Retour à Assouan

Des années après je crois que j’ai du mal à m’en remettre, les senteurs des quartiers sombres – un air de ney le soir sur le bord du Fleuve nourricier, le bazar les épices et les couleurs et surtout la lumière, crue la journée, suave le soir un odeur de fleurs d’hibiscus infusées sucrée comme le vent frais… Rien ne sait me faire retrouver ces sensations, les îles et les felouques, la douce candeur de l’eau sous mes pieds et les pierres blanches de l’autre côté sur le flanc de la colline. Encore le grès sur mes doigts et son contact rugueux, abreuvent mes rêves, cette nuit encore, j’étais au Shepheard, un Coran à la couverture de cuir verte et dorée dans le tiroir de la table de nuit.
Demain, j’y suis à nouveau.

assouan

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