The Los Angeles River

Un documentaire sur un lieu mythique et souvent filmé, mais au final un peu marginalisé. La rivière de Los Angeles parcourt 82 km, de Canoga Park à Long Beach et traverse le comté de Los Angeles. Presque entièrement bétonnée et ne servant principalement qu’à canaliser l’eau des orages, elle est aujourd’hui au centre d’une polémique puisque certaines personnes souhaitent son retour à l’état naturel.

Via Coudal. Plus d’infos sur Plasmatic Concepts.

The Los Angeles RiverPhoto © lynda walldez

Taj Lake Palace

En plein coeur du Rajasthan existe un lac, le lac Pichola situé près de la ville d’Udaipur. Sur ce lac, une petite île et sur cette île, un palais construit en 1746, destiné à servir de palais d’été aux seigneurs de la région. Entièrement fait de marbre blanc, il a été reconverti en hôtel de luxe depuis 1963 et compte 83 chambres et 17 suites dont les prix commencent à 370 € la nuit, magnifiquement ornées de soieries et d’éléments architecturaux d’une finesse incroyable. Il a servi de cadre au tournage de l’épisode de James Bond, Octopussy.

Taj Lake PalacePhoto © J04

Rudyard Kipling dans ses Letters of Marque, 1899 (D’une mer à l’autre, lettres de voyage)[1] encense ce lac: If the Venetian owned the Pichola he might say with justice, “See it and die.

Liens:
  1. Lake Palace sur Flickr
  2. Guide de Voyage Visuel
  3. Tajhotels
  4. Nivalink
Notes

[1] Pas la peine de le chercher neuf, l’ouvrage est épuisé depuis 1922.

Poussé par le vent du large

Dehors, le vent souffle fort. J’aime le vent, il bouscule tout, chasse les poussières, donne un coup de neuf à tout ce qu’il touche, imprime sur la peau des odeurs de frais…
La peau…

Parfois, il ne suffit pas d’avoir envie de se battre, encore faut-il en avoir les moyens, et plutôt que s’obstiner, au risque de tout gâcher, de tout casser inutilement, il vaut mieux laisser prendre le large, dire aux gens qu’on n’insistera pas parce que ce serait égoïste de continuer comme ça et qu’on risque de se faire mal. Alors oui, ça fait mal, ça fait atrocement mal, ça donne presque envie de se sortir les entrailles du ventre, de pleurer un bon coup en pensant naïvement que ça passera.
Les larmes…
Et puis je sais que ça ne passera pas. Rien n’est aussi simple, parce que certaines histoires n’ont pas pour vocation d’être simples. Au bout du chemin, il ne me reste qu’une solitude infinie, compagne de tous les instants, cette vieille fille de l’enfer, cette chienne qui a décidé de ne pas casser sa pipe.

Pourtant, je continue d’avoir de l’espoir, c’est certainement mon côté… mon côté quoi d’ailleurs ? Je dois me reprendre, et je me connais, je sais que je le peux… le temps d’une chanson qui me berce comme lorsque j’étais enfant, la douceur protectrice de bras dans lesquels on a envie de se blottir pour respirer la tendresse… un baiser tendre… des mains qui caressent… Ce n’était pas un rêve…

[audio:http://theswedishparrot.com/ftp/19%20-%20Jethro%20Tull%20-%20Nursie.mp3]

Tiptoes in silence ’round my bed
And quiets the raindrops over my head.
With her everlasting smile
She stills my fever for a while.
Oh, nursie dear I’m glad you’re here
To brush away my pain…

Depuis la mer

Quelques images, puisque les mots ont du mal à venir…
A écouter avec Hadouk, une fois n’est pas coutume.

[audio:http://theswedishparrot.com/ftp/6%20-Dame%20des%20sables.mp3]

HauntedLe désert de caillouxCordonMurèneRaieRascasseSaint-PierreEuh... Poisson ?GrondinAnguilles jardinières

Ironie

Et pour couronner cette journée de merde, en sortant du train ce soir, je me suis pris la flotte sur le coin du nez…
Si ça c’est pas du bol quand même…
Bon, je vais aller me coucher avant qu’il ne m’arrive une autre catastrophe.
Oui, ben quoi, faut bien rigoler un peu quand même. Non ? Non ? Bon.

L'indicible

Bon. Je suis là et je ne sais pas quoi dire. Je crois bien que pour la première fois depuis que j’ai commencé cette aventure je ne sais absolument pas quoi dire. J’ai plein d’idées, trop peut-être, énormément de choses à dire, j’ai l’esprit clair alors que je devrais certainement être confus, c’est très étrange et pour le coup, j’écris pour ne rien dire. Absolument rien. Je n’arrive pas à me remettre dedans. J’ai décidé de ne pas continuer à mettre en ligne les Fragments Désespérés pour des raisons qui tiennent uniquement au fait qu’ils deviennent impossible à publier. Ce sont des petits bouts de phrases qui me viennent à l’esprit ou qui ont cette qualité d’être réels, des bribes volantes, des mots sans chasteté, crus, personnels. Je ne peux donc pas continuer. Le reste, mes carnets, je n’ai aucune raison de les censurer. Et puis ma vie, eh bien ça ne vous regarde pas, non ? Et puis merde… Pour l’instant, je crois que je ne peux pas écrire. Mais on s’est fout non ?

[audio:http://theswedishparrot.com/ftp/Gopi.mp3]

En images

Une semaine dans un mutisme quasiment parfait, à regarder l’horizon et les étoiles dans l’espoir d’y trouver le sourire d’un ange, une semaine passée à lire et à écrire de laquelle j’aurais finalement réussi à extraire les 58 pages de ce carnet, premier d’une série nommée Carnets du Grand Ouest que je mettrai en ligne dès que j’aurai tout importé, et pendant laquelle est né aussi un autre projet nommé Sans une femme mais qui ne verra le jour qu’à la fin de l’année.

J’ai vu Brest, son port immense, j’ai Paimpol et son vieux bassin, j’ai vu Tréguier et sa cathédrale, j’ai vu la Bretagne sous un nouveau jour, une Bretagne qui m’a laissé un goût étrange dans la bouche, un goût de renoncement sur lequel je reviendrai. Trois images pour dire en attendant.

Cathédrale de Tréguier
Carnet du Grand Ouest
Méduses

L'algue et le galet rose'

De retour de ma retraite. Reposé, clairvoyant, serein.
Dans une France aux couleurs sombres qu’il va falloir assumer.
Je ne dirai rien parce que je ne suis plus concerné.
Bon courage à tous !

L'algue
Le galet rose

Kan an Dour

Etrange titre pour ce billet qui sera le dernier de la journée, de la semaine et du mois aussi – un coup de Google et vous serez fixé sur sa signification. Plusieurs choses, en condensé et sous une forme que certains connaissent déjà puisque par tradition, je m’expose toujours un peu à la veille d’une pause sur mon blog, ce qui n’était pas arrivé depuis le mois de juillet 2006. En effet, je prends des vacances, histoire d’écluser mon solde de congés toujours repoussés à cause d’une charge de travail intense, d’objectifs cruciaux et de délais raccourcis. Pendant toute une semaine, je vous libère de ma présence, je vous laisse respirer et par la même occasion, je pars dans ma retraite le coeur léger, je me dirige toujours à pas de velours vers cet océan qui est le mien, dont j’ai acquis depuis bien longtemps les titres de propriété imaginaires, la saveur et l’odeur, je me suis tout approprié.

nature_01

J’emmène avec moi mes carnets, ma colle et mon cutter, mes petits bouts de papier à coller, les livres que j’ai du mal à terminer et d’autres que je n’ai pas encore lu, j’emmène avec moi aussi de quoi écrire, mon cahier de brouillons, mes stylos Pilot V7 et V10, un petit univers en forme de carton cubique, mon appareil photo et quelques fioles pour ramener avec moi du sable, de l’eau de mer, des cailloux, de la terre…

Je pars, je vais me reposer, en pensant à l’intensité de tout ce qui s’est passé ces derniers temps, en me permettant d’y penser très fort, et je serai ici principalement et là aussi pour rêver. Oui, je sais, c’est idyllique…

Je serai de retour dans une France qui aura un nouveau (pas une nouvelle) Président de la République.

Sur ce, je vous tire ma révérence…