Moins riche que l’INA mais établi dans une optique un peu moins vaste, Europa Film Treasures présente des petites raretés jamais très longues à regarder mais qui ont l’intérêt de sortir des chemins tout tracés. Classés par cinémathèque, période ou encore par nationalité, on y trouve de très belles choses, beaucoup de représentations militaires aussi, des documents ethnographiques pas tout récents qui ont l’intérêt de faire resurgir un passé équivoque. Un petit faible pour ce documentaire finlandais de Holger Harrivirta de 1947 sur le sauna. A noter que les sous-titres peuvent être affichés dans des langues différentes. Etonnant aussi ce petit film érotique américain datant de 1948.
Un petit trésor. Europa Film Treasures.
Le monde du canapé est un monde immuable
A mon avis, généralement parlant, la dignité humaine d’une personne transparaît dans sa façon de choisir un canapé – c’est peut-être un préjugé de ma part, mais j’en suis quand-même persuadé. Le monde du canapé est un monde immuable dont on ne peut transgresser les lois. Mais seuls les gens élevés sur de bons canapés sont à même de comprendre cela. C’est comme d’être élevé en lisant de bons livres, ou en écoutant de la bonne musique. Un bon canapé engendre un bon canapé, un mauvais canapé ne peut engendrer que de mauvais canapés. C’est comme ça.
Photo © Sacha Fernandez
Je connais des gars qui roulent dans des voitures haut de gamme, mais n’ont chez eux que des canapés de deuxième ou troisième classe. Je n’ai guère confiance dans ce genre de gens. Certes une voiture chère a sa valeur propre, mais il ne s’agit jamais que d’une voiture chère. N’importe qui peut l’acheter à condition d’avoir l’argent. Mais l’achat d’un bon canapé nécessite la perspicacité, l’expérience et la philosophie correspondantes. Il faut aussi de l’argent, mais ça ne se limite pas à une question de moyens. Sans une image bien arrêtée de ce qu’est un vrai canapé, il est impossible d’acquérir le canapé parfait.
Haruki Murakami, la fin des temps.
Kim Høltermand
De ceux qui parcourent la ville à la recherche de lumières particulières et qui prennent la ville pour un terrain de jeu sur lequel on trouve à profusion de nouvelles formes, de nouvelles lignes de fuite, un florilège de couleurs passées, d’ambiances nordiques…
Kim Høltermand.
You see what I mean – Transparence
L’hiver est par définition le temps des lumières, le temps où tout s’illumine à l’approche des fêtes de fin d’année et où le soleil si bas prend des teintes argentées, donne un couleur métallique à la ville. Effets de transparence au cœur de la cité qui étend ses longs bras dans les plaines, du haut de ma tour, je scrute les lumières qui scintillent au cœur de la nuit ou lorsque le jour touche à sa fin, derrière mes fenêtres comme le gardien du haut de son mirador surveille les âmes libres qui continuent de vivre en dehors de tout contrôle.
n° 4 Transparence
« You see what I mean » comme une affirmation, ou comme une question, une question qui amène une réponse à l’autre bout du monde, ou plutôt deux questions qui interrogent le monde et par lequel on répond avec l’œil du spectateur au travers de l’objectif. C’est le défi auquel nous nous plions Fabienne et moi, une fois par semaine autour d’un thème choisi d’un commun accord. L’orientation choisie, nous nous faisons la surprise de l’image avec notre personnalité, notre regard, notre sensibilité, pour donner naissance à de nouvelles perspectives qui étonneront certainement autant les visiteurs curieux que les auteurs.
L'art de la sieste longue
Non, je ne fais pas grève, et non je ne suis pas parti dans un pays étranger, exilé.
Je ne fais que me reposer après une semaine de dingue. J’ai dormi toute la journée et j’ai fait la limace sur le canapé, avec les bras qui dépassent et un léger filet de bave pendant au coin de la bouche. Au calme.
Ça c’est la vraie vie…
Helvetica et les autres
L’histoire d’Helvetica dans le métro, de céramique, de fer ou de mosaïque… 9 pages passionnantes.
Sur Aiga.org.
Piscines, salles de théâtre, parcs d’attraction délabrés. On se croirait dans le voyage de Chihiro… ou dans Orange Mécanique.
Sur Web-Urbanist.
Sur Pruned, deux articles intéressants. Le premier est un condensé de tous les éléments qui composent ce qui représentera une catastrophe écologique majeure ; The Palms de Dubai. La côte chez Pruned. Et un autre article sur les traces des anciennes voies, et une église qui change d’orientation.
Mathieu Gasfou travaille autour de la surface. Une œuvre éclatante et surprenante. Via Iain Claridge.
Charlotte Savary – Our Dance
Ce titre chez moi est un peu passé inaperçu – ce qui parait peu compréhensible au vu du succès pas croyable de Wax Tailor ces derniers temps – peut-être parce que je n’aime pas beaucoup les rythmes lancinants, mais je suis retombé dessus un peu par hasard et depuis que je vu Charlotte Savary. Ce que j’aime surtout c’est son petit accent français dans le flot anglo-saxon, sa voix limpide et cet air mutin. Charlotte Savary c’est aussi Felipecha, un groupe à mi-chemin entre la folk et la chanson française façon jazz manouche. Artiste de prédilection des projets de Wax Tailor, c’est une des voix les plus claires du moment et un physique qui ne laisse pas indifférent.
You see what I mean – Le matin
La matin est un moment magique lorsqu’il est nimbé des premières lueurs du soleil. Cela signifie aussi des odeurs de fraicheur après la douche l’odeur mentholée du dentifrice qui subsiste dans la bouche et surtout l’odeur du café qui vient de couler juste avant le coup de feu qui annonce le départ vers l’école puis la gare. Les lumières sont alors incomparables et révèlent la beauté d’un monde qui a pendant notre sommeil sombré dans l’obscurité. La brume et les halos s’éteignent alors.
n° 3 Le matin
« You see what I mean » comme une affirmation, ou comme une question, une question qui amène une réponse à l’autre bout du monde, ou plutôt deux questions qui interrogent le monde et par lequel on répond avec l’œil du spectateur au travers de l’objectif. C’est le défi auquel nous nous plions Fabienne et moi, une fois par semaine autour d’un thème choisi d’un commun accord. L’orientation choisie, nous nous faisons la surprise de l’image avec notre personnalité, notre regard, notre sensibilité, pour donner naissance à de nouvelles perspectives qui étonneront certainement autant les visiteurs curieux que les auteurs.
Hasards de l'isolement
J’ai installé près de mon canapé une étagère peinte du même gris titane métallisé que le mur. Envie de quelque chose de propre, de net, une étagère sur laquelle il n’y aurait rien que des choses triées, pour que tout soit net. Et hier, j’ai posé un livre de Murakami que je venais d’acheter, la fin des temps et le DVD d’Apocalyse Now version longue. J’ai regardé les deux supports posés l’un à côté de l’autre et j’ai tout de suite compris qu’il n’y avait pas là que l’effet du hasard, comme une communion d’éléments qui se retrouvent au beau milieu de l’univers.
Il a neigé
Notes. Deux moleskine. Est-ce que j’ai vraiment perdu le petit ? Est-ce que je l’ai vraiment commencé ?
Lecture. D’Ormesson et Murakami bientôt.
Regarder quelques films. Coppola. Klapisch. Jarmush.
Photo (spécial Depardon).
Des coupures de journaux qu’il faut que je trie.
Prendre un douche et me raser. Il est 13h50. Empty Quarter. Zone vide.