Elevage de photoblogs

Le terme Elevage est une marque du groupe Cyan

blogmarks.net

Dépaysement

La citation du jour, après un retour de deux semaines de vacances:

– Quitte pas deux secondes, je te passe…. euh…. machin… qui travaille avec moi…

Rencontre de blogueurs…

La personne avec qui j’ai pris un café ce midi est un blogueur francophone de renom, une pointure. Un type qui blogue sous SPIP, un des premiers blogueurs que j’ai découvert et que je suis depuis longtemps. Il est le premier à m’avoir référencé dans sa bloglist et il me connaissait déjà du temps où je pseudo-bloguais en HTML (j’ai honte, je sais… mais il faut bien commencer par quelque chose…). Retour sur une petite heure très agréable…

Ce blogueur, c’est ni plus ni moins que Minh Quang… qui comme vous le savez peut-être est en ce moment à Paris. Quel étonnement de ma part, lorsqu’il m’a écrit un mail pour dire qu’il arrivait ici et qu’il souhaitait vivement me rencontrer !! J’en ai été très honoré, j’ai vraiment pris ça pour une marque de grande sympathie à mon égard et j’ai accepté bien volontiers de le rencontrer.

Quelle n’a pas été ma surprise lorsque j’ai vu qu’il était accompagné de Noey, sa douce et gentille femme… ! Je me suis senti doublement honoré… Bien évidemment, comme à mon habitude, je suis arrivé en retard, ce que je trouve extrêmement mal poli lorsque les personnes qui vous attendent viennent de Toronto ! Mais j’étais là et Minh Quang[1] m’attendait là, devant le Saint-Séverin, avec son appareil photo… Je me suis trouvé très ému et j’ai comme l’impression que lui aussi l’était. C’était un grand moment pendant lequel nous n’avons finalement pas beaucoup parlé de blogs, mais plutôt de la vie au Canada et de plein d’autres choses… Et nous avons appris que nous étions tous les trois étudiants dans la même université quasiment les mêmes années !! Je n’avais pas envie de m’en aller, même si je suis arrivé avec une heure de retard au travail, mais je n’avais malheureusement pas beaucoup de temps, et puis je me dis que l’occasion se représentera forcément et à condition que je m’organise la prochaine fois pour que nous puissions passer plus de temps ensemble.

Noey m’a flatté en trouvant que je faisais jeune pour mon âge… J’ai vraiment vécu un moment magique avec deux personnes charmantes et je garde ce souvenir comme un bijou, quelque chose que je porte avec moi comme un des très bons moments de ma vie.

Nous sommes tombés d’accord, tout ceci était beaucoup trop court. Merci Minh Quang et Noey, un grand merci à vous…

 

Notes

[1] Auto-portrait de Minh Quang.

Boulette de liens…

Que du bon, je vous le dis !!

Via Enro, retrouvez un très bon film, Charade, avec Cary Grant et Audrey Hepburn, en téléchargement libre, gratuit et légal…. Les explications chez Enro.

Encore les photos magnifiques de David sur son blog du Japon et une découverte, un album de polaroïds

Une bonne tranche de rire chez Jean-Marc… Suivez le lien.

Via A Welsh View, un jeu qui vous mettra les nerfs à vif…

Le royaume du glisser-déposer en javascript….

Je ne suis plus dedans

A l’heure où la fatigue m’envahit de manière trompeuse, où je m’empêtre dans ce que je dis, où je n’ai plus la tête dans mon travail, je ferme mon navigateur, je ne garde que ma boîte mail.

Il y a un moment où il faut savoir s’arrêter.

A plus tard.

PS: plus envie de toucher un ordinateur, marre…

Séance de rattrapage

Y’a pas que de bon, mais ce sont toutes les petites choses que j’ai écrit sur mon PC alors que j’étais en vacances.

Je raconte ma vie, je délire, alors ne vous attardez pas, Lithium a parfois fait mieux.

Jeudi 23 décembre 04

Au soir : tout de suite après le boulot, je saute dans ma voiture et je file chez mes grands-parents pour aller chercher la terrine à foie-gras. Ma grand-mère avait prévu le coup et a déjà emballé la terrine qu’elle avait prévu d’offrir à Sabine le lendemain.

Ma grand-mère a décoré la maison d’objets qui me rappellent mon enfance et les Noëls passés. Un petit sapin en papier brillant, des boules rouges et plein de petits objets. Lorsque j’étais enfant, je faisais toujours au moins deux sapins. Un chez mes grands-parents et un chez ma mère. Je me souviens que nous allumions la lumière dont l’abat-jour est en vessie de porc et avec mes grands-parents, nous décorions le sapin de ces petits atours que parfois je trouvais vieillots, mais je les adorais et aujourd’hui encore, je m’en souviens très nettement. Telle petite pomme de pain en verre ou tel petit écureuil en métal qui se fixait à l’aide d’un pince à linge….

Ensuite , c’est l‘heure des courses pour le repas de Noël, à Carrefour Montesson, et là c’est la folie. Il y a un monde pas possible, et comme le rayon jouets est déstocké, tout est vidé en peu de temps dans une espèce de ruée digne de la conquête de l’ouest… on aurait presque pu voir la poussière s’élever de ces foules bigarrés.

Nous rentrons chez nous épuisés, mais satisfaits d’avoir terminé nos courses.


Vendredi 24 décembre 04

Dès le matin, nous filons à Colombes, à la boulangerie Beunaîche pour aller acheter le pain, les petits-fours et la bûche chocolat-pistache. Je vais ensuite acheter du fromage et du christollen (kölnerbutterstollen) et du marzipanstollen… pleins de beurre, de pâte d’amande et de raison sec, voici des vrais petits desserts pour l’hiver. Un dernier petit tour à Cora Ermont pour les escargots et nous filons à la maison pour préparer notre table, le village de Noël et le repas.
Comme tous les ans, je suis incroyablement gâté, mais certainement pas autant que mon fils.

  • Une bouilloire pour le thé
  • Une petite théière
  • Un carnet de route en cuir de chameau
  • Deux bols à nouilles japonais
  • Le troisième tome des oeuvres complètes de Rudyard Kipling
  • Un carrom magnifique qui a du coûter une fortune…

Un Noël clairement sous le signe de l’Asie.

Notre repas était une fois de plus pantagruélique.

  • Petits fours à base de beurre de saumon, oeufs de lumpe, beurre de roquefort.
  • Pain surprise aux poissons
  • Foie gras maison et toasts grillés
  • Saumon fumé au citron, blinis et crême fraîche.
  • Escargots de Bourgogne au beurre à l’ail
  • Homard à l’armoricaine
  • Plateau de fromages
  • Petits fours sucrés
  • Bûche Chocolat Pistache

Le tout arrosé de Champagne et de Loupiac.
Gueule de bois assurée.


Samedi 25 décembre 04

A Paris, comme prévu deux jours auparavant. Ce n’est pas ce que j’avais souhaité, mais je n’ai apparemment pas le choix. C’est comme ça et ce n’est pas autrement. Bon en fait, ça ne se passe pas trop mal et le nouveau studio de ma mère n’est pas si mal que ça, même si c’est dans un ancien hôtel de passe. J’arrive à faire de belles photos. Ma sœur est contente avec son appareil photo numérique.
Là aussi, je suis gâté.

  • Le permier tome des oeuvres complètes de Robert Louis Stevenson
  • Un superbe pull en laine à col roulé

Je me pose la question de savoir ce que sont les 12 jours de Noël. Nous sommes déjà le 26 décembre et Noël est passé… mais l’air de fête est toujours là. La seule différence, c’est que maintenant, nous sommes plus détendus. Les jours de Noël continuent et l’ambiance est toujours là.

Nous finissons les restes et passant notre temps à table, alternant les moments de jeux avec le carrom et les coups d’oeils distraits à la télévision qui débite des sottises


vendredi 31 décembre 2004

D’après Claude Chabrol, le journalisme sportif, c’est traiter sérieusement des choses dérisoires.

Je me demande si la création, ce ne serait pas faire n’importe quoi à partir de tout ce qui est acquis, l’exact contraire du naïf. Je pars de tout ce que je connais, et je pars du principe que j’ai tout assimilé. Et à partir de ça, je balance, j’exécute, je trace, advienne que pourra. Désormais, c’est comme que je vois l’art, la création. Ça peut donner du très bon comme du très mauvais.

Je hais les 31 décembre. Ce sont des jours tristes à mourir, tristes parce que toujours pluvieux.

Je fais le tour de tous mes disques durs et je trouve plein de choses que j’avais oublié. Ce que je fais, c’est que je collecte. Des URL, des images, des textes, plein de choses hétéroclites et lorsque je retombe dessus, je les assemble, je les traite, j’en fais quelque chose de nouveau. C’est peut-être ça le web-art. Moi ? Artiste ? Pfff….

Besoin d’écrire énormément. Mon retour au blog va être terrible. Le risque de voir un nombre impressionnant de billet fleurir à mon retour est grand. Très très grand.

Fantasme du jour : une simple maison rectangulaire

Souvenir : Je me souviens lorsque j’allais avec mes grands-parents à Orgeval. Un des arrêts obligatoires était le magasin Big-big, une immense caverne à jouets. On devrait toujours prendre en photo les lieux que l’on aime car dès lors que les décorateurs, les peintres ou les bulldozers sont passés, il ne reste plus rien de notre passé. Le centre commercial Art-de-Vivre recelait alors dans ses murs une immense librairie appelée Le Grand Cercle. Sur des rayonnages profonds s’entassaient des milliers de livres dans un chaos sans nom, mais conféraient à l’ensemble une douce odeur de familiarité. Tout ceci n’existe plus, tout a été refait et ne correspond plus à ce que j’aimais.


Samedi 1er janvier 2005

Voilà, nous y sommes, nous sommes en 2005 et je n’ai pas pris mes bonnes résolutions. Faut dire que je ne les respecte jamais alors à quoi bon ? J’ai trouvé ces fêtes tristes cette année, et j’espère que ce sera la dernière fois. Tout est à reconstruire.

Envie de silence, envie qu’on me foute la paix. Envie de rester dans mon coin et de ne faire ce que je veux faire, réfléchir sur moi, mon passé et mon avenir, mes problèmes et les solutions à trouver.

En fait, j’ai déjà trouvé la solution. Il faut que je gagne beaucoup plus d’argent. Tout se trouve là.

Une théière « très chouette ». Le 30 décembre, nous avons fait la surprise à mes grands-parents de passer les voir, ce qui les a mis en joie. Ma grand-mère m’a offert une théière en grès en forme de chouette. J’aime beaucoup, ça fait très anglais.

Le premier livre que j’aurais lu cette année ? Souvenirs de France de Rudyard Kipling aux Editions Arléa.

19h18 : rien à faire, je déteste vraiment souhaiter la bonne année… J’ai toutefois eu la surprise de voir el Grinch débarquer sur mon blog comme un pétale de soupe sur la rose. Content, je suis, qu’il soit venu jusqu’ici.

19h53 : Portabilité du blog : Chaque semaine de blog sera disponible au format PDF, au cas où vous souhaitiez partir en vacances avec.


Dimanche 2 janvier 2005

Kipling : Souvenirs de France. Un Anglais parle de la France. Nous sommes en 1933 et les cicatrices de la première guerre mondiale sont à peine effacées. Il nous raconte la France, telle qu’il la connaît depuis son enfance. C’est sans fioritures et grandiose, comme à chaque fois chez Kipling.

Il fait un temps magnifique, une lumière bleue argentée métallise tout à l’horizon. Pas un temps d’hiver.

Nouvelle orientation : faire de Ôé un blog au moins aussi connu que « Comme la lune sur la branche ». Une raison à cela : il existe de belles choses à faire connaître, à dire, à expérimenter dans ce monde et je compte désormais parler de tout cela avec une certaine poésie.

A faire aussi : avec les photos que m’a confiée Etolane, la racine de mon site va enfin avoir une belle présentation.

Il me semble – de mémoire – qu’on peut utiliser les ancres nommées sous Dotclear. Si tel est bien le cas, je m’en servirais pour partager chaque billet en parties distinctes. Chaque nouvelle mise à jour de Ôé fera l’objet d’un billet sur « Comme la lune sur la branche ». Je vais aussi refaire une partie du design afin que cela ressemble plus à ce que je veux en faire.

Je suis debout face à mon ordinateur et j’écris presque frénétiquement.

Pour 2005 : Ecrire, vendre, se vendre, se faire connaître, se démultiplier. Comme dans l’entreprise où je travaille, je mets en place des axes stratégiques qu’il me faudra suivre grâce à des indicateurs et optimiser. Cette année sera quelque chose ou ne sera rien.
17h52 : Cette vie là n’est pas normale. Il se passe quelque chose, une sorte de malédiction venue des dieux… Pas possible autrement.

John Mayall

Avant tout, allez voir ce site: Redtail Canyon, c’est un travail impressionnant !

C’est dans la musique de John Mayall que j’ai retrouvé le moral. Blues from Laurel Canyon (Recorded at Decca Studios, West Hampstead, London between August 26th and 28th, 1968) est un album magique et une fois de plus, ça me rappelle Yan et toutes les soirées que nous avons passé ensemble.

J’ai vu John Mayall sur scène en 1996 ou 97, je ne sais plus et je pense qu’il est encore vivant. Ce n’est pas le genre de choses qu’on raconte au journal de 20 heures.

Dans les yeux de mon fils, hier soir, il y avait un air coquin, rien d’accusateur et beaucoup d’amour. Nous nous sommes regardés longtemps, les yeux dans les yeux. J’ai senti toute la force de la filiation et de l’amour qu’on peut porter à quelqu’un de sa famille. Rien ne peut remplacer cela.