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Peut-être ai-je perdu une part de mon âme à ne plus désirer écrire… Peut-être me suis-je un peu laissé gagner par la moribonderie d’un ciel noir et d’une pluie glaciale au-dessus de ma tête… Mais je garde en tête ces mots d'Edgar Varèse, The present day composer refuses to die.
Alors plutôt que prédire la fin propre d’un univers familier ne faisant que me caresser avec le baûme lénifiant de l’oisiveté, je me laisse bercer par les espoirs d’une renaissance complète.
Dans la lumière blafarde du hall d’entrée, une tache noire rampe sur le carrelage. Un petit scarabée à la carapace irisée s’est faufilé sous la porte.
Tu joue à cache-cache ? un coup ici; un coup là… j’ai bien fait de garder Lost in Anywhere dans mon aggrégateur 😉
lorran > non seulement il joue à cache-cache mais en plus il détourne les mots de Varèse…
Non Lorran, j’essaie simplement de me retrouver 🙂
Fabienne, j’ai pas détourné Varèse, simplement cette phrase est célèbre et du coup, on ne sait pas s’il l’a employé au singulier ou au pluriel parce que ça a été repris partout 😉
quand je parle de détournement, je veux dire au niveau du sens, car je crois comprendre ce que tu crois qu’il a voulu dire mais je ne crois pas qu’il ait voulu dire ce que tu crois comprendre.
Bien que ta phrase soit un peu compliquée, je vois ce que tu veux dire (encore une chance 🙂 ) mais c’est vrai qu’après on y met ce qu’on veut…
un peu comme dans un muesli, tu veux dire ?
Boark, tu vieux de réveiller en moi un vieux et sale souvenir…