Éditeur de papier peint en ligne. Via Inkblog.
Le Caire de Zbigniew Kosc
Le Caire est une métropole vivante, grouillante, que l’on imagine parfois sale et peu sûre, mais il n’en est rien. C’est une ville qui sous un désordre apparent est composée de multiples facettes, ordonnées comme les tuiles en terre cuite d’un toit en pente douce. C’est une ville lumineuse se présentant comme un éventail de couleurs en camaïeu d’ocres et des blancs, c’est une ville basse et chaleureuse. C’est comme cela que nous le montre Zbigniew Kosc dans son portfolio de panoramiques en noir et blanc (la galerie complète)
Ce site est d’une richesse incroyable, qui nous emmène du ghetto de Cracovie au Kurdistan, en passant par Chicago et Coney Island. Trouvé grâce au flair exceptionnel de MoonRiver.
Kinetica Museum
L’art de la cinématique dans un musée.
Magnum Festival
60 ans de Magnum, ça valait bien un festival.
Casa Deck
Une superbe réalisation de Felipe Assadi and Francisca Pulido. Des récidivistes originaux habitués des lieux.
(More than) One Day in Tuscany
La Toscane avec des couleurs chatoyantes. Des photos rares et somptueuses.
(More than) One Day in Tuscany Photo Gallery by Guido Tramontano Guerritore at pbase.com
La gauche, c'est mal
Depuis le temps qu’on vous le dit, la gauche, c’est le mal, c’est le diable. Les vraies valeurs sont dans nos portefeuilles !!! La richesse, c’est pas fait pour les pauvres !!! Dépistez les bébés délinquants !!! Voilà les vrais slogans à scander.
Manifs de droite. Et puis si vous n’en avez pas assez, dénoncez vos voisins gauchistes sur le site du Ministère du Civisme et de la Délation.
Serpents et piercings, Hitomi Kanehara
Tokyo, les bas-quartiers, Shinjuku, voici le décor d’une jeunesse apparemment en perdition. Serpents et piercings, (Hebi ni piasu) est l’oeuvre d’une toute jeune romancière japonaise née en 1983, Hitomi Kanehara, enfant terrible de la scène underground ayant vendu près de deux millions d’exemplaires de son livre écrit en anglais, déjà couronné par le prestigieux prix Ryûnosuke Akutagawa.
Photo © Kaidohmaru’
Serpents et piercings, c’est l’histoire d’un trou, un trou dans la langue, celui que s’est fait Ama, son copain, avant de se la sectionner et d’en faire une langue fourchue. C’est ainsi qu’on fait la découverte d’une toute jeune femme, Lui, qui ne désire plus qu’une seule chose, se faire trouer la langue et avoir elle aussi une langue de serpent. De sa rencontre avec Shiba-san, le tatoueur punk sadique, naîtra l’envie de se faire tatouer un dragon enlacé avec un Ki-Rin. Les trois personnages s’enlacent eux aussi telles les volutes des Malboro Menthol qu’ils fument à longueur de journée et impriment sur Lui leur empreinte. Un trio infernal et pas si désespéré qu’il en a l’air, oiseaux de nuit imbibés d’alcool, de sexe et de mort. Lui s’autodétruit, dit d’elle qu’elle a toute l’intelligence et le sens moral d’une gueunon, tandis qu’Ama ne cesse de veiller sur elle, la couvant comme un oiseau couve sa nichée et cela malgré la désinvolture avec laquelle elle le traîte. Shiba-san, lui voudrait se marier avec Lui, même si au bout du compte, il ne désire qu’une seule chose, qu’elle lui demande de la tuer, certainement pour atteindre la jouissance après laquelle il court désespérément. Derrière l’apparente crasse morbide des punks se cache en fait un monde stérilisé, stérile, duquel ne peut rien naître, pas même un amour et où finalement seuls les secrets et les désirs ont leur place.
Photo © junku-newcleus
Un livre grandiose et sombre, dans la pure lignée d’un Akutagawa inspiré, moins désespéré qu’un Ryū Murakami, et dont toute la superbe tient dans ce style sans entrave, à dix mille lieues de la rudesse japonaise. Oeuvre authentique d’une future prix Nobel de littérature ?
Meta brindilles X
A Minor History of / Miniature Writing
Un article étonnant sur l’histoire de l’écriture miniature. Passionnant et miniature.
Cabinet Magazine Online – A Minor History of / Miniature Writing