Tout ceci se passe de commentaires…
Les créatifs des arts visuels en publicité ne sont pas morts…
Coquille vide faite de souvenirs
Philippe Djian, c’est un personnage qui, lorsqu’on le voit, donne envie de distribuer des claques. Son air de chien battu lui confère automatiquement une image d’écrivain torturé qui se morfond dans un rôle qu’on n’aime pas voir jouer, dans un pathos ténébreux.Quant à le lire, je ne sais pas, je ne l’ai jamais fait. Passée cette première impression rédhibitoire, j’ai vu l’écrivain dans l’émission en aparté
de Pascale Clark sur une chaîne dont je ne ferais pas la publicité, et je dois avouer que j’ai complètement changé d’opinion sur le bonhomme. Il m’a l’air plutôt sympathique, c’est un peu comme cette chanson de Vincent Delerm, le baiser de Modiano dont la musique est triste et où les paroles ne le sont pas du tout, si vous voyez ce que je veux dire. Et le type est d’un naturel assez simple, ce qui m’a parut en totale contradiction avec ce qu’il a fait, comme tous les invités, à la fin de l’interview. Il a pris deux photos de lui, en se mettant en scène, alors que l’on l’aurait plutôt vu s’en moquer éperdument… Bonne impression générale… Je suis heureux parfois de pouvoir revenir sur de ridicules impressions premières…. Ce que je ne risque pas de faire avec Benjamin Biolay…
Il y a quelques temps de ça, on a commencé à voir débouler à la télévision des publicités, ou plutôt un format coincé dans les plages publicitaires qui sont en fait des communiqués officiels destinés à informer sur des combats sociaux.
Tout a commencé avec les spots sur la prévention routière, où l’on n’hésitait pas à montrer un enfant passer au travers d’un pare-brise, des personnes ensanglantées assises dans une voiture ou un monospace reversé sur la route qui se fait percuter par un autre véhicule.
Et puis il y a eu la campagne de prévention contre la pédophilie, dans laquelle on voyait un homme simuler la copulation sur une serviette de plage représentant une petite fille.
Et les enfants en bas-âge qui tombent de leur table à langer ou qui se noient dans leur baignoire. Continue reading “Violence publicitaire”
(Tatou entre sur le blog, sous les applaudissements de la foule en délire.)
TATOU (rayonnant, faisant un truc avec son micro du style Philippe Risoli) – HELLLOOOO PARISSSSSSS… et les autres.
(Rires enregistrés.)
TATOU – Aujourd’hui, je vais vous parler du reflux gastro-oesophagien.
(La foule hurle de contentement.)
TATOU (affichant un petit air sadique) – Tout d’abord, un peu de support visuel.
(Tatou met le doigt sur son oreillette, et prend un air sérieux.)
TATOU (sérieux) – Ah, on me souffle que je suis dans une émission grand public…
(Rires enregistrés.)
TATOU (refaisant un truc avec son micro) – Eh bien mesdames, mesdemoiselles (clins d’oeils) et messieurs, nous allons parler ce soir de l’effet de Lorie sur les ornithorynques à poils drus du Bostwana ! Nous serons de retour après une coupure de publicité !
(Le rideau tombe.)
Comme le dit si bien Fabienne, les blogs c’est mal.
. C’est mal parce que c’est une source constante de tracas, nous emprisonnant dans une spirale infernale.
Bloguer, c’est le début d’une aliénation atypiquement contraignante.
J’ai lu chez Mitternacht qu’un certain kNo’ (enchanté, camarade) a posé les fondements d’une charte des droits du blogueur. Copier/Coller et hop, ça donne ça:
Si le sujet que tu blogues est blogué, alors, c’est qu’il était bloggable, par définition. Tout réside dans l’intérêt que les lecteurs peuvent avoir à lire n’importe quoi, et dans la capacité d’abstraction du blogueur à satisfaire ou non son lectorat…
faire la pute, on finit par devenir public, exposé, maltraîté. Après, tout est histoire de résistance…
Je me permets de rajouter cet item:
Et pour rebondir sur cette spirale (rien à voir avec Zébulon), cette réflexion courte et primesautière que nous avons eu avec Fabienne par MSN, montre à quel point nous sommes des êtres faibles et que bloguer peut vite tourner au cauchemar sans fin… On peut dire que Fabienne a découvert où se cachait le mouvement perpétuel…
Au passage, je découvre dans mes publicités AdSense qu’un blogueur se fait de la pub par Google (AdWords), une chance pour lui, c’est un bon blog.