Californie mystique

Michael Rauner est parti faire le tour des lieux mystiques de la Californie dans une sorte de voyage ésotérique, révélant ainsi l’âme d’un des Etats d’Amérique les plus fantasmatiques qui soit dans une démarche quasi ethnographique. Un travail surprenant, haut en couleurs et une vision éclairée sur le sujet qui a donné naissance à un livre écrit par Erik Davis: The Visionary State: A journey through California’s spiritual landscape.

Visionary State

A voir aussi sur le site du Center for Land Use Interpretation, l’incroyable base de données sur le paysage des états (The Center for Land Use Interpretation’s Land Use Database) et l’American Land Museum.

Nuit blanche, lune couleur d'ocre

Là-haut, dans le ciel dansent les couleurs d’une lune qui ne sait plus quel ton adopter…
J’entends les pulsations de mon coeur dans les tempes. La nuit a été longue, je n’ai pas réussi à m’endormir en paix, les yeux dans le vide sur les pages des trois femmes de Pierre Loti et une fois la lumière éteinte, je n’ai eu l’impression que d’un chaos sans fin, jusqu’au lever qui m’apparait comme une délivrance.
La journée effacera tout ça, cachera les caprices de la lune… Je vais repartir…

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Chet Baker, My Funny Valentine (Instrumental)

Running Through the Tunnel

Running Through the Tunnel

Running Through the Tunnel,
Posté par andertho.

Une sensation de mystère, d’impénétrabilité, l’hypothèse d’un complot surgissant. Cette photo renferme des couleurs terribles, tout ce qu’il y a de plus artificielles et humaines, représentant ce que l’homme est capable de faire de pire; assimiler sa vie à ce va à l’encontre de la nature. J’aime cette symétrie, cette ligne de fuite mettant en perspective des hommes de chair et de sang au beau milieu d’une figure géométrique qu’on imagine parfaitement réfléchie. Une image à la fois rassurante et terriblement effrayante.

Au sud de la frontière, à l’ouest du soleil, Haruki Murakami

Les saveurs subtiles d’un thé des songes à l’orée du jour d’après me donnent envie de parler de ce livre que j’ai lu récemment. Mon amour pour Murakami reste inébranlable et même si, du fait que Sabah m’avait vivement conseillé de lire celui-ci en particulier et que pour le coup, je me suis comme inexplicablement braqué face à la couverture du livre qu’elle venait de me prêter, je me suis plongé à corps perdu dans cette histoire de solitude et d’amour dans un Japon contemporain.

Japan nightPhoto © tiarescott

Hajime est un jeune enfant complexé. Il est fils unique et conçoit ceci comme une tare. Sa rencontre avec Shimamoto-san, jeune fille tout aussi fille unique et boiteuse de surcroit, va lui faire sentir les choses autrement. La vie, les études, les petits incidents de la vie les font se perdre de vue. Hajime poursuivra sa vie, une petite vie de gratte-papier sans envergure dans laquelle il collectionne les aventures sexuelles, laissant sur le carreau la belle Izumi, qu’il transformera en fantôme, jusqu’à ce qu’il se marie. Sa vie prend alors un nouveau tour puisque son beau-père lui prêtera de quoi ouvrir un club de jazz, puis un autre. La vie rangée prend le dessus et l’enferme, jusqu’à ce que Shimamoto-san surgisse un soir dans son antre.

Elle a beaucoup changé, elle ne boite presque plus et elle est devenue très belle. Leur nouvelle rencontre les bouleversera tous les deux et Hajime se retrouvera malgré lui pris dans une spirale amoureuse qu’il ne voudra pas briser. Pourtant, Shimamoto-san lui demande de faire un choix qui le laissera dans une incroyable solitude.

Quand j’étais fatigué de contempler mes fantasmes, je me mettais debout devant la fenêtre et regardais le paysage. De temps en temps, il me semblait que j’avais été abandonné dans un désert privé de vie. Mes hordes de visions avaient aspiré toutes les couleurs du monde autour de moi, ne laissant que le vide. Tous les objets, tous les paysages, paraissaient plats et vides comme des décors éphémères en carton-pâte, poussiéreux, couleur de sable. Je repensais à cet ancien camarade de lycée qui m’avait un jour donné des nouvelles d’Izumi. Il m’avait dit : “Il y a différentes façons de vivre, et différentes façons de mourir. Mais c’est sans importance. La seule chose qui reste en fin de compte, c’est le désert”.

Kokkyô no minami, taiyô no nishi…

Lina trichrome

Lina est un mélangeur de couleur. Le déplacement des pastilles blanches au dessus des points colorés modifie la couleur produite dans la partie basse. Les mélanges des trois couleurs produisent selon votre envie toutes les couleurs du spectre lumineux ou un même niveau de “blanc froid”.

Lina trichrome

Joli, inutile et surtout hors de prix: 690.00 EURO

Sdesignunit

Le design ? A quoi ça sert ? A rien du tout, si ce n’est à concevoir un art de vivre, une façon de voir la vie en y intégrant des choses inutiles mais belles ou agréables à regarder, à saisir, à utiliser… C’est la conception de Sdesignunit qui a dessiné un parapluie qui fait de la musique, des chaussures pour le moins étranges, ou un pot de fleurs portatif, voire des sparadraps couleur peau. A voir absolument.

Sdesignunit

Sergei Mikhailovich Eisenstein

sergei eisenstein

Si l’histoire doit retenir quelques uns des meilleurs cinéastes que la terre ait connu, il faudra qu’elle s’arrête quelques temps sur Eisenstein. Son nom est très connu, son oeuvre l’est beaucoup moins et ses films restent généralement connus d’un très petit public.Il faut dire qu’il est rare de tomber par hasard sur un film d’Eisenstein à la télévision. Le nom du film qui vient à l’esprit lorsque l’on pense à lui, inévitablement, c’est le Cuirassé Potemkine (Bronenosets Potyomkin, 1925), mais en dehors de ce film magnifique, il faut avoir également vu Aleksandr Nevskiy (1938) et surtout Ivan le Terrible (Ivan Groznyy) dont le première partie a été tournée en 1944 et la seconde en 1958, avec l’excellent Nikolai Cherkasov dans le rôle principal. En dehors du fait que ces deux films sont un pur chef d’oeuvre d’expressionnisme, la seconde partie comporte deux scènes en couleurs, ou plutôt colorisées qui donnent à l’ensemble un touche dramatique plus impressionnante encore. 187 minutes de bonheur à connaître un jour.

Aduki ni

L’Aduki change de couleur toute seule. Parfaitement logée dans le creux de votre main, l’Aduki est faite d’une base en métal avec un interrupteur en silicone en et d’un corps en thermoplastique. L’Aduki est livrée avec un cordon qui vous permet de la suspendre où vous voulez. Elle existe en trois gammes de couleur : bleu ­ rouge, rouge ­ vert, et bleu ­ vert. Par Mathmos.

Aduki ni

La conjuration des imbéciles – John Kennedy Toole

John Kennedy Toole

Lorsque je me suis mis en tête d’écrire un billet sur ce livre totalement hors-norme, je me suis dit que je ne parlerai pas de l’auteur, mais de l’oeuvre uniquement, et à y regarder de plus près, je me rends compte que c’est là un exercice quasiment impossible. John Kennedy Toole est un personnage absolument à part dans l’histoire de la littérature car désespéré de ne trouver d’éditeur pour son manuscrit qu’il considérait comme un chef d’oeuvre, il se donna la mort en 1969. Pourtant, quelques années après sa mort et grâce aux efforts de sa mère pour démarcher les maisons d’édition, l’écrivain Walker Percy décida de publier le manuscrit (A Confederacy of Dunces) qui se verra décerner le Prix Pulitzer de la fiction à titre posthume. Une belle aventure pour le livre, une tragédie pour l’homme. De santé physique et mentale fragile, son état se dégrada tandis qu’il se débattait pour trouver quelqu’un pour l’éditer. Continue reading “La conjuration des imbéciles – John Kennedy Toole”

Tvbeeboo

Accessoire d’écran et éclairage d’ambiance… pixelisateur, révélateur de couleur, inducteur de rêveries, sécurité visuelle…

L’accessoire Tvbeeboo est un filtre optique, réducteur de définition (pixelisation), appliqué sur un écran de visualisation, il le transforme en luminaire d’ambiance.

Tvbeeboo