Cherchez le caban ! Cherchez le caban ! Cherchez le caban !
Non. Aujourd’hui Romuald* ne porte pas son caban mais sa veste en cuir. Agneau.
Et aujourd’hui je vais faire ça. Etre doux comme un agneau.
Même avec cette folle qui parle tout fort dans le train, ses cinq centimètres d’épaisseur de fond de teint sur les joues et son air de poupée de porcelaine défraichie.
Même avec Benjamin qui tous les jours de la semaine me demande comment ça va ? et à qui je réponds bien et toi ? et qui me dit invariablement “comme un (jour de la semaine, faites votre choix)”.
Même avec la chinoise du café d’en face qui décidément est vraiment aimable comme une porte de prison.
Par contre, si vous lisez un quotidien sportif, ne me demandez pas d’être gentil, et sortez de mon champs de vision. Ça, je peux pas. (quand je pense qu’on a cru me vanner en me sortant que le PSG était je sais pas quoi, non mais vraiment, ça me fait une belle jambe).
* (tiens, d’ailleurs, comment dit-on ? Romuald ou Romu-Ald ?)