La photographie de paysage est un véritable art à part entière. L’art de Guy Sargent a ceci de particulier qu’il représente la nature comme quelque chose de foncièrement organique dont la charge émotionnelle est forte. Entre les Cornouailles et l’Italie, en passant par Londres ou Paris, la représentation qu’il nous donne à voir est un monde à la fois lisse et rugueux, une nature qui saigne par tous les pores de sa surface comme si elle n’était qu’une immense peau.
Kim Høltermand
De ceux qui parcourent la ville à la recherche de lumières particulières et qui prennent la ville pour un terrain de jeu sur lequel on trouve à profusion de nouvelles formes, de nouvelles lignes de fuite, un florilège de couleurs passées, d’ambiances nordiques…
Kim Høltermand.
Helvetica et les autres
L’histoire d’Helvetica dans le métro, de céramique, de fer ou de mosaïque… 9 pages passionnantes.
Sur Aiga.org.
Piscines, salles de théâtre, parcs d’attraction délabrés. On se croirait dans le voyage de Chihiro… ou dans Orange Mécanique.
Sur Web-Urbanist.
Sur Pruned, deux articles intéressants. Le premier est un condensé de tous les éléments qui composent ce qui représentera une catastrophe écologique majeure ; The Palms de Dubai. La côte chez Pruned. Et un autre article sur les traces des anciennes voies, et une église qui change d’orientation.
Mathieu Gasfou travaille autour de la surface. Une œuvre éclatante et surprenante. Via Iain Claridge.
Takumi Ota
Un très beau travail autour de la perspective dans la nature comme dans la ville, des lumières irréelles. Un manifeste pour la pose longue. Un travail de précision.
Takumi Ota.
Noah Sheldon
Il fait partie de ces photographes dont la lumière prend des teintes sublimées sur la pellicule. Aussi bien inspiré par les lieux dont inévitablement on ressent le calme que par la beauté froide des femmes, il fait de ses photos plein écran de superbes sources lumineuses.
Noah Sheldon. Egalement son blog.
Japon de la nuit
Deux photographes qui s’enferment dans le discours de la nuit, dans le silence des nuits sans personne, une pure objectivité teintées de couleurs qu’on voit peu, lorsque les douces âmes de l’empire du soleil levant sont tranquillement en train de rêver d’autres sillonnent les rues pour fixer sur la pellicule le sang de la vie nocturne.
Des lieux et des lumières qui n’échapperont pas aux admirateurs de Murakami Haruki.
Tomoyuki Sakaguchi et Nobuhiro Fukui.
Via Hippolyte Bayard.
Josef Hoflehner
Il y a quelque chose de fantomatique par ici, quelque chose qui fait penser à ce qu’on trouve également chez Mickael Kenna, un dépouillement absolu, une lumière crue, l’espace à perte de vue, des impressions sorties d’un livre d’images aux pages blanchies par le vent.
Josef Hoflehner a quelque chose du magicien globe-trotter.
Nuit et brouillard
Un petit set sur Flickr, par le très talentueux Lucas Janin. Perd pas la main le garçon… Et comme dirait l’autre:
Tu m’énerves !
Ton appareil photo m’énerve !
Mais surtout, ton talent m’énerve !!!!
Out my window
C’est étrange, j’ai remarqué ce blog pour le moins atypique il y a quelques temps déjà, et je n’y étais pas retourné jusqu’à ce que je me rende compte qu’il était déjà abandonné, comme si c’était la suite logique de son identité. Le sel d’Out my window consiste à montrer des photos prises depuis des appartements new-yorkais dont la spécificité est d’être en vis-à-vis. Ici on se rend compte que c’est quelque chose qui n’existe pas beaucoup en France. Le rideau est de rigueur et généralement, les plans sont souvent étudiés de telle sorte que le vis-à-vis soit de moins en moins présent.
Via Kistune Noir.
Tim Gasperak
Lumières du grand Nord, visages surexposés, paysages isolés, le tout dans un bel écrin. A couper le souffle.
Tim Gasperak.