Bali Barret

La boutique parisienne Bali Barret, dans le premier arrondissement de Paris, s’est exportée au Japon. L’architecte Franklin Azzi explique comment il a réfléchi à l’image de la boutique à Tokyo dans à Shibuya et à Omotesando, sous forme d’une tente et d’un bunker, le tout dans un rouge flamboyant qui n’est pas sans apporter une touche de joie aux rues de Tokyo…

Bali Barret

Une nouvelle revue de détail sur Arkinetia. (23 février 2007)

Peter Lorre

Peter Lorre

Lorsque j’étais enfant, je regardais souvent des vieux films. J’adore les vieux films américains sous-titrés avec ces lettres jaunes, de vieux films que l’on regardait dans la Dernière Séance ou au Ciné-Club, et parfois, des visages me reviennent, des visages et des noms de ces acteurs mythiques qui ont plus laissé un visage qu’un nom dans l’histoire du cinéma.

Peter Lorre fait partie de ces visages qui ont su évoluer d’une manière hallucinante et en même temps fréquentaient les plus grands d’Hollywood. On aura pu le voir aux côtés de Bogart dans Le Faucon Maltais qui jouait un Sam Spade épatant et près d’Ingrid Bergmann dans Casablanca (avec Bogart également…). Vous avez peut-être vu le bonhomme dans ce superbe film passé hier soir, Stupéfiants, une histoire dans laquelle il joue le rôle d’un morphinomane alors que lui-même l’était depuis au moins quatre ans. Différents visage de Peter Lorre ici, et encore , et puis ici aussi. Et puis un site entièrement consacré à l’acteur.

Sdesignunit

Le design ? A quoi ça sert ? A rien du tout, si ce n’est à concevoir un art de vivre, une façon de voir la vie en y intégrant des choses inutiles mais belles ou agréables à regarder, à saisir, à utiliser… C’est la conception de Sdesignunit qui a dessiné un parapluie qui fait de la musique, des chaussures pour le moins étranges, ou un pot de fleurs portatif, voire des sparadraps couleur peau. A voir absolument.

Sdesignunit

Sergei Mikhailovich Eisenstein

sergei eisenstein

Si l’histoire doit retenir quelques uns des meilleurs cinéastes que la terre ait connu, il faudra qu’elle s’arrête quelques temps sur Eisenstein. Son nom est très connu, son oeuvre l’est beaucoup moins et ses films restent généralement connus d’un très petit public.Il faut dire qu’il est rare de tomber par hasard sur un film d’Eisenstein à la télévision. Le nom du film qui vient à l’esprit lorsque l’on pense à lui, inévitablement, c’est le Cuirassé Potemkine (Bronenosets Potyomkin, 1925), mais en dehors de ce film magnifique, il faut avoir également vu Aleksandr Nevskiy (1938) et surtout Ivan le Terrible (Ivan Groznyy) dont le première partie a été tournée en 1944 et la seconde en 1958, avec l’excellent Nikolai Cherkasov dans le rôle principal. En dehors du fait que ces deux films sont un pur chef d’oeuvre d’expressionnisme, la seconde partie comporte deux scènes en couleurs, ou plutôt colorisées qui donnent à l’ensemble un touche dramatique plus impressionnante encore. 187 minutes de bonheur à connaître un jour.

Cinq choses que vous devez savoir sur moi

Non, fini le temps où je me gargarisais de longues descriptions sur ce sujet hautement important qu’est “moi”… C’est simplement Franck qui me lance un sort en me demandant, d’une manière tellement polie que je ne peux refuser (“à condition seulement que cela les amuse” me fait craquer) de continuer la chaîne… Alors oui, je vais m’amuser un peu. Ce genre d’exercice donne toujours l’impression qu’on en dit toujours trop sur soi, alors qu’il ne suffit en réalité que de savoir quelles limites donner à sa propre vie privée.

  1. Entre 1995 et 2002, j’ai écrit plus de 1300 pages sur des cahiers de tous formats, un journal que j’ai commencé lorsque j’étais étudiant et élève d’un sculpteur, un soir où j’avais eu devant les yeux pendant deux heures durant une fille nue absolument superbe, journal que j’ai continué à noircir alors que je travaillais comme agent de sécurité dans une banque de Neuilly. Je travaillais de nuit et plutôt que de ronquer, je préférais lire ou écrire. Je n’ai jamais autant lu et écrit qu’à ce moment.
  2. Je suis un fan inconditionnel de Michel Polnareff et j’ai même pas honte. En fait, ça fait partie des choses que j’écoutais avec ma mère, comme aussi Pink Floyd et Elton John.
  3. Je n’ai pas de phobies. Aucune. Par contre, je suis un maniaque au dernier degré. Je me lave les mains à chaque fois que je touche quelque chose qui ne m’appartient pas, à tel point que j’ai souvent les mains sèches et que je dois souvent me les hydrater. Du coup, j’ai les mains douces et propres.
  4. J’adore le vinaigre… je pourrais en boire à la bouteille. Mon estomac est immunisé. Je mange les cornichons par pots entiers.
  5. Je dis pas la moitié de ce que je pense et je ne pense pas la moitié de ce que je dis (en disant celà, j’ai l’impression que quelqu’un a du le dire avant moi).

Et comme je ne suis pas cabot, je refile le bébé à qui veut, même si j’aimerais bien que Benoit et Farf y aillent de leur couplet…

Moleskine collection

Un petit bout de mon univers sur papier… Je les ai tous rassemblé en un tas que moi-même je trouve impressionnant, et le pire, c’est que je les utilise tous.

Moleskine mess

De bas en haut ou selon l’ordre:

  1. Le plus grand, c’est mon journal de bord.
  2. Juste au dessus, un moleskine reporter qui me sert à noter des bouts d’histoires, des morceaux exploitables, écrites au crayon à papier.
  3. Un Letterbox à feuilles détachables, pour les lettres que je dois écrire et qui restent en suspens.
  4. Un autre moleskine à pages blanches, pour coller des souvenirs, écrire des morceaux de vie sans date, à titre expérimental uniquement. Un carnet secret.
  5. Un Muji que j’ai tenté d’exploiter pour écrire mon journal, mais il me sert à noter des références.
  6. Mon agenda Moleskine rouge, gagné chez Fabienne, utilisé à la fois comme tel et comme journal, j’y reviendrai.
  7. Au milieu, mon carnet de notes en tout genre.
  8. A droite, one year of white pages, mon journal pour le moment, en modèle réduit.
  9. En bas, mon Moleskine, cadeau de Noël, que je ne sais pas encore dans quel sens prendre 😉
  10. Et au milieu, mon plus petit carnet, un Muji à boucle, tout petit, presque trop.

Notes de lecture

Et puis mes notes de lecture, pratique pour noter les références dans les livres que je lis, histoire de rassembler mes impressions du moment, des citations.

Parce que tout ceci ne peut pas se faire au même endroit.

Le Mouvement des images

A l’origine, le but était de confronter le regard de mon fils de quatre ans aux oeuvres majeures de l’art contemporain. Dernièrement, je lui avais passé en revue, à sa demande, des fiches représentant les oeuvres majeures du XXè siècle et il a manifestement montré un certain intérêt pour les géométries déconstruites d'Egon Schiele et les fantaisies de Picasso de sa période rose (choix étrange mais indiscutable). Aussi, la visite du fonds permanent du Centre Pompidou était elle parfaitement choisie pour lui apporter une vue d’ensemble sur ce qui s’est fait de bien au cours du siècle précédent. Malheureusement, cet étage est fermé jusqu’au 1er février prochain et nous avons du nous rabattre sur l’exposition Le Mouvement des images.

Le Mouvement des images

D’abord séduit par le fait de découvrir une exposition hors-norme et des oeuvres majeures et rares, je suis finalement resté avec une impression de fouilli organisé autour de la cinématique. Ils était tous là, Jackson Pollock, Rem Koolhaas, Georges Braque, Fernand Léger, Andy Warhol, mais aussi Germaine Krull, Agam, Henri Matisse, Alexander Stirling Calder, Marcel Duchamp, beaucoup de valeurs sures.

Mais dans ce lieu très bien scénographié, on est en droit de se poser la question de la pertinence (de la part du commissaire de l’exposition) de certaines mises en scènes et de la présence d’oeuvres dites “conceptuelles”, de projections porno-gay, d’animations sans fondements… Bref, l’exposition est à la hauteur de l’art contemporain, disparate, inégale et parfois ridicule. Placer le guéridon de Georges Braque à côté du Sans-titre, 1980 de Tony Cragg relève à mon sens du nonsense et de l’hérésie. La présence d’oeuvres de Rauschenberg à côté de Roy Lichtenstein n’en est pas moins ridicule. En bref, je ne suis pas pour le mélange des genres et certaines choses sont à mon sens inacceptables. L’art engendre souvent des monstres, surtout dans cette période d’art contemporain, un art censé être inutile. Lorsque des oeuvres nécessitent d’être expliquées pour qu’un sens s’en dégage, ce n’est à mon avis plus de l’art, mais une démarche intellectualisante qui ne vit que pour elle-même et n’apporte rien. Mais ce n’est que mon point de vue et ceux qui sont à l’origine d’oeuvres vides de sens seront les premiers à dire le contraire.

Une découverte surprenante toutefois, les néons de Jeppe Hein.

Quoi qu’il en soit, c’était bon de se replonger dans ces atmosphères sombres, et je suis content que mon fils ait bien accroché, même s’il n’a pas vu ce qui se fait de mieux. Le risque aussi, c’est que cette exposition tournant autour du mouvement, il risque de trouver déçu lorsque nous lui présenterons les oeuvres plus “classiques” de Miro, Kandinski ou lorsque l’exposition sera plus statique.

Aduki ni

L’Aduki change de couleur toute seule. Parfaitement logée dans le creux de votre main, l’Aduki est faite d’une base en métal avec un interrupteur en silicone en et d’un corps en thermoplastique. L’Aduki est livrée avec un cordon qui vous permet de la suspendre où vous voulez. Elle existe en trois gammes de couleur : bleu ­ rouge, rouge ­ vert, et bleu ­ vert. Par Mathmos.

Aduki ni

Scrat – Ice Age

Personnage introductif et récurrent de l’Âge de Glace, Scrat est une sorte d’écureuil préhistorique, absolument monomaniaque et idiot, mais il a cet avantage de faire frémir les zygomatiques.
Morceaux choisis d’une course perpétuel au gland… Mon préféré restant 20000 ans plus tard… Mais ils sont tous excellents…

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La conjuration des imbéciles – John Kennedy Toole

John Kennedy Toole

Lorsque je me suis mis en tête d’écrire un billet sur ce livre totalement hors-norme, je me suis dit que je ne parlerai pas de l’auteur, mais de l’oeuvre uniquement, et à y regarder de plus près, je me rends compte que c’est là un exercice quasiment impossible. John Kennedy Toole est un personnage absolument à part dans l’histoire de la littérature car désespéré de ne trouver d’éditeur pour son manuscrit qu’il considérait comme un chef d’oeuvre, il se donna la mort en 1969. Pourtant, quelques années après sa mort et grâce aux efforts de sa mère pour démarcher les maisons d’édition, l’écrivain Walker Percy décida de publier le manuscrit (A Confederacy of Dunces) qui se verra décerner le Prix Pulitzer de la fiction à titre posthume. Une belle aventure pour le livre, une tragédie pour l’homme. De santé physique et mentale fragile, son état se dégrada tandis qu’il se débattait pour trouver quelqu’un pour l’éditer. Continue reading “La conjuration des imbéciles – John Kennedy Toole”