Michael Muller

Un portfolio tout en simplicité, des portraits magnifiques qui se substituent les uns aux autres par un simple déplacement de la souris. Et ce n’est pas un hasard si je présente ce photographe avec Lara Flynn Boyle… Un charme fou.

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Chasseurs de canyons

Il fallait y penser, rassembler des photos des plus beaux canyons du sud-ouest américain en un même endroit, une galerie impressionnante – un peu dommage tout de même que la qualité d’image ne soit pas toujours au rendez-vous. Slot Canyons.

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House ’Ö’

Entraperçue chez Supowski, la maison ’Ö’ est construite sur le site d’une des sept merveilles du monde, Bodrum en Turquie, anciennement Halicarnasse, devenue célèbre par la tombe de Mausolus (Μαυσωλεῖον Ἁλικαρνασσεύς).
L’absence de murs intérieurs donnent une grande impression d’espace à cet ensemble à l’allure compacte et le mélange de béton blanc, de mosaïques et de baies vitrées rendent honneur au contexte méditerranéen, d’autant plus que le bâtiment a été construit de telle sorte à respecter l’environnement topographique particulier du lieu. Une réalisation des très talentueux Erginoğlu & Çalışlar Architects, également à l’origine de nombreux bâtiments administratifs turcs.

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Node n°4 ™ (Là où l'oeil est regard…)

La photo a ceci d’intéressant qu’elle permet une gamme créative immense. Les séries de photos, exposées comme dans une galerie, les images qui se succèdent selon un rythme saccadé, tel un film en noir et blanc dont la projection sur l’écran provoque des tressaillements, voilà ce que représente pour moi la photo, une sorte de dynamique dans le mouvement.
Morceaux venus d’un peu partout. Continue reading “Node n°4 ™ (Là où l'oeil est regard…)”

Début d'automne

Début d'automne

Tout simplement, un dimanche en forêt pour ramasser des châtaignes avec mon fils, mais aussi des glands, des plumes, sentir l’odeur du sous-bois encore sec, pour tendre aussi l’oreille, écouter les bogues qui tombent dans les feuillages, s’écrasant avec un bruit mat de feuilles froissées sur le sol épais et moelleux, sentir le vent frais balayer ses effluves de début d’automne…
Début d’automne…

Confessions of a burning man

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Il y a quelque chose de fascinant dans cet événement planté en plein milieu du désert, qui part aussi vite qu’il arrive, telle une tempête de sable ne laissant rien d’autre sur son passage que la poussière. Le Burning Man me fascine, et je remercie Pierre-Olivier Labbe de me l’avoir fait découvrir, ainsi que Fabienne de m’avoir fait découvrir Darkhorse. L’univers du Burning Man, c’est une sorte de joyeuse fête hippie poussiéreuse, à mi chemin entre manifestation carnavalesque et manifeste mad maxo Priscillien, et foncièrement décalée avec les icônes polies d’une Amérique qui sourit de toutes ses dents blanches, sans pour autant se montrer dramatico-lyrique, en montrant un visage souriant et joyeux. La notion d’éphémère rend tout ceci inconstant et fragile.
Le burning man, je viens de le découvrir, a fait l’objet d’un documentaire: Confessions of a burning man, dont la musique donne le ton, une musique sensuelle et suave qui nous transporte dans un univers inconnu.

[audio:http://theswedishparrot.com/ftp/Crash_and_Burn_Intro.mp3]

Quelques morceaux de Darkhorse sont disponibles à l’écoute chez Napster, et pour les acheter il faudra passer par Three Sixty Records, un label électro dans lequel on pourra trouver des petites pépites telles que Sr Mandrill ou James Bernard.
Par ailleurs, je ne saurais trop conseiller la lecture du fabuleux livre de Magnus Mills, 3 pour voir le roi, lequel nous plonge dans cette ambiance un peu baba en plein milieu du désert.
Visions multiples du Burning Man en vidéo.
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Conditionnel

Certains mots, certaines choses, ne peuvent être dites ou écrites que dans le silence le plus profond, loin du monde, à l’écart des bruits et des regards.

Rosae

Pendant ce temps-là, Nietzsche disait qu’il vaut mieux être à la périphérie de ce qui s’élève qu’au centre de ce qui s’effondre…

Détours sur les murs

131 - Poilue de Paimpol

A chaque jour, à chaque pas, à chaque instants son lot de surprises. Jamais je ne sillonne les rues d’une ville sans regarder ce qui se passe dans les rues, sur les murs, sur les trottoirs et dans les caniveaux, en hauteur, partout. Parfois, c’est une statue de la vierge juchée dans une niche dorée, éclairée lorsque la nuit tombe, tantôt c’est un maillon de chaîne qui traine sur le quai, une gargouille sur la cathédrale représentant un moine forniquant avec une nonne, tantôt une ruelle dont les murs distants d’à peine un mètre sont recouverts d’affichettes… Tantôt c’est un autocollant incongru appliqué sur une gouttière ou sur le pied d’un panneau. Regarder, voilà le maître mot, savoir déchiffrer les mystères intrinsèques d’une ville, se perdre et en savourer les odeurs tandis que les autres tentent de parcourir toute la ville en un minimum de temps.

J’étais heureux que cette équipée admirable nous ait marqués. C’était comme une encoche sur un couteau d’assassin. Si on ne laisse pas au voyage le droit de nous détruire un peu, autant rester chez soi.

Nicolas Bouvier, Les chemins du Halla-San
in Journal d’Aran et autres lieux
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Sogwipo, juin 1970.