Les surfeurs de Munich

J’avoue que j’ai tiqué. Je pensais que c’était une blague, mais après tout pourquoi pas, d’autant plus que certains surfeurs sont absolument friands des mascarets, ces courants contrariés des estuaires. On peut donc effectivement faire du surf à Munich, il existe même un Munich Surf Open !

A voir en vidéo sur Fogonazos, via MoonRiver.

Flickr Real Time

Monitorer les transferts de photos sur Flickr et l’organisation des tags en temps réel, il fallait y penser. Bien évidemment, ça ne sert strictement à rien, c’est réellement complètement inutile et ça va très très vite mais c’est aussi à ça que sert le Web, non ? PimPamPum via N’ayez pas peur.

Flickr Real Time

Stripe Generator

Ça ne sert strictement à rien (donc c’est Web 2.0), c’est soit-disant fait pour décorer son site façon Web 2.0 (c’est donc pour cette raison que ça ne sert à rien), ça fait, comme son nom l’indique, de belles rayures dans n’importe quel sens, largeur et couleur, et puis c’est tout.

Via Weblog Wannabe.

Lieux déserts (Doug Hall et quelques autres)

Dans les photos très américaines de Stephen Shore, dans les ténèbres contrastées de Uwe Niggemeier ou dans les innombrables clichés des époux Becher, il se passe quelque chose, ou plutôt ce qui se passe est de l’ordre du rien. On est immédiatement assailli par quelque chose qui devrait passer inaperçu et qui pourtant, comme le silence dans certaines compositions musicales d'Olivier Messiaen est tellement prégnant que ça en devient assourdissant.

Je viens de découvrir les photos de Doug Hall (grâce à MoonRiver), ses paysages routiers, le GDR project et ses non-places. Ce dernier mot résume bien l’histoire de ces photos; ce sont des non lieux, des lieux qui n’existent pas car ils leur manquent quelque chose de fondamental… Une histoire. Dénué de toute présence, ils perdent leur sens et deviennent criants de néant. En fait, ce sont plutôt des photos qui ne racontent pas d’histoires et je trouve toujours aussi surprenant de voir que des artistes poussent leur démarche jusqu’à vider leur oeuvre de signifiant.

Doug Hall

C’est l’occasion rêvée de soumettre ce lien que m’a transmis Fabienne (c’est génial de bloguer dans ces conditions, on lance des sujets et des gens réceptifs apportent leur pierre à l’édifice). German Industrial Buildings 1910-1925, une série de photographies collectées par Andy Bleck et qui donne une idée du panorama d’inventivité de ces architectes de l’ère industrielle. Le site contient beaucoup d’autres choses qui n’ont pas grand chose à voir entre elles (et une mise en page digne des premières années du web) mais ça vaut le coup d’oeil.

De Fabienne, il faut lire également le billet qu’elle a écrit sur les Flugabwehrkanone (FLAK) Türme.

Merci également à Helge Fahrnberger de m’avoir aiguillé vers le blog de Haiko Hebig et sa catégorie dédiée à l’héritage industriel par la photographie.

Pascal Obistro

Pascal Obistro

Après avoir écorniflé sérieusement l’image d’artistes Ô combien reconnus comme Amadou et Mariam (en d’autres temps), Benjamin Biolay et Grand corps salade, aujourd’hui, j’aimerais m’en prendre à tête de gland à queue de rat. Pardon, c’est parti tout seul.

Certaines personnes comme ça, jouent de malchance. Je me souviens de lui lorsqu’on a commencé à l’entendre brailler, lorsqu’il avait déjà commencé à perdre ses cheveux, il avait déjà l’air foncièrement ridicule, et puis il s’est mis à porter des lunettes jaunes. Soit. Admirateur et successeur auto-proclamé de Michel Polnareff (pas en matière de pilosité crânienne je suppose), il a passé sa carrière à se prendre des vestes artistiques: aucune récompense aux victoires de la musique, pas de vraie reconnaissance musicale, il se cantonne d’ailleurs aujourd’hui à écrire pour les autres, et à sortir quelques titres tous aussi fades les uns que les autres (comme dit Fabienne, si j’existe, si j’existe, c’est d’être fade...)

J’en appelle à mes petits copains québécois qui nous envoient leurs brailleurs professionnels (Céline, Lou Garou, Isabelle Boulet et consorts), vous ne voulez pas de celui-ci ? Pour l’anecdote, sa plus grande idole, Polnareff a tout fait pour qu’il soit blacklisté lors de sa série de concerts en France (ainsi qu’Ardisson, Beigbeder et Eddy Mitchell). Du coup, je vous le donne dans le mille Emile, Pascal est allé s’en jeter quelques uns, Obistro…

EDIT: vous saviez qu’Obistro avait un blog ? Si si !! Il a même fait un billet sur moi ! Continue reading “Pascal Obistro”

Meta brindilles II

Une sélection de liens des quatre coins du monde, triés sur le volet et forcément très intéressants. Diverses expériences architecturales, design et comme toujours, l’image est privilégiée.

A suivre de près… Et puis une mise à jour de taille…

Tokyo VR

Tokyo VR, pour voir la capitale japonaise à 360°, via Jeansnow.

tokujin yoshioka

Tokujin Yoshioka présente une collection de media skins qui risque de faire des envieux.

James-Robertson house

Une maison de baie de pirate, la James-Robertson house, via Rouge.

masaokamain

Expérience musicale de Miya Masaoka chez Ping Mag.

adam frank

Experiments in light and interactivity, expériences lumineuses avec Adam Franck, via MoCoLoco.

Ruskin Place Townhouse

Alexander Gorlin Architect – Ruskin Place Townhouse chez Arkinetia.

Maison Omnibus

La maison Omnibus par les architectes Gubbins, un vrai compromis entre l’intérieur et l’extérieur, un chef d’oeuvre, sur Noticias Arquitectura.

Maison Poli

Maison Poli, un cube extraordinaire dans un cadre exceptionnel. Chez Plataforma Arquitectura.

ARX_PORTUGAL_Casa_em_Ericeira

Et une autre somptueuse, à en tomber par terre, sur Arkinetia.

wordpress download

Un peu de tout, vite fait

Quality spirit

Ces derniers jours, je me suis aperçu qu’on parlait de moi, enfin non, de mon blog avec une attention toute particulière. En effet, j’ai découvert avec stupéfaction que le blog Arkinetia, dont je parle beaucoup en ce moment, avait rédigé un billet uniquement destiné à présenter mon blog. Pour ceux qui ne connaissent pas, Arkinetia, c’est ça:

Arkinetia es una publicación de Grupo ASDSC , España, desarrollada y editada por un equipo de profesionales radicados en cuatro ciudades de España y Argentina: Zaragoza y Vitoria-Gasteiz en España; Tandil y San Carlos de Bolívar en Argentina..

Autant dire que je suis tombé de ma chaise, me rendant compte que pour une fois, j’avais réussi quelque chose. Ce blog, orienté architecture et design et très connu dans ce domaine et particulièrement dans le monde hispanophone, parle de mon petit blog (6 souscriptions Bloglines, 2000 visites par jour) en de terme élogieux. Après un échange de mails avec Martin Ferrer, qui avoue me lire avec attention, je me sens tout à coup gonflé à bloc.

D’aucun se demanderont certainement pourquoi je me suis mis soudain à parler d’architecture et de design. En réalité, je m’intéresse à l’architecture depuis longtemps, à tel point que j’ai sans doute évoquer la possibilité un jour d’en faire mon métier, sans y croire réellement. Dans la section artistique du lycée, j’appréciais plus les cours d’histoire de l’art que les cours de dessin, et ma curiosité m’a permis de très bien m’en sortir avec ce mémorable 16 au bac pour l’épreuve d’histoire de l’art (quand on sait que j’ai eu 2 en histoire-géo et pas mieux en philo, je me demande encore comment j’ai réussi à avoir mon bac, surtout quand j’ai sorti à l’examinatrice du rattrapage qu’en 1945, le président de la république était de Gaulle, ce dont à vrai dire, je me contre-tapais royalement – depuis, j’ai fait des progrès). Le sujet portait sur l’architecture contemporaine, et j’ai réellement pris mon pied à rédiger ma copie.

Aujourd’hui, l’étude de l’architecture est pour moi une source de repos, un calmant pour l’esprit, une sorte de niche zen, dans laquelle j’éprouve beaucoup de plaisir. Je compte d’ailleurs très prochainement faire l’exposé de ma conception des choses sur ce blog et en faire profiter ceux que ça intéresse.

Il y a quelques jours, j’écrivais ces quelques lignes sur mon journal:

J’EXIGE D’ÊTRE UN PRODUIT MARKETING, JE VEUX ÊTRE UN PAQUET DE SOUPE DESHYDRATEE !

En réalité, ce n’est pas tout à fait vrai. Ce que je fais en ce moment, ce n’est ni plus ni moins que du marketing, du buzz, dont je ne tire strictement aucun bénéfice puisque je ne touche aucune commission, je ne tire aucun bénéfice sur les ventes de ce que je vends. Même si occasionnellement, j’ai eu l’occasion de travailler pour Tribeca et Buzz Paradise, je n’en ai tiré que la fréquentation supplémentaire, valeur ajoutée considérable. Car oui, je vends, au sens où je parcours les sillons du web et je fais partager cette connaissance, et grossièrement, je le vends, je vends de la culture et de la connaissance et j’adore ça.

Pour m’appliquer à le faire du mieux possible, je mets un point d’honneur à construire mes billets de manière rigoureuse, en appliquant de vieilles méthodes propres à l’architecture (oui, encore) de l’information. Chaque billet, en fonction du thème traité, répond à des critères implicites de mise en valeur, que ce soit par l’image, par l’efficacité des liens proposés et la construction quasi-journalistique des articles, composés de manière synthétique.

Aussi, j’ai de plus en plus de mal à comprendre pourquoi mon inscription auprès de French 2.0 (blogs Français de qualité… de qualité de quoi, on ne sait pas) n’a pas généré mon inclusion à l’annuaire puisque je pensais répondre aux critères de sélection ; le fait de ne pas faire partie de la liste ne me chagrine pas plus que ça et je ne participerai pas à la seconde vague d’inscriptions. Il faut croire que je ne dois pas suffisamment penser web 2.0. Pendant ce temps, Arkinetia me fait vibrer en me faisant entrer dans la cour des grands.