Floppy Disc Art

On la croyait perdue depuis bien longtemps dans le cimetière des éléphants du monde informatique, mais la bonne vieille disquette 3 1/2 pouces a de la ressource. Son faible encombrement allant de pair avec sa capacité de stockage pour le moins bien désuète, elle constitue un support contraignant pour quelques geeks qui se sont amusés à créer à partir de ces données. Ainsi naquit le Floppy Disc Art ©, une certaine forme de minimalisme…

3.5″-compilation sur Fest-Platten propose une compilation de titres composés au format midi, ce qui implique la possibilité d’être lu sur la plupart des lecteurs. Mais rassurez-vous Fest-Platten fait aussi dans le MP3 et même le vinyl !

89mm est un projet de sauvetage du floppy-disc…. Original.

Le collectif No frequency a ouvert son blog: une autre façon de concevoir la musique et la vidéo.

A visiter également: Creating Digital Resources for the Visual Arts: Standards and Good Practice.

Moog, l'esprit synthétique

Le 22 août dernier disparaissait un grand bonhomme. Bien sûr, il ne fait pas partie de ces stars dont on ne connaît que le nom et rarement l’oeuvre, mais de ceux qui ont donné leur nom à un outil révolutionnaire. Robert Moog est décédé à l’âge de 71 ans, mais il a laissé des traces indélébiles dans l’appréhension artistique de toute une génération de musiciens qui ont découvert la musique de synthèse avec l’instrument auquel il a donné son nom. Le moog est un synthétiseur enchâssé dans du bois, ce qui lui confère un certain charme.

big modular moog

Hans Fjellestad : “J’ai découvert le synthétiseur Moog quand j’avais huit ans. Je me souviens d’en avoir joué pendant une heure. Ce qui m’a plu, c’est le son mais aussi l’instrument. Il y a des tas de boutons énormes, des interrupteurs et le bois que Bob a utilisé pour le coffrage. Je trouvais tout cela très naturel et organique.” Via Arte.

Hans Fjellestad a réalisé un film mêlant l’histoire du bonhomme et celle de l’instrument (bande annonce, où l’on peut entendre le fameux Moog) qui dans ses premières versions était un véritable mur composé de boutons, de potentiomètres et de câbles, le faisant plus ressembler à un vieux standard téléphonique qu’à un piano (le premier instrument de moog était un theremin, un synthétiseur modulaire à oscillations sur basses fréquences). Le mini-moog, sa version allégée a notamment été utilisée par l’orchestre de Zappa, mais aussi par des artistes vraiment éloignés par le style tels que Emerson, Lake & Palmer, Herbie Hanckock ou George Clinton.

Liens:

Les anges de l'été

Si vous avez regardé un peu ce qui s’est passé cet été en Bretagne, vous n’avez pas pu manquer la révélation de ces trois femmes d’exception. Elles sont belles, ont beaucoup de talent et il y a fort à parier qu’on entende parler d’elles très bientôt….

Vous avez deviné ?

Susana Seivane

Elle est Espagnole, Galicienne, et joue d’une instrument que beaucoup trouvent désuet, la gaïta asturienne, qui n’est ni plus ni moins qu’une cornemuse (ou biniou, en breton). Sa fraîcheur, son énergie ont galvanisé les foules de l’Interceltique de Lorient de la Saint-Loup de Guingamp, à tel point qu’un journaliste de Ouest-France est tombé en surchauffe devant son sex-appeal en l’appelant “bomba latina”. Si la musique traditionnelle retrouve une jeunesse, c’est en partie grâce à elle. Ecoutez des extraits sur le site de la FNAC.

Nolwenn Corbell

Digne héritière des soeurs Goadec et de Louise Ebrel, elle est une des valeurs montantes de la musique traditionnelle bretonne. A suivre et à écouter sur le site de la FNAC.

Dominique Dupuis

Révélée au public du grand ouest cet été, la violonniste n’est pas Française mais Québécoise et il semblerait que nous autres petits Français ayons succombé à son charme. A quand la vraie notoriété de ce côté-ci de l’Atlantique ? Pour une fois que le Québec nous envoie des artistes de qualité ! A écouter sur son site.

The Polyphonic Sprees

Quest for the Rest

Voici une manière bien originale de faire découvrir la musique d’un groupe enchanteur. En effet, The Polyphonic Sprees (Les fêtes polyphoniques), afin de faire découvrir une partie de leur dernier album “Together we’re heavy” (sorti il y a un an), avaient mis un petit jeu d’énigmes en ligne. Ce jeu, sur trois tableaux, en flash est une invitation au voyage.

Vous vous ennuyez au bureau, Quest for the Rest, vous fera passer un moment de détente en musique.

Des bonus en fin de jeu.

Pour l’histoire, cette formation d’une vingtaine de musiciens, est emmenée par Tim DeLaughter. Leur premier album est sorti en 2002.

Tim quant à lui signe la BO de Thumbsucker. Dirigé par Mike Mills (qui a réalisé des clips pour The Divine Comedy, Zoot Woman, Frank Black ou encore Les Rythmes Digitales), le film verra le jour en le 16 septembre prochain. Une belle brochette d’acteurs au programme avec Lou Pucci, Keanu Reeves, Tilda Swinton et Vincent d’Onofrio …

A noter que la BO contiendra deux morceaux où apparait Eliott Smith décédé le 21 octobre 2003.

Rentrée des artistes

Les parisiens ont de la chance. La saison 2005-2006 de Radio France propose un joli pogramme : deux cycles russes (Tchaïkovski et Chostakovitch) pour l’Orchestre National de France, un peu de tout pour l’Ochestre Philharmonique de Radio France…

Ceux qui ont moins de 26 ans peuvent aussi profiter du passe musique : des places pour moins de 5 euros, à réserver 8 jours avant le concert.

Autre bonne affaire : les concerts gratuits du ouiquende, à la maison de Radio France.

Pas belle la vie ?

Sok

Ma liberté, mise au point

Pendant que je me préparais à rédiger ce billet, je me suis demandé si j’allais finalement le mettre en ligne car totu ce que je vais dire me semble naturel. D’autant plus que les personnes qui viennent ici sont généralement des gens qui me connaissent depuis plus ou moins longtemps et savent de près ou de loin ce que je suis et ce que je pense, notamment que je ne suis pas quelqu’un d’intolérant.

Vous vous souvenez peut-être de mon billet sur Amadou et Mariam ?

Eh bien ce matin, j’ai constaté avec surprise que s’était immiscé un commentaire d’un certain ou d’une certaine Doudou, commentaire des plus mal venus…

je trouve leurs chansons super !!!!!! je ne comprend pas les gens qui font des commentaire aussi méchants que ca ! si ils n(aiment ce style de musique c’est leur droit mais aucune critique ne doit ^étre faite chacun son style !!!!!!

Peite explication de texte:

je trouve leurs chansons super

Eh bien j’en suis ravi, tant mieux pour toi…

je ne comprend pas les gens qui font des commentaire aussi méchants que ca !

Comment ça, quelqu’un a été méchant dans les commentaires ? La seule à avoir commenté est Mitternacht et honnêtement, je ne crois pas que son point de vue soit méchant

si ils n(aiment ce style de musique c’est leur droit mais aucune critique ne doit ^étre faite chacun son style !!!!!!

C’est ici que le bât blesse. Chacun son style, c’est certain (en même temps j’adore ce genre de lieu commun qui fait avancer le schmilblick). Mais comment ça aucune critique ne doit être faîte ? Qui es-tu pour me dire ça ? Qui es-tu pour me faire la morale sur ce que je trouve bien ou pas, qui es-tu pour dicter ce qui doit être critiqué ou non ?

Je crois cher Doudou, que tu sois un homme ou une femme, qu’il ne faut pas que tu accèdes un jour à un poste à responsabilité car tu es véritablement un danger pour les autres. Ou alors un idiot, c’est selon…

Quant à ce que j’écris sur mon blog, je l’écris en accord avec ma conscience, en prenant soin de ne pas déborder, de rester dans un cadre légal, de ne pas froisser les gens que j’aime ou que je respecte, et si un jour il me prend de dire que je déteste Chirac et Sarkozy, j’espère que je ne verrais pas débarquer tous les électeurs de droite et d’extrême droite et me voir inonder de commentaires me disant que je suis méchant et que je ne dois pas critiquer.

Ici, sur ce blog et jusqu’à preuve du contraire, je suis le seul maître, c’est moi qui décide, c’est moi le chef et si j’ai envie de jouer les dictateurs, c’est mon problème. Borgo a les clefs du blog et lui aussi a ce droit de faire ce qu’il veut.

Alors, de grâce, ne venez nous faire chier…

Le joueur de flûte de Hamelin (Allemagne)

Le joueur de flute de Hamelin (Allemagne)

Il était une fois une petite ville en Allemagne où les habitants étaient très avares, si avares qu’ils ne pouvaient tolérer la moindre dépense inutile. Ils chassèrent donc tous les chats pour ne pas avoir à les nourrir. Après quelques temps, d’énormes rats envahirent les caves et ils devinrent si nombreux que la vie devint impossible. Quelqu’un pensa alors qu’on devait faire revenir les chats, mais les rats les mirent en fuite. Ils étaient très heureux tous ces rats: moyens, petits ou grands; ils trouvaient tout ce qu’il fallait dans les greniers et dans les cuisines garnies d’immenses fromages. Les pauvres citadins ne sachant plus que faire s’adressèrent au maire de la ville qui promettait ” j’essaierai, je tenterai, je ne sais pas……” et cela en restait là. Un beau matin, un petit bonhomme tout fluet, plein de verve et de gaîté dit au maire: “Moi je vous délivrerai des rats mais en échange il me faudra milles pièces d’or.” Le maire acceptât et ils échangèrent une poignée de mains pour sceller leur accord. Aussitôt le petit bonhomme prit sa flûte et en joua deux ou trois notes. Les rats sortirent de leurs trous et le suivirent. Le petit bonhomme continua à jouer de la flûte dans la rue. Des multitudes de rats affluèrent ensorcelés. Dans leurs petites cervelles, ils voyaient des montagnes de fromages rien que pour eux, des gardes-mangers pleins de bonnes choses à dévorer. “Tout cela est pour vous ” leur promettait la musique qui les attirait et les fascinaient. La marche triomphale du joueur de flûte continuait. De toutes les maisons sortaient des centaines et des centaines de rats, même les plus malins obéissaient à cette musique magique tellement envoûtante. Et les gens de la ville stupéfaits et heureux criaient : ” Ils s’en vont, ils s’en vont ! Mais cela serait-il possible? Quel bonheur, que le Ciel soit loué.” Finalement, une fois tous les rats rassemblés, le joueur de flûte se dirigea vers la rivière, les petites bêtes de plus en plus sous le charme le suivirent, l’homme entra dans l’eau jusqu’au cou et les rats le suivaient toujours, les yeux fermés, fascinés et confiants. Il s’arrêta au milieu du courant tout en continuant à jouer. Les rats, épuisés par leur nage forcée, engourdis par la musique dont ils ne pouvaient s’arracher, se noyèrent jusqu’au dernier. Alors le petit homme sortit de la rivière, se secoua et se rendit chez le maire pour recevoir la récompense bien méritée. Le maire, fronça le sourcil et lui dit: ” Que veux-tu ?” ” Etre payé pour tout ce que j’ai fait pour la ville.” ” Mille pièces d’or pour avoir joué de la flûte à peine plus d’une heure ? ” “Sans moi, dit le petit homme, les rats auraient tout détruit même vos maisons. ” ” Eh bien, je ne te donne rien, même pas un sous.” dit le maire. ” Demande l’avis de tes citoyens” répliqua le joueur de flûte. Le maire se mit au balcon et demanda l’avis de ces concitoyens, aussi avares que lui, ceux-ci l’approuvèrent. Alors le petit joueur de flûte profondément affligé et furieux menaça: “Il vous en cuira! et vous regretterez votre lésinerie.” Et le petit homme partit, jouant de sa flûte d’abord très fort, puis ses doigts si agiles émirent des sons très doux. Et on vit très vite des têtes d’enfants regarder aux fenêtres. Puis un gamin sortit de chez lui, et contempla avec enthousiasme l’homme qui jouait si bien. Vint un deuxième, puis un autre et tous le regardaient envoûtés. Celui-ci jouait toujours; sa musique devenait plus douce et plus captivante et leur faisait imaginer des pays merveilleux où ils n’auraient qu’à s’amuser sans jamais être grondés. Et ainsi cette bande d’enfants devenait de plus en plus nombreuse. Tous étaient heureux, riaient, chantaient et se tenaient par la main tout en suivant de plus en plus vite le joueur de flûte. Les parents se mirent à la poursuite leurs enfants qui s’en allaient à l’aventure, ensorcelés par le petit homme. “N’allez pas avec lui, revenez avec nous, par pitié.” criaient les parents, désespérés et cherchant à les rattraper. Mais ils se fatiguèrent bien vite et les perdirent de vue. Le maire, enfermé dans sa maison s’arrachait les cheveux. Pendant ce temps le joueur de flûte suivis des enfants qui chantaient à tue-tête, arrivèrent à la montagne située derrière la ville, Ils étaient si heureux que personne n’aurait jamais pu les faire changer de route. Au son de la flûte la montagne s’entrouvit et tous, le joueur de flûte en tête, passèrent l’un après l’autre à travers la porte qui se referma aussitôt. Resta dehors un petit boiteux qui n’avait pu marcher aussi vite que les autres. Lorsqu’ils arrivèrent les citoyens le trouvèrent en pleurs si triste de n’avoir pu entrer avec ses compagnons. Des enfants il n’y avait plus trace et personne n’a jamais su ce qu’il en était advenu.

John Mayall

Avant tout, allez voir ce site: Redtail Canyon, c’est un travail impressionnant !

C’est dans la musique de John Mayall que j’ai retrouvé le moral. Blues from Laurel Canyon (Recorded at Decca Studios, West Hampstead, London between August 26th and 28th, 1968) est un album magique et une fois de plus, ça me rappelle Yan et toutes les soirées que nous avons passé ensemble.

J’ai vu John Mayall sur scène en 1996 ou 97, je ne sais plus et je pense qu’il est encore vivant. Ce n’est pas le genre de choses qu’on raconte au journal de 20 heures.

Dans les yeux de mon fils, hier soir, il y avait un air coquin, rien d’accusateur et beaucoup d’amour. Nous nous sommes regardés longtemps, les yeux dans les yeux. J’ai senti toute la force de la filiation et de l’amour qu’on peut porter à quelqu’un de sa famille. Rien ne peut remplacer cela.