Je suis allé le chercher loin, ce titre de billet. Cela dit il résume bien l’aspect désolé de la chose.
Isolated Building Studies est une étude de photo sur… les bâtiments isolés (je suis en train de ramer là…) Bon. Voilà, j’adore, c’est tout.
Je crois que le monsieur a vraiment très peur qu’on lui vole ses photos.
je découvre et je suis très fan! Ca me secoue pas mal l’imagination ces bâtiments heu isolés 🙂
Oui hein, spa facile d’en dire plus ?
non, hehe, mais le coeur y est 😛
Je sais, moi aussi j’ai galéré… 😉
Ces constructions sans voisin immédiat font penser à des âmes perdues prisonnières d’une dimension parallèle, sans possibilité de rattachement. Leur exil est d’autant plus manifeste et marqué qu’elles sont comme en quarantaine au milieu de la foule, comme enceintes de barrières de verre qu’on ne peut franchir. A les observer, on ne peut qu’essayer d’imaginer leur histoire et anticiper leur délabrement final, comme si, à l’instar de l’être humain, il ne leur était pas possible d’exister à elles seules, comme s’il leur fallait, pour durer, le soutien d’autres murs.
En regardant ces photos, j’ai immmédiatement pensé à d’autres “âmes perdues”, celles des sans-abris qui hantent nos rues, eux aussi esseulés au milieu du bruit des gens.
Malheureusement, je pense que ces bâtiments ont plus d’avenir que les gens qui tentent de survivre dans nos rues, car pour eux, il n’existe pas d’organisme de préservation du patrimoine, leur sursis est bien moins long.