Le mec chiant

Certaines conversations induisent parfois des idées. Des idées cons, comme des idées intelligentes. Parfois aussi, ça n’induit rien du tout. Juste du vide, ou alors du plein. Parfois, quand on lit un blog, c’est plein de choses, plein de renseignements, de références, plein d’une multitude de trucs qui servent ou qui ne servent pas, et parfois, c’est plein de vide, plein de trucs qui n’apprennent rien et dont tous le monde se fout royalement. Parfois même c’est tellement vide que c’en est éloquent de vacuité. Et puis on rencontre des gens, ou parfois on ne rencontre personne, et quand on rencontre des gens, on se dit Waow, c’est génial, c’est tellement plein de trucs ! mais parfois non. Et puis ces mêmes personnes disent des trucs, ou se taisent, et disent des trucs passionnants ou pas du tout, mais alors pas du tout, et puis ils parlent, parlent, tournent autour du pot jusqu’à la péroraison ultime, en disant plein de trucs qu’ils n’ont pas envie de dire en en parlant quand même, alors ils parlent quand même pour ne rien dire tout en disant quand même.

C’est chiant, non ?

Mais c’est vrai…

Moi, j’ai pris le parti de le dire. Et quand j’ai envie de dire un truc, je le dis. Ou alors je me tais. Pour de bon. Et je ne fais pas chier.

Et maintenant, j’ai tellement envie de ne pas la fermer que lorsque je serai mort, je veux qu’on écrive sur ma tombe cette épitaphe:

Je vous emmerde…

Post-mortem

Pour compléter le billet que j’avais écrit sur le livre des morts, voici de quoi compléter l’information. Sur the Kircher Society, décidément très portée sur la chose, on peut trouver de nouveaux liens à propos des photos post-mortem de l’époque victorienne. Pratique pas vraiment chrétienne et foncièrement morbide, elle n’en demeure pas moins intéressante. Âmes sensibles s’abstenir.

Liens:

  1. Post-mortem photography
  2. Haunted When It Rains Book of the Dead Victorian Post-Mortem Photography
  3. MOURNING AND FUNERAL USAGES (Victorian Etiquette for Funerals)
  4. Postmortem – 1: done, occuring, or collected after death.

Le mec chiant

Certaines conversations induisent parfois des idées. Des idées cons, comme des idées intelligentes. Parfois aussi, ça n’induit rien du tout. Juste du vide, ou alors du plein. Parfois, quand on lit un blog, c’est plein de choses, plein de renseignements, de références, plein d’une multitude de trucs qui servent ou qui ne servent pas, et parfois, c’est plein de vide, plein de trucs qui n’apprennent rien et dont tous le monde se fout royalement. Parfois même c’est tellement vide que c’en est éloquent de vacuité. Et puis on rencontre des gens, ou parfois on ne rencontre personne, et quand on rencontre des gens, on se dit Waow, c’est génial, c’est tellement plein de trucs ! mais parfois non. Et puis ces mêmes personnes disent des trucs, ou se taisent, et disent des trucs passionnants ou pas du tout, mais alors pas du tout, et puis ils parlent, parlent, tournent autour du pot jusqu’à la péroraison ultime, en disant plein de trucs qu’ils n’ont pas envie de dire en en parlant quand même, alors ils parlent quand même pour ne rien dire tout en disant quand même.C’est chiant, non ? Mais c’est vrai…

Moi, j’ai pris le parti de le dire. Et quand j’ai envie de dire un truc, je le dis. Ou alors je me tais. Pour de bon. Et je ne fais pas chier.

Et maintenant, j’ai tellement envie de ne pas la fermer que lorsque je serai mort, je veux qu’on écrive sur ma tombe cette épitaphe:

Je vous emmerde…

Melungeons

A la lecture du livre de Bryson, Motel Blues, il est apparu un chapitre sur un aspect particulier des Etats-Unis ; l’existence d’une communauté (plus que d’une ethnie) répondant au nom de Melungeons. Lorsque Bryson passe dans le Tennessee, il parle de cette communauté installée dans les Appalaches, et d’un article que lui a confié son collègue Peter Dunne, paru dans les pages du Sunday Times Magazine. Il y parle d’un groupe de 115 colons anglais qui quittèrent Plymouth en 1587 pour s’installer sur l’île de Roanoke. Deux ans plus tard, une autre expédition tenta de rejoindre la communauté installée, mais ils n’y trouvèrent personne et on ne retrouva jamais leur trace. Un demi-siècle plus tard, des explorateurs partis dans les Appalaches découvrirent une communauté d’Indiens Cherokee qui leur parlèrent d’un groupe établis dans les collines, portant vêtements et barbes et se pliant à un curieux rituel de prière avant de passer à table. Personne ne trouva jamais ces individus, mais au-dessus de la ville de Sneedville sont établis les Melungeons, une ethnie aux yeux bleus et aux cheveux clairs, mais dont la peau est tellement sombre qu’on les a souvent pris pour des noirs. De mémoire d’homme, ils ont toujours été présents dans le Tennessee et une théorie veut que les disparus de Roanoke Island aient migré jusque dans les collines. Aujourd’hui encore, ils vivent à l’écart du reste des Américains, considérés comme des parias, d’étranges créatures venues du fond des âges et ils restent confinés dans une extrême pauvreté. Bryson raconte même qu’un reporter du Times Magazine a été retrouvé mort pour les avoir approché d’un peu trop près.

Je me suis donc intéressé d’un peu plus près à ces Melungeons et voici que je trouve un article prétendant que ce sont des descendants de marins turcs-ottomans, donc d’origine méditerranéenne. Bryson est clair sur le sujet, les Melungeons portent des noms typiquement anglais. L’article en question nous dit aussi que Melungeon viendrait du turc Meluncan, esprit maudit et la photo présente sur l’article relatif sur Wikipedia pourrait effectivement aller dans ce sens. Ce qui m’étonne le plus, c’est que sur toutes les photos que j’ai trouvé sur ce groupe, je n’en ai trouvé aucune montrant un peau noire. Il semblerait toutefois que les origines ethniques soient un mélange de d’Européen, d’Africain sous-saharien, et d’ascendance américaine indigène, mais les plus grandes réserves sont émises en ce qui concerne ces suppositions. Il semblerait toutefois que le groupe Melungeon soit effectivement un groupe d’une extraordinaire diversité, rassemblant les membres de plusieurs ethnies mélangées sur plusieurs dizaines d’années et tire son nom du français Mélange avec un pointe d’accent américain. A la lecture de l’excellent article de Wikipedia, on découvre que les Melungeons ne sont pas des cas isolés sur le territoire Américain, car il existe d’autres ethnies dont les origines restent tout aussi mystérieuses (Brown People du Kentucky, We-Sorts du Maryland, Redbones de Caroline du Sud, etc.).

Le famille Brandy - Melungeons

Liens:

  1. Article Wikipedia
  2. Des Américains au sang turc
  3. Le blog des Melungeons
  4. Redbones & Melungeons
  5. The Appalachian Center
  6. The Melungeons Revisited
  7. Melungeon Heritage Association
  8. Portail des Melungeons
  9. Résultat des analyses ADN

Miscellanées

En ce moment, je trouve que les petits billets fourre-tout me conviennent bien. Je joue à l’abeille sur Internet, je récolte et je sélectionne.

J’ai découvert un blog assez hallucinant, très kitsch et qui se prend apparemment au sérieux: The Proceedings of the Athanasius Kircher Society. Avec en prime un billet récapitulatif, sobrement appelé Semaine de la mort où l’on peut décourvrir une collection de masques mortuaires, les plastinations du musée Fragonard, l’autoportrait de Hananuma Masakichi (surprenant) et d’autres choses tout à fait cocasses.

Information aesthetics: un blog sur le design visuel, où j’ai trouvé ce lien humoristique.

The Visual Dictionnary, où comment définir les mots avec des images.

Galleria Jeweledway: un photoblog de panoramique, découvert chez Romu. Ambiance très américaine.

Une galerie de photo sur Los Angeles, comme je les aime, c’est à dire comme on les voit rarement. D’autres encore sur la Californie.

Notes from the road

Au hasard de mes pérégrinations sur le Net, je suis tombé par hasard sur un site fabuleux. Carnet de route, photoblog, ce site est une pure beauté, un régal pour les yeux et s’en dégage une impression d’apaisement total, une ambiance fantomatique et irréelle, comme si les paysages que l’on y voit n’appartenaient pas à ce monde.

Ce qui frappe au premier abord, c’est l’intégration parfaite des photos dans la page, dont chaque détail a été parfaitement travaillé pour satisfaire l’ambiance.

Je vous laisse découvrir Notes from the road, dans un silence religieux.

Notes from the road

Trouvé sur Moleskinerie

3 pour voir le roi – Magnus Mills

Il est certains romans qui vous laissent pantois. Une couverture, quelques mots volés à la sauvette lors de l’achat, ou de l’emprunt, le nom d’un auteur ou un titre enjôleur et quelque chose se passe. Pourtant, celui-ci, ce n’est même pas moi qui l’ai dégoté. En fait, le livre trainait sur la table de nuit, et puis je me suis dis et merde ! Je n’aime pas les livres abandonnés… Celui-ci devait être lu. Je pense que jamais je ne trouverais de livre dont la couverture correspond autant au texte, ceci grâce à une superbe photo de Joshua Sheldon.

3 pour voir le roi - Magnus Mills

Le livre commence dans un paysage étrange, sableux, une plaine, rien de plus, si ce n’est qu’une étrange petite maison en fer blanc. Ici, nous sommes chez un homme, un solitaire vite rejoint par une femme qui va chambouler sa vie et ses habitudes. On le voit alors se plier à des contraintes qu’il ne connaissait pas jusqu’ici et on voit croit apercevoir une métaphore vive sur l’aliénation de l’homme par la femme. Dans un univers où tous les repères sociaux sont complètement inexistants, on voit finalement s’établir quelque chose qui ressemble à la naissance d’une société, ses injustices, ses jeux d’influence, et ses déceptions. Mais avant tout, c’est une histoire qui parle de charisme et de la quête du bonheur, sans pouvoir vous en dire plus. C’est littéralement une histoire qui ne se raconte pas car jusqu’au bout, personne ne peut voir où nous allons être embarqués. Le désert reste notre seul décor, et le fait de vivre dans une maison en fer blanc est érigé en art, voire en science. Un roman absolument étranger…

En lire plus:

  1. Magnus Mills sur Wikipedia
  2. Une interview sur The Barcelona Review

Ses autres livres:

  1. Retenir les bêtes
  2. Sur le départ

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