Wouter Stelwagen

Wouter Stelwagen saisit l’essence de la ville et de la campagne dans une démarche qui rapproche ces deux aspects diamétralement opposés. Une photographie simple et superbement mise en scène, montrant la ville dans ce qu’elle a de plus simple et de plus sobre…

Wouter Stelwagen

Frank van der Salm

Frank van der Salm

Impossible de ne pas voir une forte ressemblance entre les photos de Frank van der Salm et celles de Michael Wolf.
Même si le premier semble beaucoup jouer avec des maquettes en utilisant la profondeur de champ, on y voit le même travail autour de l’architecture dans ce qu’elle a de microstructural.
Le motif devient une oeuvre à part entière, la ville prend corps à partir des détails, et se construit alors une échelle de valeur que l’on ne voit que rarement dans le représentation urbaine.
La navigation chronologique sur le site permet de voir l’évolution de son travail au fur et à mesure du temps.
Via Le territoire des sens.

Frank van der Salm

Lost America

Portraits d’un grand pays sombre qui n’est pas épargné par la ruine et l’abandon. De superbes photographies de nuit, avec des poses longues révélant des couleurs surnaturelles, de zones militaires abandonnées aux villes fantômes, en passant par le simple bord de la route.
Images surprenantes de la déconfiture d’un pays maquillé au néon comme une fille de mauvaise vie.
Via Remarquez.

Lost America

Michael Wolf, ou l'architecture de la densité

Michael Wolf

Michael Wolf [1] connait très bien Hong-Kong et apparemment, il en connait également très bien tous les aspects, du microcosmique au macrocosmique et ce qui l’intéresse lui, c’est le détail et la profusion et ce qu’il nous en montre fait à la fois partie du côté le plus visible, c’est à dire ces tours immenses dont il arrive à extraire la substance, mais également du côté le plus obscur, la misère cachée, l’ombre qui se tapit derrière les façades.
Ceci est une invitation dans un monde inconnu, le Hong-Kong tel qu’il est. Gros coup de coeur pour ces séries de photos réellement exceptionnelles.
Via i heart photography.

Michael Wolf

[1] Je mets à jour ce billet car je viens de découvrir une très bonne interview de Michel Wolf sur Conscientious.

Paysages urbains

Urban landscapes est un site dédié à la vision de des paysages urbains au travers de la photographie, turbiné par deux photographes basés à Londres, Peter Marshall et Mike Seaborne, dont voici le manifeste:

The urban landscape can be viewed both as a series of structures and edifices more or less organised by human action and as a panorama of social and cultural histories framing our present and inscribing our past.

Offrant une large perspective sur divers environnements, de Londres à la Chine, la vision de ces photographes nous permet de naviguer dans les divers aspects du développement social au travers de l’habitat et de l’occupation de l’espace.

Urban landscapes

Aaron Hobson

Voir la vie en panoramique, en cinemascape, c’est l’imagerie d’Aaron Hobson, un photographe qui développe un monde tout en longueur, dans des ambiances très américaines où évolue un personnage très décalé – à mon sens l’auteur – dans une sorte de road-movie à la Lynch, qui fait forcément penser à l’univers de la bande dessinée.
Via Fubiz.

Aaron Hobson

Architecture verte

Alt–Erlaa

Tandis que le standard de l’habitation consiste à se débarrasser de toute verdure avoisinant les maisons, et autres adventices et que les allées sont appréciées lorsqu’elles sont bétonnées, certains se plaisent à laisser grimper toutes sortes de végétaux sur les murs.
Ainsi, le Dr. Harry Glück a réalisé à Vienne un ensemble architectural – Residential-Park Alt–Erlaa – au pied duquel se trouve une masse de végétation faisant partie intégrante du bâtiment, sous forme de terrasses individuelles. Une façon pour les habitants des barres de béton de se réapproprier un petit coin de nature (c’est tout de même un peu standing, ce qui est trahi par les piscines sur les toits).
A voir sur Anarchitecture.
Un peu plus loin, à Fukuoka, le Acros Fukuoka Building intègre parfaitement la végétation sur ses pentes, rendant plus agréable à la vue ce colosse de verre et de béton, modifiant ainsi les perspectives urbaines contemporaines. 35000 plantes de 76 espèces différentes, rangées selon un ordre terriblement… japonais.
A voir sur Deputy dog.
Ce qu’on ne sait pas encore, c’est que le jardin autour d’une petite maison Kaufman & Broad en plein milieu des champs, ce n’est plus tendance du tout, c’est même carrément ringard… L’avenir est au retour en ville, dans une ville intime et confortable, des petits immeubles avec terrasse, une nouvelle poésie urbaine…

Adrien Missika et Louis-Cyprien Rials

J’aime cette idée que la culture est une flèche que l’on tire, que l’on ramasse et que l’on retend sur l’arc, de manière à perpétuer le mouvement. C’est donc à la suite de mon précédent billet sur les Kōban (交番) que je vous emmène chez Adrien Missika et Louis-Cyprien Rials.
Le premier est né à Paris et vit à Genève où il a fait des études de photographie. Son travail est assez éclectique mais révèle un traitement de la couleur et de la lumière assez particulier que l’on identifie aisément d’une série à l’autre. Beaucoup de très bonnes choses.

Adrien Missika

Le second, on n’en sait pas beaucoup sur lui, si ce n’est qu’il adore les ruines et la ville dans ce qu’elle a de tentaculaire et de ténébreux, les horizons et les lieux déserts.

Louis-Cyprien Rials

Kōban (交番)

Si j’ai tout bien compris, un kōban (交番) est une sorte de poste de police avancé détaché d’un poste central. Même si leur mission est principalement dissuasive, c’est en quelque sorte une police de proximité destinée à l’origine à orienter les habitants d’une ville aussi complexe que Tokyo. Ce site, Koban.fr (site français présenté par Adrien Missika et Louis-Cyprien Rials), trouvé chez VVork, recense quelques uns de ces kōban disséminés sur le territoire de la capitale japonaise.
L’article en français de Wikipedia sur les kōban est très instructif (pour une fois plus développé que celui écrit en anglais) et permet d’en savoir un peu plus sur le rôle de ces policiers d’un genre un peu particulier, de leur appréciation par les habitants des quartiers et de la diffusion dans le monde de cette réorganisation des opérateurs administratifs.

kōban

Single Hauz

La Single Hauz est un concept de maison absolument révolutionnaire.
Construite sur un unique pilier, sa faible surface au sol lui permet d’être transposée à n’importe quel endroit.
Les concepteurs, Front_Architects, ont imaginé toutes sortes de solutions. Dans un pré, au beau milieu de la ville ou sur un lac, voire en plein milieu de la mer. Une idée vraiment très séduisante.
Via BLDGBLOG.

Single hauz