Au verre devin

Je relis ce que j’ai écrit. Je retrouve des carnets entamés, oubliés dans des caisses transparentes qui prennent la poussière autant que la lumière.
Je ne me retrouve pas. Ce n’est pas moi qui ai fait ça. On croirait bien venue l’heure de la déréliction. Mais j’imagine que c’est le cheminement normal de tout destin.
Ce soir encore je vais m’endormir l’âme plutôt paisible comme les jours d’avant et les jours d’après risquent alors de ne plus être tout à fait les mêmes. Du haut de ma tour, au vent léger après la chaude journée, minuit passé, je goûte à l’air qui s’apaise avec un dernier verre de vin.

L'arc-en-ciel

Plus bas on rentre chez soi, le clocher de l’église lui, indique pour la seconde fois qu’il est temps d’aller rêver. Moi je somnole déjà dans mes bras.
Le vent commence à se lever, moi il est temps que j’aille me coucher.

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