Philippe Djian

philippe djian

Philippe Djian, c’est un personnage qui, lorsqu’on le voit, donne envie de distribuer des claques. Son air de chien battu lui confère automatiquement une image d’écrivain torturé qui se morfond dans un rôle qu’on n’aime pas voir jouer, dans un pathos ténébreux.Quant à le lire, je ne sais pas, je ne l’ai jamais fait. Passée cette première impression rédhibitoire, j’ai vu l’écrivain dans l’émission en aparté de Pascale Clark sur une chaîne dont je ne ferais pas la publicité, et je dois avouer que j’ai complètement changé d’opinion sur le bonhomme. Il m’a l’air plutôt sympathique, c’est un peu comme cette chanson de Vincent Delerm, le baiser de Modiano dont la musique est triste et où les paroles ne le sont pas du tout, si vous voyez ce que je veux dire. Et le type est d’un naturel assez simple, ce qui m’a parut en totale contradiction avec ce qu’il a fait, comme tous les invités, à la fin de l’interview. Il a pris deux photos de lui, en se mettant en scène, alors que l’on l’aurait plutôt vu s’en moquer éperdument… Bonne impression générale… Je suis heureux parfois de pouvoir revenir sur de ridicules impressions premières…. Ce que je ne risque pas de faire avec Benjamin Biolay

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