L’été est encore là, il se promène avec diligence sur les routes goudronnées autour d’un lac artificiel. Les vélos sont de sortie, entrent et sortent des bois, sillonnent les chemins de terre, sortent de nulle part, sifflent avec le vent, se croisent, accélèrent, se bousculent parfois, jusqu’à ce que le soir tombe et laisse planer un silence pesant.
Stevie Ray Vaughan in Austin
Photo © troperocosmico
Stevie Ray Vaughan (né à Dallas le 3 octobre 1954, mort à East Troy le 27 août 1990)
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Le jeu qui tue
Amateurs de sensations fortes, esprits gamins, snipers en herbe, ce jeu est fortement recommandé pour les joueurs en herbe, même ceux qui sont passablement frustrés de n’avoir pu faire mumuse avec leurs enfants sur la plage. Streetwars est un jeu dont les armes admises sont: Pistolets à eau, Bombes à eau, Fusil à pompe à eau, Toute arme à eau qui est conceptuellement similaire aux armes ci-dessus. Le but du jeu ? Tuer sa cible et ne pas se faire tuer. Parfait pour les montées d’adrénaline. Plus de détail sur Libé.
Le diable et la putain I
Parallèle
Less than zero, Bret Easton Ellis
Je ne comprenais pas trop pourquoi on faisait tout un foin autour de cet auteur apparu au début des années 80, et surtout, je ne comprenais qu’on le considère comme un des plus grands écrivains des temps modernes et pourquoi on le comparait tant aux auteurs de la Beat Generation. Désormais, après avoir terminé Less than zero son premier roman que je me ferai un plaisir de lire dans le texte, je comprends un peu mieux. Tout l’art de Bret Easton Ellis tient dans son style. L’histoire, après tout, on s’en tape, elle est récursive, on tourne en rond, on n’avance pas beaucoup pendant les trois quarts du bouquin, mais ce n’est pas grave, le style nous entraîne jusqu’au bout, il nous tient en haleine avec ses phrases courtes, ses transitions simples, ses petits paragraphes ; on passe du dialogue à un style direct au présent, dans une narration impeccable, les phrases sont courtes mais il s’y passe beaucoup de choses.
Même les dialogues hachés sont généralement introduits par le narrateur lui-même, ce qui donne au texte une force incroyable. Un style pour le moins lumineux. Continue reading “Less than zero, Bret Easton Ellis”
Je crois qu’on a besoin d’un bon café
Je ne sais pas pourquoi j’écris ce billet parce que je me doute que tous les fous furieux des aventures de l’agent spécial Dale Cooper sont déjà au courant. La saison 1 de Twin Peaks est désormais disponible à la vente en DVD. Même si on regrettera apparemment une réalisation prise par dessus la jambe, le principal est là. Twin Peaks existe désormais en DVD. Saison 2 prévue pour la fin de l’année. Et comme dirait Cooper, « Je crois qu’on a besoin d’un bon café. »
Côté bonus, hormis une introduction de chaque épisode par la Femme à la bûche (du style : « Cette chanson se terminera sur trois notes aiguës comme de funestes battements de tambour »), on a le droit d’hésiter entre intense foutage de gueule et gigantesque poil dans la main. Les acteurs parlent de tout, sauf de Twin Peaks. Ainsi, les trente secondes d’entretien avec Kimmy Robertson alias Lucy se résument à filmer le trou qu’une taupe a creusé dans son jardin. A noter, tout de même, une interview de Mark Frost, co-créateur de la série, par deux journalistes de la revue de fans Wrapped In Plastic (« Enveloppée dans du plastique »), mais de Lynch, rien : « Lynch n’aime pas revenir sur le passé », regrette Pierre Olivier.
Via Ecrans.
La palme
Je le cherchais, je l’ai trouvé.
Révélation du meilleur depuis Fante et Kerouac. Je suis subjugué.
Je vous en dirai un peu plus ce soir.
C'est tellement bon de dire du mal
Moi, je suis comme ça. Je dis un truc et pouf pouf (l’interjection, hein, pas la fille ni le truc sur lequel on s’asseoit) je le fais. Pas besoin de se perdre en conjectures et autant passer tout de suite à l’acte.
J’ai envie de changer, de faire autre chose, d’écrire des petites chroniques imbéciles dans l’air du temps, sur tout et n’importe quoi, envie de me consacrer à ces choses légères que l’on dit frivoles, et puis je commence à voir plus grand, à imaginer d’autres horizons dans lesquels je pourrais m’épanouir.
Voilà, je n’ai rien de plus à dire.
Ça s’appelle Appartement 47* et ça a déjà commencé.
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*Si vous vous posez la question de savoir pourquoi Appartement 47 et pas 48 ou 49, dites-vous simplement que vous tenez un truc et que vous vous posez les bonnes questions.
Un de plus
Désolé mais il faudra vous y faire. Je viens de renouveler mon hébergement pour une année complète. J’ai attendu le dernier moment parce que je ne savais ce que j’allais faire. La tentation a été vive de faire complètement autre chose, ouvrir un compte sur MySpace pour avoir 2700 amis d’un seul coup – je veux dire des vrais amis, dans le monde entier -, Touitter un bon coup histoire de faire comme tous ces gens qui n’ont strictement rien d’autre à dire que… que rien en fait – enfin si, si on considère que “I Get No Sleep” (ce qui ne veut aucunement dire que je n’ai pas de slip) ou 宿題が終わらないのですよー sont des prédicats à la substance universelle. Soupir. J’ai même pensé, seulement l’espace d’un instant suffisamment court pour ne pas succomber, que j’allais continuer de bloguer. Nan, je déconne. Continue reading “Un de plus”