, je poste un billet que vous pourrez consulter tout le week-end en vous gargarisant de mon audace… Un billet dans le style de Malevitch… Un billet blanc sur fond blanc…
Spirituel, non ?
Je ne sais pas comment je fais pour continuer à vivre sans. Lorsque je regarde l’océan depuis ma plage, je regarde vers le nord-est, vers le phare des Héauts de Bréhat. Je vois à peine l’horizon, cette petite mer étant enchassée dans un cordon rocheux.
Autrefois, lorsque je regardais l’Océan, je pointais vers le nord-ouest alors que d’autres regardent le sud. Je n’ai jamais pu me faire à la mer parce qu’elle n’a pas de marées. Pas d’estran où découvrir mille petites vies grouillantes, pas de flot ni de jusant… Pour moi la mer est triste parce qu’elle ne bouge pas. L’Océan en revanche est plein de senteurs fortes, de mouvements torturés par des fonds insondables, de mystères et de légendes. Je n’ai jamais pu me faire à la mer et ses côtes tristes…
Hier soir, je me suis endormi avec dans la tête le chant des goélands et des pétrels marins, le bruit des galets ballotés par le ressac et le doux chuchotement du vent dans les oreilles. Des rêves iodés…