De quoi jouer un peu…

64squares

Trouvé sur Netwizz, le premier jeu d’échecs tout en Ajax, et là, pour une fois, je dis bravo, parce que pour le coup, je trouve vraiment un intérêt à cette technologie, même si je l’utilise parfois à petites doses.
64squares est un site, où, après inscription vous permettra de commencer des parties endiablées en ligne, reprendre vos parties là où vous en étiez et même jouer plusieurs parties en même temps.

Dans un autre style, trouvé chez Fabienne, Maze Generator permet – j’avoue que je n’ai pas encore réussi à savoir comment – par le truchement d’un jeu savant entre HTML et CSS à produire aléatoirement des labyrinthes selon quatre paramètres très simples. Là où c’est très fort, c’est qu’une touche permet de résoudre – et là, je sais encore moins comment – le parcours du labyrinthe pour ceux qui se perdent facilement. Un parcours qui se dessine et qui pose la question de la presque infinie possibilité liée à la production aléatoire. Bluffant.

Maze Generator

House ’Ö’

Entraperçue chez Supowski, la maison ’Ö’ est construite sur le site d’une des sept merveilles du monde, Bodrum en Turquie, anciennement Halicarnasse, devenue célèbre par la tombe de Mausolus (Μαυσωλεῖον Ἁλικαρνασσεύς).
L’absence de murs intérieurs donnent une grande impression d’espace à cet ensemble à l’allure compacte et le mélange de béton blanc, de mosaïques et de baies vitrées rendent honneur au contexte méditerranéen, d’autant plus que le bâtiment a été construit de telle sorte à respecter l’environnement topographique particulier du lieu. Une réalisation des très talentueux Erginoğlu & Çalışlar Architects, également à l’origine de nombreux bâtiments administratifs turcs.

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Confessions of a burning man

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Il y a quelque chose de fascinant dans cet événement planté en plein milieu du désert, qui part aussi vite qu’il arrive, telle une tempête de sable ne laissant rien d’autre sur son passage que la poussière. Le Burning Man me fascine, et je remercie Pierre-Olivier Labbe de me l’avoir fait découvrir, ainsi que Fabienne de m’avoir fait découvrir Darkhorse. L’univers du Burning Man, c’est une sorte de joyeuse fête hippie poussiéreuse, à mi chemin entre manifestation carnavalesque et manifeste mad maxo Priscillien, et foncièrement décalée avec les icônes polies d’une Amérique qui sourit de toutes ses dents blanches, sans pour autant se montrer dramatico-lyrique, en montrant un visage souriant et joyeux. La notion d’éphémère rend tout ceci inconstant et fragile.
Le burning man, je viens de le découvrir, a fait l’objet d’un documentaire: Confessions of a burning man, dont la musique donne le ton, une musique sensuelle et suave qui nous transporte dans un univers inconnu.

[audio:http://theswedishparrot.com/ftp/Crash_and_Burn_Intro.mp3]

Quelques morceaux de Darkhorse sont disponibles à l’écoute chez Napster, et pour les acheter il faudra passer par Three Sixty Records, un label électro dans lequel on pourra trouver des petites pépites telles que Sr Mandrill ou James Bernard.
Par ailleurs, je ne saurais trop conseiller la lecture du fabuleux livre de Magnus Mills, 3 pour voir le roi, lequel nous plonge dans cette ambiance un peu baba en plein milieu du désert.
Visions multiples du Burning Man en vidéo.
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Jill Fehrenbacher

Jill Fehrenbacher n’est pas une inconnue dans le monde des blogs, puisqu’elle est la fondatrice d’Inhabitat, un blog dédié au design et à l’architecture “verts“.
Tandis que je naviguais sur BLDGBLOG sur un sujet qui ne m’intéressait absolument pas, j’ai été interpelé par les photos qui illustraient un sujet prétendant que “certaines hallucinations architecturales associées à des expériences de mort imminente – telles que les lumières vives au bout de longs couloirs ou tunnel – peuvent être en réalité le résultat de troubles du sommeil.” Personnellement, ça ne me parle pas du tout, mais les photos ne pouvaient m’échapper.
Les photos de Jill Fehrenbacher ne sont pas uniquement tournées vers ces couloirs, des photos hypnotisantes, parfaitement construite, d’une symétrie troublante et cadrée sur une perspective tantôt fuyante, tantôt arrêtée, mais c’est également un travail sur la surface, la réflexion des lumières, dans des compositions parfaites qui personnellement m’ensorcèlent.

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PS: J’essaie de retrouver un billet sur lequel je parlais de ces photos de couloirs, mais pas moyen. Voilà, c’est ici.

PPS: Apparemment, quelques soucis d’affichage sur la page Fine Art où les diaporamas ne sont pas disponibles après le 3ème du groupe. Je contacte l’auteure pour en savoir plus.

Manufactured Landscapes

Jennifer Baichwal a réalisé un film sur Edward Burtynsky dont j’avais déjà parlé ici. Burtynsky est un photographe du monde industriel, auteur d’une oeuvre prodigieuse héritière de Bernd et Hilla Becher dont la philosophie tend à démontrer les liens étroits entre l’homme et la nature au cours de cent dernières années et plus particulièrement l’emprise et l’empreinte de l’homme sur les paysages, lesquels sont devenus des paysages manufacturés, pour les besoins de son économie.
Une oeuvre à parcourir, à redécouvrir pour méditer sur le miracle de la transformation de la nature.
Les impressions sur le documentaire à lire sur A Daily Dose of Architecture.

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Session de la ruine industrielle et de la technologie éphémère

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Et on commence par Hebig. Lorsque la technologie se développe de telle sorte à n’envisager aucune espèce de perspective d’avenir sur son propre devenir, c’est précisément à ce moment là qu’elle devient intéressante. Sans fin et sans autre raison que la pure instantanéité, le présent à l’état pur, jusqu’à sa ruine.
Pendant quelques temps, je vais partir sur les routes de ce thème qui m’intéresse depuis pas mal de temps, de l’architecture aux projets titanesques de l’urbanisme, en passant par la photographie, l’art – celui des musées et des paysages – et la ville sous tous ses aspects.

Wooster

Trouvé chez Etienne Mineur, un très beau site, entièrement dédié au Street Art. Toute l’inventivité et la créativité visible sur les trottoirs et les murs sales des villes.
Impossible de ne pas penser à Ernest Pignon-Ernest.

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PS: ne pas hésiter à naviguer, c’est plein de petites richesses.

C'est tellement bon de dire du mal

Moi, je suis comme ça. Je dis un truc et pouf pouf (l’interjection, hein, pas la fille ni le truc sur lequel on s’asseoit) je le fais. Pas besoin de se perdre en conjectures et autant passer tout de suite à l’acte.
J’ai envie de changer, de faire autre chose, d’écrire des petites chroniques imbéciles dans l’air du temps, sur tout et n’importe quoi, envie de me consacrer à ces choses légères que l’on dit frivoles, et puis je commence à voir plus grand, à imaginer d’autres horizons dans lesquels je pourrais m’épanouir.
Voilà, je n’ai rien de plus à dire.
Ça s’appelle Appartement 47* et ça a déjà commencé.

[audio:http://theswedishparrot.com/ftp/History%20Repeating.mp3]

*Si vous vous posez la question de savoir pourquoi Appartement 47 et pas 48 ou 49, dites-vous simplement que vous tenez un truc et que vous vous posez les bonnes questions.

Un de plus

Désolé mais il faudra vous y faire. Je viens de renouveler mon hébergement pour une année complète. J’ai attendu le dernier moment parce que je ne savais ce que j’allais faire. La tentation a été vive de faire complètement autre chose, ouvrir un compte sur MySpace pour avoir 2700 amis d’un seul coup – je veux dire des vrais amis, dans le monde entier -, Touitter un bon coup histoire de faire comme tous ces gens qui n’ont strictement rien d’autre à dire que… que rien en fait – enfin si, si on considère que “I Get No Sleep” (ce qui ne veut aucunement dire que je n’ai pas de slip) ou 宿題が終わらないのですよー sont des prédicats à la substance universelle. Soupir. J’ai même pensé, seulement l’espace d’un instant suffisamment court pour ne pas succomber, que j’allais continuer de bloguer. Nan, je déconne. Continue reading “Un de plus”