Voici une petite application qui permet de gérer à volonté des onglets sur une page web. Très simple à installer, des effets saisissants. A voir en oeuvre sur le site de démo.
Palmiers et poubelles de Miami
J’ai découvert street view un peu par hasard. C’est une des nombreuses fonctionnalités de Google, et malgré tout le mal que certains peuvent en penser, c’est tout de même un peu magique. On zoome sur les rues et on déplace le petit bonhomme jaune à l’endroit souhaité. Une fenêtre apparait, dans laquelle il suffit de faire tourner les flèches pour avoir une vue à 360°.
Ce matin, je me suis promené à Miami, dans les rues poussiéreuses et dont une particularité m’a frappé. Personne dans les rues, à part des voitures. Miami semble être une ville morte, mais ce n’est qu’une grande ville américaine parmi d’autres, où tout le monde se déplace en voiture et où personne ne sort à cause de la chaleur. Etonnamment, on peut y voir des lieux peu reluisants, témoins de ce que peut être une grande ville riche quand on sort des lieux touristiques.
Voir les baleines à Puerto Pirámides
La passion des cartes poussent parfois à regarder de très près ce qui se passe sur Terre. Les dessins aléatoires visibles depuis le ciel intriguent, interrogent, poussent à chercher ce qui s’est passé depuis des millions d’années, en particulier en ce qui concerne les côtes, les étranges arabesques et volutes façonnées par un conflit permanent entre les forces telluriques de la lithosphère et les courants marins.
La péninsule Valdès, sur la côte argentine, fait partie de ces accidents de la nature. Située dans ce qui est communément nommé la Mer Argentine, elle n’est reliée à la terre que par un isthme étroit, le Carlos Ameghino. La particularité formelle de ce lieu tient aux échancrures qui déchirent la côte au nord et sud, donnant à voir une langue de terre en forme d’oeuf de seiche. Sa situatation géographique la protège des fortes précipitions des Andes, ce qui lui confère un aspect désertique, mais bénéficie d’un climat marin sur ses côtes, attirant ainsi une faune variée et d’autant plus présente que les lieux sont protégés. Deux salines gigantesques, de presque huit kilomètres de diamètre trouent la surface de la péninsule tout en se trouvant bien au dessous du niveau de la mer. Sur les côtes, on peut apprécier des paysages de falaises crayeuses aussi bien que de longues plages de sable situées plein est.
Dans le golfo Nuevo, au sud, une petite ville, Puerto Pirámides, est un haut lieu du naturalisme argentin puisque c’est ici que viennent du monde entier les amoureux des baleines franches.
Photo © Ande Wanderer
Fabienne et moi avons décidé de vous emmener dans un tour du monde virtuel. Vous pouvez suivre les étapes de ce voyage sur Google Maps (c’est magique !)…
Domino streets
Photo © Weinaiko
Aujourd’hui,
je vais prendre le temps,
prendre mon temps,
tout doucement,
en solitaire autour du monde,
pas très loin,
mais un peu,
écrire et lire,
jouer aux dominos,
aligner des petites pièces de bois,
numérotées, questionnées,
demain aussi, peut-être,
chut ! Silence,
écoute…
[audio:http://theswedishparrot.com/ftp/03-Time.mp3]
Banks Lake
Une fois de plus, Sébastien nous livre de superbes photos du sud de la Géorgie. Une ambiance terrible, à couper le souffle.
Rio de Janeiro, capitale provisoire
En une longue énumération qui va à l’essentiel, Blaise Cendrars dépeint une ville qui vit, dont le coeur palpite dans la poitrine de l’Amérique du Sud aux abords de l’Amazonie, face à l’Océan. Je me suis plu à illustrer ce billet avec une photo d’Iko, qui nous a ramené de beaux souvenirs de son tour du monde. En bonus, une vidéo musicale qui rappellera certainement des souvenirs à certains d’entre vous, par Chico Buarque.
Photo © l’ami Iko
Avec ses deux millions d’habitants, ses aérogares et ses terrains d’aviation aménagés dans les remblais et démolitions du Morro do Castello, ses quatre-vingt seize kilomètres de plage, de la Vermelha à la Gávea, soigneusement équipées et pourvues de piscines, de salons de beauté, de cinémas et de bars, ses casions, ses boîtes de nuit, ses mornes à macumbas tout vrombissant de tam-tams dans la nuit du vendredi saint, ses golfs, son Yacht-Club, ses gratte-ciel, ses quartiers résidentiels au bord du Guanabara et de l’océan, ses vieilles propriétés de famille dans les collines qui surplombent les rouleaux de l’Atlantique, ses couvents, San Bento, ses églises, la Candelaria, Notre-Dame de la Penha qui est comme ferveur le pendant de Notre-Dame de la Garde à Marseille, ses boulevards, ses tunnels, ses avenues où roulent à toute vitesse les automobiles de luxe, ses hôtels, le Copacabana, le Gloria, le Quintandinho d’hyper-grand-luxe, le Catteté, le palais du président de la République, le Sénat, la Chambre des députés, le quartier des ambassades, L’Académie, la bibliothèque de Dom Pedro II, les musées de peinture moderne, fauve, cubisme, art abstrait, le Théâtre municipal où triomphèrent durant et au lendemain de la guerre mondiale Louis Jouvet et Jean-Louis Barrault, Maracana, le plus grand stade du monde (160000 places assises), sa banlieue impériale, Petrópolis et Teresópolis, la quinta de l’Empereur, la Mangue et autres quartiers chauds, la Tijuca, le Pain de Sucre, illuminé la nuit par des rampes électriques plus nombreuses que les colliers de perle au cou d’une déité hindoue, le Corcovado avec son Christ géant qui ouvre les bras pour accueillir tous les pèlerins de la planète (comme la Chine, le Brésil pourrait contenir 400 millions d’habitants!), l’île Paquetá, ce paradis polynésien, l’île Villegaignon, ancien refuge huguenot, trou à chicane, aujourd’hui et comme par tradition le siège tatillon de la Direction des Douanes, le Chôrô-Chôrô, la fontaine sacrée des Tupis qui s’égoutte dans une tuyauterie de plomb, Rio de Janeiro, la métropole la mieux éclairée du monde, mieux que Paris, la Ville Lumière, Rio de Janeiro, la seule grande ville de l’univers où le simple fait d’exister est un véritable bonheur, Rio de Janeiro la reine de Tropiques, Rio… Eh bien ! Rio de Janeiro n’est qu’une capitale provisoire.
Blaise Cendrars,
in Trop, c’est trop.
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L'océan comme seul horizon
Est-ce que quelqu’un aujourd’hui peut appréhender une scène exactement comme pouvait la voir un homme préhistorique ? C’est en substance dans cette unique question que se trouve la justification, si tant est qu’il y ait besoin d’y en avoir, de l’oeuvre des trois photographes que je viens de découvrir. Hiroshi Sugimoto nous dit que le moindre lieu sur terre a changé, ne serait-ce qu’à cause des accidents de terrain, et que la topographie a forcément évolué, sans aller jusqu’à parler de la prégnance de l’être humain sur son environnement. La seule chose qui n’évolue pas – y pense t-on seulement parfois ? – c’est l’horizon que donne à voir la mer. Voici la seule chose qui ne change pas.
Aussi on pourra s’étonner de voir de telles photos qui posent de réels problèmes sur le plan esthétique car ici les règles volent en éclats, ce n’est plus ici que le règne de la lumière et de la couleur, de la brutalité de la nature et d’un dépouillement excessif. Voici les oeuvres de Hiroshi Sugimoto, Michael Wesely et Robert D. Phillips. Un grand merci à Heading East pour m’avoir fait découvrir ces photographies superbes. Et comme une agréable découverte ne vient jamais seule, MoonRiver dévoile les oeuvres de Lee Jung Jin.
Hiroshi Sugimoto
Michael Wesely
Robert D. Phillips
Lee Jung Jin
Moleskine Reloaded
De l’art de modifier son Moleskine en fonction de ses besoins. Martha, de Trumpetvines Travels explique comment elle remplace le papier de ses carnets pour en faire de vrais carnets de croquis.
Le vide
Mon téléphone ne sonne pas, ou alors par erreur et quand je décroche, il n’y a personne au bout du fil.
J’envoie des mails pour lesquels je n’ai pas de réponse.
Ou alors des réponses négatives.
Je ne sais pas ce qui se passe en ce moment, mais je n’ai pas la cote.
Urs Fischer
Travailler avec les forces élémentaires, jouer avec les pesanteurs, c’est le travail d’Urs Fischer, à voir sur the gavin brown enterprise.